jeudi 31 juillet 2014

Jour QUATRE

Jour 4
Ah ben non.
Pas 14 degrés en fait.
Mais plutôt 8 ou 9, bien en dessous des moyennes saisonnières. Joie.
La journée est plutôt marquée par des images.
Magnifiques paysages sur la route 1 qui mène jusqu'à la 75 pour remonter sur Saudarkraukur. Le gros regret est le manque de possibilité de s'arrêter pour faire des photos de la vallée sublime.
L'arrêt dans un tout petit bled au début de la 75 dont j'ai absolument oublié le nom pour observer des vieilles maisons en terre avec des toits végétaux...

De magnifiques paysages enneigés au loin sur la 76 qui remonte jusqu'à Siglufjördur.
Une petite balade dans le froid dans l'ombre de ce qui fut un paradis de la pêche au hareng. Bien niché au creux de plusieurs montagnes, la ville est isolée et les petits enfants doivent bien s'embêter l'été, les bougres.
Deux longs tunnels à travers les montagnes pour faire la jonction jusqu'à Olafsjördur (qu'on passe sans intérêt).

Et plouf, la deuxième ville du pays, Akureyri, qu'on a pris la peine de visiter. Elle est particulièrement notable de notre court point de vue pour son jardin botanique, le plus septentrional du monde, parait-il.








Un arrêt dans un café m'a permis de goûter une des bières locales, la brìo, qui se laisse assez facilement boire. Et j'ai aussi testé plus tard à l'auberge de jeunesse la lava, une stout fumée qui n'est vraiment pas désagréable du tout. Ceci compense largement les malheureux essais culinaires des premiers jours.
On s'est fait aussi un peu avoir sur les courses, les magasins ferment plus tôt que dans les villes touristiques... Mais ce n'est pas grave, on avait quelques stocks (toujours prévoir un peu de stock si tu ne veux pas te retrouver à acheter des trucs mous avec des chips dans une station service...)
Je reste impressionné par la beauté des paysages, donc, le nombre de chevaux aperçus sur la route (et de moutons aussi, mais avec l’Écosse, je suis habitué) et l'étrange température estivale, sans doute inférieure aux normes qui fait passer une fin de mois de juillet en dessous de dix degrés.
Après-demain, on ira voir des baleines. Et demain, on essaiera de tester des sources chaudes.
Les animaux marquants du séjour ?
Rien de surnaturel.
Une sorte de border collie sur la route quasi déserte, pas très loin de sa ferme et une chatte, tout à l'heure, qui sort d'une fenêtre cassée pour venir se faire caresser.

On a loupé de peu le restaurant italien ce soir.
Mais je ne désespère pas tester un truc encore plus typique : le bête fast food (mais pas version chaîne bien entendu, version truc local, car les restaurants sont vraiment chers).

mercredi 30 juillet 2014

Jour TROIS

Jour TROIS...
La route...
La route vers le nord.
Sous un ciel radieux mais un vent violent, on refait la route déjà parcourue pour rejoindre la 1.
On fait un arrêt à Laugarvatnshellar, un tout petit site expliquant l'histoire de deux couples qui vécurent en troglodytes au début du vingtième siècle.
Une histoire existe à propos d'un berger qui fut tiré dans la nuit alors qu'il voulait y reposer avec ses moutons. De peur, il partit de l'endroit et peu après la neige tomba si drue que s'il était resté il serait mort de froid. Sauvé par les elfes.
Là, euh, comment dire, ce fut le merdodrome, un refuge de moutons, certes, pour preuve les quatre que je surpris en approchant de la grotte mais aussi un merdodrome.
Le midi, arrêt à Borgarnes, une cité de 1800 âmes semblant fort morte dans son centre-ville à tel point qu'elle fut victime de nombreux commentaires sarcastiques de mes camarades d'aventure. Le seul endroit vivant est le centre commercial, dans lequel on peut d'ailleurs acheter de l'alcool. Cela m'a permis d'acheter le troisième truc dégueulasse du séjour que j'ai accompagné du quatrième truc dégueu le soir, du cabillaud séché. Le truc dégueulasse en question est censé être un alcool à base de lichen, mais non, c'est surtout un truc au puissant goût de réglisse.
Brrr.

