mardi 26 juillet 2016

Monsieur Zombie...

Nan, mais ça a commencé quand j'ai voulu me coucher hier soir et que le matelas s'est enfoncé, y avait pas de planches en bois sous le matelas mais juste une sorte de plaque fine qui ne soutient rien et je me suis un peu déchiré un doigt en essayant de la remettre en place.
Ensuite, quatre et demie de dodo et pouf, en avant vers l'aéroport avec le GPS qui faisait des siennes pour chercher l'adresse...
Quoi ?
C'est ridicule ? Même le titre est ridicule ?
Eh, ma couille, je paye le stress de l'avion (seulement quarante passagers sur les 60 possibles) et de la route effectuée (même si elle n'était pas si longue, on a fait pas plus de mille kilomètres deux cents semble-t-il)...
Et je tente de ne pas réagir de façon primaire à l'incroyable connerie des médias français qui transforment toutes les informations en venin anxiogène qui va transformer les non-pensants en votants pour l'extrême-droite.
Jamais, jamais, ô grand jamais, on ne remonte à la source, un putain de conflit pour le pétrole, des saloperies de consortium qui gagnent tout à la terreur, qu'ils utilisent des armes économiques ou religieuses. Jamais, sauf sur des médias indépendants. Quand est-ce qu'on cessera de causer des conséquences et qu'on causera des causes ?
Va falloir que j'en rigole. On a rigolé, d'ailleurs, à un moment à midi sur la stupidité des juges qui pensent contrôler des mecs qui ont besoin de soins cliniques psychiatriques avec une surveillance électronique stupide.
Les informations du jour sur la mort de ce pauvre prêtre occultent également le carnage au japon du tueur qui a flingué un nombre x de personnes aujourd'hui et ne parlent pas des dizaines de milliers de victimes des lobbies du gasoil, du sucre, des produits chimiques ou de l'alcool.
Personne ne cause de régler certains problèmes de transferts occultes de fonds en légalisant le cannabis.
Le père de ma femme nous a aussi recausé de l'histoire du coiffeur de Hollande qui est la cerise sur le gâteau de la déconfiture absolue de la gestion de la république par nos hauts responsables qui ont besoin de vivre encore dans un régime royal.
Cela met le cerveau aussi zombie que le corps.
Aussi zombie, tu entends ?
Et bien sûr, cela ne sert à rien que je râle, c'est agir chacun à notre niveau qui serait plus nécessaire...
Je vais percer mes propres abcès en sublimant ça par l'humour au retour des vacances en Écosse, mais il n'empêche... Je reste surpris par le peu de courage du troisième pouvoir qui ne fait que commenter des conséquences.
Et je ferme les yeux, je revois les grottes slovène, le petit village croate de Momjan avec son restaurant italien, la balade tranquille au lac de bled, la fichue pizza aux truffes de Koper, les trois ponts de Ljubljana et je me dis quoi ?
Relis tous les conseils que je donne dans les pages du jour depuis juillet. Souffle, respire.
Les choses se changent avec la volonté de chacun. Je ne vois qu'une révolution pour que des choses pètent et qu'on arrête certaines folies. J'espère qu'elle aura lieu sans que les connards (excuse-moi, mais pour le coup, j'ai pas d'autres mots) d'extrême-droite passent au pouvoir. Je rêve d'une extrême gauche qui saurait créer une sixième république, péter la manière dont les états se font enculer par les banques avec la dette publique (alors qu'elle aurait dû rester une histoire de prêt de la Banque de France), défoncer les lobbies des bâtards qui ruinent la planète et les états en ne payant pas leurs impôts (c'est simpliste, mais les raisons de la merde sont très simples) et je m'en vais retourner à ce que je suis, histoire encore une fois de ne pas avoir envie de gerber sur le monde.
Je ne peux pas me plaindre après tout. Vraiment pas. J'ai beau avoir foiré une vocation, je ne suis pas à plaindre, absolument pas et c'est déjà beaucoup, tu ne crois pas ?
Quoi ?
Où était l'aventure aujourd'hui ? Ah, dans ma tête sans doute, bien plus que dans le jardin public de Brie-Comte Robert... et peut-être un peu en vainquant ma peur de l'avion pour regarder le paysage des Alpes se dessiner dans l'aube lorsque nous avons décolé.

Allez, la page du jour : 

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