Le soir, nous avons posé nos bagages dans un petit camping dans la bourgade de Blönduos. La route sur près de trois heures fut un moment assez terre d'aventure avec un vent à décorner les bœufs et une brume très épaisse.
La balade dans ce village où il n'y a pas grand chose à faire selon le guide du routard nous permit de découvrir de sympathiques nuées d'oiseaux, un intéressant bord de mer, un petit jardin public peuplé par des bouleaux et un joli site de repousse des arbres, sur une île entre deux bras de rivières, où nichaient de tranquilles familles d'oies.
Une journée plus voiture que marche ce me semble, mais contre le vent, et la route, nous sommes parvenus à dégourdir nos jambes tout de même plusieurs heures.
Je vais demander une trêve à mes papilles : quatre trucs dégueulasses du séjour, c'est déjà pas mal, n'est-il pas.
Pas de faune extraordinaire si ce ne sont les centaines de chevaux, dont certains magnifiques, et les tas de moutons aperçus sur la route ou en bord de route.
Ah ah ah.
La page du jour, mon neveu :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/trentejuillet2014.htm
Et si je dois retenir trois images de la journée :
Les moutons que je surprends dans la grotte le matin, ah les couillons.
Le trèfle à quatre feuilles devant l'église très moderne, certes, de Blönduos, mais dont le toit fuyait lamentablement en dépit de sa construction récente.
La famille d'oie qui se barre devant nous pendant la balade du soir.

Je passe l'étrange goût de cet alcool de réglisse dont mon palais n'arrive pas à se débarrasser, il masque au moins l'étrange goût du cabillaud super séché et des ses 84 grammes de protéines au cent grammes (jamais vu ça).

mardi 29 juillet 2014

Jour DEUX

Laugarvatn...
Tard le soir, jour 2
Ma femme avait prévu trois activités aujourd'hui :
Le site de þinghvellir (thingvellir)
Geysir.
Les chutes de Gullfoss.
Bon.
Presque le plus simple serait que j'adresse mes lecteurs à des recherches internet sur le sujet...
þinghvellir, c'est juste beau, un magnifique défilé où se tenaient des conseils tribaux et des tribunaux dans le temps, avec aussi une petite église et un cours d'eau sinueux. Très touristique, très pratiqué, même sous la pluie qui a pas mal pesé dans la matinée. Un peu plus loin, on a pu voir aussi une petite cascade et des paysages changeants en fonction de la manière dont les nuages se dégageaient.
L'après-midi, on a fait Geysir. Une claque. Les geysers, c'est quand même des trucs pas de tous les jours et on a eu la joie, après être monté sur une colline pour observer tout le site, de s'arrêter devant une petite mare d'eau chaude et de voir débouler un renard polaire qui est passé placide à quelques mètres de nous. C'est pas exceptionnel d'en voir dans la nature parait-il mais si près d'un site extrêmement fréquenté, ça l'est un peu moins. Je n'ai pas pu m'empêcher aussi de songer aux esprits quand j'ai vu les volutes de vapeur ou de brume s'envoler et s'enrouler avec le vent au dessus de Geysir et de Gullfoss.
Gullfoss était une claque aussi au niveau chute d'eau, mais il est certain que si un seul événement devait être retenu de cette journée, ça serait le renard polaire. Je le joins en photo, d'ailleurs.

D'autres images ?
Une femme espagnole que j'aide à passer une barrière boueuse en tenant sa fille et en m'armant d'un « puedo ayudar » en la voyant bien emmerdée.
Une mouette qui vole au-dessus de nous à Gullfoss.
Un drone très bruyant qui vole au-dessus des geysers à Geysir.
Le déjeuner dans la voiture, paumé dans la nature, et protégé de la pluie qui avait été tenace toute la matinée.
Trop de moucherons et de petits bestiaux le soir, pas forcément aussi agressifs que les midges, mais enfin, quand même, il y a un confort certain à ne pas être en camping, hein...
Croire acheter un truc végétarien (parce que tout vert) et me retrouver à acheter des rillettes en boudin. Hu. Deuxième expérience culinaire désagréable du séjour. Il me faudra être moins aventureux.
L'alcool vraiment trop cher, je trouve. C'est bien pour le foie. Mais je regrette de ne pas avoir pris quelque chose à l'aéroport le jour de notre arrivée pour finir de manière plus islandaise le séjour. Acheter dans une station service une bière 6 euros, j'aime pas tellement.
L'incroyable nombre de gens parlant français, ou français du canada (comme le couple de l'Ontario avec qui j'ai parlé dans la cuisine tout à l'heure)...
Le glacier aperçu au loin depuis le site de Gullfoss, ah bon sang, ça file envie d'en voir un en vrai.
Des impressions d’Écosse partout. On est pas dépaysé, c'est clair et finalement, le temps reste aussi supportable que dans les Highlands, même s'il y a deux ou trois degrés de moins.
La bonne humeur de mes camarades. Ça fait du bien à ma femme qu'on soit parti avec une copine, je pense. Ça lui permet de parler plus que d'habitude quand on marche.
Allez, la page du jour est en ligne.

Et j'envisage de prendre un moment demain pour mettre aussi les photos en rab que j'ai faite. Même si mon appareil photo est une grosse merde sur le téléphone daubé que je me suis racheté.


lundi 28 juillet 2014

Jour UN

Jour 1...
8 heures du matin, jour 2.
Lever à quatre heures du matin, à l'heure où je me lève normalement.
Il est bien difficile de manger si tôt pour mes camarades mais allons. En avant.
Le voyage en avion se passe bien si ce ne sont quelques turbulences peu appréciées par mon cou.
Puis c'est la découvert de Reikjavik, de ses petites ruelles habitées par des chats, de ses monuments significatifs, dont l'Harpa, une très intéressante structure en verre qui tient lieu de palais des congrès et de salle de spectacle.
Au chapitre des images de la ville, je retiens plus particulièrement :
- Onze chats dénichés en moins d'une heure.
- Une peluche, abandonnée dans la grande église de la ville et récupérée par mes camarades qui va faire tout le voyage avec nous.
- Un bar appelé le Chuck Norris dans lequel j'espère bien boire un coup dans deux semaines.
- La vue du port, sympa...
- Le marché aux puces dans lequel on a acheté des spécialités locales, dont le rugbraud, très supportable et le requin faisandé (absolument pas le goût de l'odeur, mais tout de même, j'ai fait le brave à en manger deux petites tranches, et je ne suis pas certain de pouvoir recommencer l'expérience).

Nous avons dormi à Mosfeel, ou un truc équivalent, à une bonne grosse vingtaine de kilomètres de la ville. Une petite balade sur les sommets des collines nous a permis de cerner la campagne presque mystique. Des gros rochers de lave avec des pierres agglomérées auraient certainement pu servir d'autel aux anciens et il y a pour preuve la construction d'une église non loin du site que nous avons visité.
J'ai apprécié deux trucs particulièrement, outre la balade : filer des carottes à des fichus poneys (faut-il manger du poulain du coup ?:)) et tester sur deux tranches le requin faisandé.
Hum.
Une expérience culinaire qui est à réservée aux amateurs de poisson (ce que je ne suis pas) et aux cœurs bien accrochés pouvant passer l'odeur d'un aliment.


Enfiiiiiiiiiiiin bref.
Si la journée fut excellente hier (avec juste le défaut de ne pas avoir eu de réseau wifi), celle-ci s'annonce plus aventureuse : il y a eu un vent assez fort et de la pluie toute la nuit. Mais on serait bien en peine de se plaindre, eh. On sait pour quoi on a signé en venant ici.
J'espère pouvoir poster tout cela ce soir ou en cours de journée.

samedi 26 juillet 2014

Départ.

14 degrés.
Bon.
Des trèfles à quatre feuilles et cinq feuilles trouvés.
Bien.
Des accidents d'avion dans l'actualité.
Hou.
La page du jour :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/vingtseptjuillet2014.htm
Certes...

Qu'attends-je de ce voyage ?
Hu.
Me remettre au yoga dans un premier temps.
J'emporte un extrait aussi de l'Iliade (j'hésite à le prendre en entier) et un livre de mon auteur fétiche.
Ainsi aussi que mon texte et un truc sur le yoga.
On verra bien.

14 degrés, putain.
On va se les geler.
Ou pas.
A demain.

Sur le départ.

J'ai fait des pages jusqu'au 4 août, ça laisse de quoi voir venir normalement.

J'ai apprécié le spectacle de ce soir à Sainte Solange même si j'aurais aimé plus de présence et de rôle des comédiens amateurs que j'aime bien.

J'ai retrouvé une lettre d'Elisa en rangeant le bordel de mon bureau, une lettre qui nous remercie pour le petit mot adressé à la mort de son père. Je m'aperçois que je n'ai pas dédicacé ma première pièce à Elisa.
Non, je n'ai pour elle que le texte écrit pour le feuilleton que j'espère voir un jour être édité :)

J'ai pris comme je pouvais le bilan de l'état de Santé de tous les membres de la famille de la soeur de ma femme.

On est d'accord : l'argent fait le bonheur (si), mais en second seulement après la santé. L'amour, c'est autre chose, je le compte pas, tout comme la famille.
L'amour, tout le monde ne l'a pas, et c'est pas forcément le bonheur pour tous.
La famille également.

Par contre la santé, c'est universel et l'argent qui permet de s'acheter un peu de bonheur aussi.

La page du jour, tiens :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/vingtsixjuillet2014.htm

Et le même copier coller que dans le blog de mon chat :


vendredi 25 juillet 2014

Cloud atlas

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/vingtcinqjuillet2014.htm

Et j'aurais plus à dire.
Mais non.
Content d'avoir fait une partie ce soir qui comptait.
Content d'avoir fait quelques pages du jour en avance pour les jours de vacances où le wifi merderait.

Mais je me serais passé de l'état de mon dos et de mon bras.
Là, dessus, je laisse glisser ce billet.
Dodo.

Ou pas dodo.
Je m'endors moins bien.

Un autre crash d'avion pitin.
Un autre crash.
Y en a tout le temps avant qu'on prenne l'avion.
C'est pas cool, mais les stats sont forcément meilleures pour nous.

jeudi 24 juillet 2014

Sure, sûr

Ayé.
Confirmation de mon statut de travailleur handicapé (ce dont je ne doutais pas).
Mais faut faire un papier pour avoir une carte.
J'aimerais mieux avoir une carte, moi.
Je vais le faire.

Ah la la la.
Un film de fou ce soir : Cloud Atlas.
Un des films que j'ai sans doute préféré voir dans toute ma carrière de pestakteur.

Une rencontre au hasard dans la rue en allant faire la carte grise.
Le chef de la MCB de Bourges.

Et une dernière faute trouvée dans mon texte en me rendant compte qu'il pouvait finir par l'idiot (ce qui est quand même pas rien :))

La page du jour :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/vingtquatrejuillet2014.htm

Allez, je vais poser mon mal de dos et de crâne.

Et je tease à nouveau la pièce...

Résumé
Un duo, entre Elle et Lui... Ou peut-être est-ce un... duel...
Lui ? Il est psychiatre, alcoolique et, visiblement, en mal d'amour.
Elle ? Elle est sa patiente, excentrique et aimant jouer des tours.
Sa méthode à lui ? Des séances courtes, uniquement avec des femmes, sans doute dans l'espoir de trouver un jour l'âme sœur.
Sa méthode à elle ? Ces séances courtes, uniquement avec sa flamme, sans doute dans l'espoir de percer à jour son cœur.
Qui écoute qui ? Qui " soigne " qui ? Qui ...?

Le lien direct pour ceux qui ne lisent pas la page du jour :

mercredi 23 juillet 2014

Encore des corrections.

Je suis plus fan de mes fins 1 sèche, 1 et 4.
On semble être parti pour la 1.

Bien, j'engage ensuite un mail avec les deux participantes pour  voir ce qu'il en est de commencer à apprendre :)
Je remets le lien définitif (sauf petites bourres)...

http://www.lapagedujour.net/trucsdejdr/embrassemoi.pdf

Merci à Laetitia, Aurore et Jenny pour la soirée :à)

mardi 22 juillet 2014

Corrections.

http://www.lapagedujour.net/trucsdejdr/embrassemoi.pdf

Je donnerai bien un lien vers le fichier rtf ou odt.
Mais on doit penser à son copyright n'est-il pas ? :)

1% du texte changé par rapport à il y a 18 mois.
Mais j'avais envie de le faire.

La page du jour, sinon :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/vingtdeuxjuillet2014.htm

lundi 21 juillet 2014

Ouille.

http://www.iflscience.com/health-and-medicine/what%E2%80%99s-real-deal-about-atacama-alien

Là haut, c'est pour le fun.
Je fais partie du clan de ceux qui admettent tout ce que la science peut mettre dans la gueule des ouins ouins.
Mais je reste aussi partisan d'une certaine forme de magie ou de mystère personnels, ceux que l'on se crée.

La page du jour :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/vingtetunjuillet2014.htm


Et sinon ?
Rha.
Une pluie battante de folie pour rentrer.
Un bout d'aquaplaning maîtrisée (ouf) mais gros coup d'adrénaline.
Le cou en vrac.
Un rêve de fou sur le théâtre où je devenais célèbre après une impro.
La tristesse de ne pas avoir les chats et le chien.
La voiture qui est de la bombe toute neuve et qui mérite un nom : cyberpunk (ou poule de luxe).
On va aussi donner un nom à la C1 : Rahan ou  Croc Magnon.

Je pense que tant qu'à faire, autant s'offrir le GPS et plouf, on est dans le presque cyberpunk.

Je me suis fendu aussi d'une longue réflexion sur l'adaptation d'un univers à un autre jeu.
Qui doit primer ?
L'univers ou les règles du nouveau jeu ?
Je reste persuadé que tu dois faire coller les règles du nouveau jeu à l'univers pour émuler au mieux celui-ci.
Si un jeu te propose des mages qui lancent des sorts par paquet de douze et qu'un autre système de jeu vient les empêcher de le faire, c'est pas bon. Tu perds une partie de l'essence de l'univers.
Ca vaut d'ailleurs surtout pour tout ce qui concerne la magie ce problème là.
Quoique, si dans un jeu, tu peux encaisser une bastos et dans un autre pas, la physique de l'univers se pose différemment en effet.
La Magie, c'est le truc le plus dur en jeu de rôle.
Comment bien émuler l'intention de l'Univers ?
Comment préserver une partie de son mystère ?
Dans Magie, il y a une notion de merveilleux et d'incertain.
Comment le retrouver ?
Souvent, je me dis : en dépassant les règles, en improvisant quelques petits trucs.



dimanche 20 juillet 2014

Vaux le Vicomte/ Toyota.

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/vingtjuillet2014.htm

Une belle sortie. Un peu courte pour faire tout le jardin.
Une putain de voiture enfin acquise.
Je pense que ça serait pas con d'investir dans les 140 euros du GPS...
J'en suis pas revenu de l'électronique embarquée qui nous embarque dans un nouveau monde quand on compare la nouvelle voiture à la C1 sans options.
Une électronique qui coûte en révision mais c'est comme ça.
Toyota se fait du beurre là-dessus.
Ce qui est encore supportable vu qu'on a payé la voiture neuve plus de 2500 euros en dessous du prix d'achat grâce aux conditions d'Aramis Auto.

Et puis aussi, l'autre raison du voyage : voir l'oncle de ma femme et sa nouvelle femme ainsi que les deux enfants.
J"ai mal commencé ma journée, très énervé par les douleurs et les affreuses piqûres qui rougeoient qui j'ai acquises en baignant avec mon neveu.
Mais il ne faut pas mal finir une journée.
Non.
Je vais en profiter pour bien la finir et aller m'étaler comme une grosse merde rattraper tout le sommeil manquant de ces derniers jours.
Je dois être frais pour corrections d'Embrassez-Moi.

samedi 19 juillet 2014

Le concept ou les règles ? OURS.

Je balance les liens des trois prochaines pages du jour :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/dixneufjuillet2014.htm

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/vingtjuillet2014.htm

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/vingtetunjuillet2014.htm

Et ma réponse, dans la troisième page est : le concept.
Moi, si j'ai une idée que je trouve fun et que j'adorerais jouer, j'aime la proposer quand je suis maître de jeu et j'aimerais fortement la jouer si je suis joueur.

Mais bref, la réflexion sur un nouveau personnage à créer alors que j'ai pas d'envie d'un truc classique après une campagne où tous les archétypes classiques étaient représentés m'a amené à une envie liée au premier personnage que j'ai créé : jouer un vrai changeur de peau (le premier personnage ne l'était qu'avec un anneau de pouvoir).

Et la dernière page du jour m'a fait me dire.
J'ai commencé le jeu de rôle à 22 ou 23 ans, j'y ai joué la moitié de ma vie. Pourquoi ne pas tenter un reboot, recréer le même concept (super simple au départ) dans un autre univers avec d'autres règles ?
Plutôt que d'insister pour l'autre concept.

Oui.
ET ceci d'autant plus que j'ai eu des expériences de synchronicités aujourd'hui.
En appelant pour savoir quand on pourrait répéter ma pièce, j'ai croisé quelqu'un que je connais du jeu de rôle et qui connaît Aurore et en ouvrant un livre je suis tombé sur "Jenny", une comédienne dans un recueil Gérard de Nerval.

Bref.
Laisser les choses se faire en fonction des signes.
C'est tellement plus simple.
Et y découvrir la vérité.

Un peu triste que ma soeur soit repartie avec sa smala. J'ai pas eu le temps de causer beaucoup avec le grand neveu, un peu sauvage. Mais je me suis baigné avec le petit ce matin, et ça, c'était sympa.
Ça fait regretter même de pas en avoir un, de gosse, oserai-je dire, pour ce genre d'expériences à vivre.
Ou de ne pas être plus près de la famille.

Mais passons.
Ours.
Ours, oui.
Ours, c'est moi.
J'ai ressorti une vieille peluche fétiche que je tiens de je ne sais plus où et que j'ai surnommé Koubtabe, mon surnom d'écrivain à l'envers.
Lui, sorti, c'est le signe que je revienne à la plume.
Surtout qu'il m'est arrivé l'expérience bizarre de voir du papier bouger tout seul après l'avoir sorti de son étagère le nounours. Du papier posé contre l'étagère et qui faisait un bruit d'enfer.
Sans doute qu'il glissait sur le carton.
Mais pendant quelques secondes, j'ai cru à la télékinésie :)

Un jour de renouveau et d'embrasser les choses vraies en somme.
Oh oui.
Visiblement, j'arrive à la fin des gros trois jours au tas après la séance d'ostéo.
Y a des douleurs fortes.
Mais le mental est raffermi.
C'est sûr.

vendredi 18 juillet 2014

Mais euuuuh...

J'ai fini une deuxième petite aide de jeu pour créer des personnages avec des super-pouvoirs mais au hasard.
J'avais comme projet de pouvoir réutiliser le matériel que je préfère, Super-Héros, dans n'importe quel autre jeu.
Là, c'était surtout le fait de donner à des personnages ordinaires (enfin si tant est que les héros en jeu de rôle sont ordinaires) un plus avec une capacité.
Ou alors de créer des Vigilants avec 1 capacité choisie et 2 tirées.
Ou des costauds, avec deux capacités choisies et 5 tirées.

Ca donne assez bien.
C'est marrant, en plus des pouvoirs qu'on achète pour son concept de personnage, d'avoir des trucs pas prévus.
Du genre, le Destin sonnerait pour moi, par exemple, j'aurais le concept :
- Crise de la quarantaine, acteur amateur, écrivain sur le retour : 12, Résistance et Armure (pas mal, mais ne me servirait à rien dans la vraie vie) ou 21, Athlétisme de niveau surhumain et esquive surnaturelle des projectiles (mais pas des patates au corps à corps) (Pas franchement non plus un besoin).
Ma femme, ça serait :
- Assistante commerciale, envie de se casser de son job : 13, Champ de force (utile pour les gens embêtants ou pour soulever des trucs lourds) ou 31 (avec un flip flop), Soins (guérison des maladies, soigner blessures handicapantes), ah, bien pratique.
L'idée, c'est qu'est-ce que des individus feraient de ces pouvoirs soudain tombés du ciel ? Surtout si pour extraordinaires qu'ils soient comme pouvoirs, ils ne servent pas forcément dans la vie de tous les jours.

J'ai aussi reçu la famille.
Très bien. Le petit m'a fait rire en tombant dans l'eau sans faire exprès.
Dommage qu'ils ne restent pas longtemps mais je vais essayer de les convaincre de ne partir que samedi.

La page du jour :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/dixhuitjuillet2014.htm

jeudi 17 juillet 2014

J'ai rien demandé à la lune...

Mais comme je ne l'ai pas vue bien à cause des nuages :




Et sinon :
- Bien déboité par l'ostéo.
- Bonne soirée avec les gens de la troupe.
- Ma soeur qui débarque un peu à l'improviste, je dois annuler la partie de demain.
- J'ai du mal avec le whisky tourbé en ce moment, je me suis vu jeter le tout petit fond que je m'étais servi.
- La voiture sera enfin livrée samedi.
Quoi ?
Oui, on a acheté une voiture qui a pris la grêle le jour de son arrivée chez le concessionnaire et qui a donc dû aller se faire réparer et connaître un délai de livraison dépassé de plus de 5 semaines.


La page du jour, tiens :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/dixseptjuillet2014.htm

mercredi 16 juillet 2014

Plaf.

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/seizejuillet2014.htm

Je tenais à finir ce fichier.
J'aurais pu pousser jusqu'à 41 archétypes.
Mais, pour les 8 qui manquent, je songerais plutôt à copier mes personnages joueurs.

Les 36 archétypes que j'ai finalisés sont :
 Maître d'armes, Brique, Tank, Immortel, Clone, Blaster, Séducteur, Speedster (Flash), Télépathe, Doppelganger, Vigilant, Sorcier, Chevalier, La Torche (ou l'eau ou la glace), Invocateur, Massacreur, Assassin, Chasseur (Wolverine ou Garou), Iron-Man (Ha ha ha), Change-Forme (Homme élastique boosté), Gadget-Man, Le Vengeur, Le Vampire, le Milliardaire justicier (Batman), l'Acrobate (L'Araignée quoi en gros), Le Soigneur, Le Connecté, La Mort, l'Invisible, l'Ange, Le Voyageur, Le Voyant, le Négamage, Le Champion, le Demi-Dieu, le Maître du Temps.

Bon.
C'est fait.
Je sais d'ors et déjà que "Clone", "Invocateur", "Inventeur" ou "Iron-Man" peuvent faire bien hièche mes braves joueurs.
Le temps est venu pour leurs personnages d'affronter des trucs plus costauds. :)



mardi 15 juillet 2014

Peu, c'est mieux que rien.

Bon.
Une joueuse qui préfère peindre et qui déprime en ce moment. Bien.
Un joueur qui a une fuite chez lui et ne peut pas venir.
Un autre qui est en vacances.
Un dernier qui ne joue plus pour des raisons que je ne comprends pas forcément, avec ses propositions, en plus, mais tant pis...
Conclusion une partie avec seulement deux joueurs cette après-midi (mais je dois avouer que j'aime bien jouer avec deux ou trois seulement, t'as plus le temps de taper dans les intrigues personnelles).
Conclusion, j'ai pu improviser un léger cliff hanger sur une menace à venir et j'ai pu résoudre une intrigue en plan depuis des mois sur la soeur d'un personnage joueur avec une scène dont je suis fier où la soeur et le frère allaient se battre dans la bonne tradition du genre super-héros.
Ca va me manquer de ne pas jouer avant.
Mais qui sait ? Eventuellement un solo ou une initiation avec d'autres joueurs ?
J'ai créé quand même 33 archétypes clés en main sur lesquels il n'y a pas grand chose d'autre à faire qu'à rajouter quelques atouts...
Facile de prendre du monde pour initier :)

La page du jour en attendant :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/quinzejuillet2014.htm

Et quelques photos de dimanche dernier :







lundi 14 juillet 2014

Aubigny

Bide, check, c'est allé.
Achat d'un Michel Couvreur spécial édition qu'on ne peut acheter que sur Aubigny, fait aussi.
Concert de Soldat Louis vu. Pas mal pour l'ambiance de la foule. Moi, par contre, mon oreille et mon cou me rappellent que ce n'est pas un truc à faire plus d'une fois par an.
Merci à Nathalie, Loïc, David et Laurent qui sont venus avec nous.
Ce fut une bonne après-midi.

La page du jour. Avec d'éventuels spoils ou pas pour cette aprèm.

dimanche 13 juillet 2014

Un manque certain.

De santé.
Mais bon... je ne m'étale pas dessus.
De jeu de rôle.
Mais encore bon... les gens sont occupés ailleurs pendant les vacances.
De théâtre...
Mais là...

Bref.
Page du jour.
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/treizejuillet2014.htm

samedi 12 juillet 2014

Mouais.

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/douzejuillet2014.htm

Pas certain d'avoir eu une grande journée.
Mais eh.
J'ai mangé, je me remets.
La lune est pleine, ma coupe aussi.
J'ai dit ce que j'avais à dire au médecin de la CPAM. Il faut que je me fasse licencier pour raison de santé ou à l'amiable et puis c'est tout.
J'ai un an pour être totalement libre.
Ensuite ?
On verra.

vendredi 11 juillet 2014

Ouais ouais...

Ouais, ouais.
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/onzejuillet2014.htm

J'ai le froid en vrac, ouais, ouais. Deux bières et mal au crâne.
Tu va te reposer mon ami.
Tu vas te reposer.
Tu expliqueras aussi aux médecins de la CPAM pourquoi tout ce qui est autour de toi est arrêté depuis un an.
Oui, tu feras ça.

jeudi 10 juillet 2014

Le mec qui mélange.

J'ai mixé deux scénarios courts d'horreur, les cavaliers de l'Apocalypse, Cathulhu, un scénario moyen du commerce, le genre super héros pour faire une initiation ce soir.
Et je pense que ça a marché.
Qui sont les personnages joueurs ?
Des démons ? Des anges ? Des types manipulés ? Des rêveurs ? Des chats ? Des masques de Nyarlatothep ?
Allez savoir.


La page du jour :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/dixjuillet2014.htm

mercredi 9 juillet 2014

Pas de blues.

Parce que répétition pour autre chose ce soir, plus choix de 5 minutes d'un texte pour un autre projet qui consiste à lire 5 minutes d'un livre. J'ai choisi l'Iliade, mais la version que j'ai est un peu pompeuse, et franchement, du coup, c'est dur de faire un choix. J'attends de recevoir quelque chose de plus tranquille avec des noms comme on les connaît en français. Ca sera soit la mort d'Hector, soit la rencontre Priam et Achille.

Pour pas avoir le blues, passer à autre chose.
C'est comme ça.
Avaricum, ils ont des bonnes troisièmes mi-temps pendant les vacances, comme groupe par contre, mais le punch était pas mauvais du tout.

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/neufjuillet2014.htm

lundi 7 juillet 2014

ben tiens

Le chat a pris l'habitude de me rejoindre un peu la nuit. Il dort sur son fauteuil.
Moi, j'aurais bien aimé rester à la pizza partie et à l'apéro d'après marathon, mais eh, déjà que je sors presque tous les jours de la semaine encore.
On va dire que ça ira, hein...

:)
La page du jour, tiens :

Le marathon ?
Si j'ai un coup de blues d'avoir fini ?
Pour la première fois depuis des années, non. Parce que j'ai autre chose derrière.
:)


dimanche 6 juillet 2014

Ouais, ouais...

Les enfants ont fait n'importe nawak. Prochain pestak auquel je participe avec eux, on donne dans le plus simple, c'est évident.
Gros enthousiasme mais foutage de gueule de certains parfois, à tel point que je me suis laissé aller à employer le mot en public, la honte.
Pas grave. On a fait comme si c'était le jeu.
Un magnifique réussi, un moyen.
Pas grave.

Superbe texte que Grand Peur et Misère du troisième Reich ce soir.
Superbe.
Et gageure.
La quantité de texte que certains ont eu à apprendre était proprement bluffante. Bravo à eux.

La page du jour, avant d'aller se coucher, tiens. Il est tard, mayrde.

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/sixjuillet2014.htm

samedi 5 juillet 2014

Où sont mes yeux.

Fort grand mal à lire du papier.
Journée passée trop vite.
A quoi faire ?
Les courses pendant le match, le silence après le match, le quartier mort avec la disparition de la France en coupe du monde.
Une assiette remplie d'escargots et transportée deux cent mètres plus loin.
Une prise de tête sur mon propre texte pour ne pas avoir le trou de mardi et une correction que j'aurais dû valider depuis longtemps, je change une phrase d'endroit, mais c'est bien plus logique comme ça.
Une partie nécessaire de Jeu de rôle en dépit de l'immense fatigue pour se détendre sur d'autres sphères et écrasé de fatigue.
Trois nuits à quatre heures ou pas vraiment plus, pas bon.
Mon neveu qui a eu son bac.
Une déception qu'ils ne viennent pas voir la pièce mais pour le coup, c'est vrai qu'elle n'est pas tout public.
La balade de la chienne sous une pluie battante.
La lecture sur pc (y a que là que j'arrive à lire aujourd'hui) des règles de la dernière mouture de DD5.
Où sont mes yeux ?

La page du jour, allez.

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/cinqjuillet2014.htm

Un petit coup au moral sur le fait que la chienne ait un souffle au coeur.
Mais bon.
Hein.
On peut vivre vieux avec, c'est pas le souci normalement.
N'empêche. J'aurais aimé tant qu'à prendre un bâtard avoir le modèle résistant :)

vendredi 4 juillet 2014

Bonne journée.

Bonne journée.
Visite de Jérôme que j'avais pas vu depuis longtemps et qui m'a offert un pitin de cadeau d'anniversaire. Faut qu'on se fasse un week-end cet été.
Rattrapage de la journée d'avant en mode panique le matin pour monter une idée qui le fait pour pouvoir utiliser les éventuelles erreurs des enfants et en faire quelque chose de drôle.
Le truc, c'est l'impro. Improviser en plus de jouer. Se servir des erreurs pour faire rire.
On a eu une idée de génie (elle me trottait depuis le début) de scinder le pestak en deux.
Et j'ai été bluffé sur scène avec eux.
Les gamins ont été naturels, peu importe les bugs, tout passait puisque on faisait croire qu'on était en répétition générale avec un public imaginaire...

Je n'ai pas eu le temps de prendre des photos, ce sont celles de l'année dernière, mais elles vont :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/quatrejuillet2014.htm

J'ai adoré l'intrigue d'Anouilh du voyageur sans bagages, mais il y a une erreur pour moi manifeste de l'auteur dans le traitement de certains personnages féminins qui sont un peu gnan gnan. J'avais remarqué ça dans le bal des voleurs. La femme amoureuse, il y a un côté trop bambi ou bisounours, tout comme dans la manière d'exposer certains des éléments de l'intrigue chez Anouilh jeune, mais après tout, être didactique permet au moins de ne pas se paumer dans l'intrigue.
Du coup, je préfère pour l'instant notre pièce cette année, non pour l'intrigue (franchement pas), mais pour la dimension psychologique de certains personnages.
Le voyageur sans bagage à la moulinette de l'écriture de Koltès, ça aurait été le pestak absolu (j'adore le thème de l'amnésie).
Bonne soirée en tout cas : comédiens à fond, super décor et lumière.
J'ai juste été déçu de ne pas mieux voir un comédien que j'aime beaucoup lors d'une scène où il était caché un peu par un élément du décor sans doute pas mis assez à jardin.
Si je n'avais pas été malade, je l'aurais vu deux fois.
J'attends avec impatience samedi pour finir le pestak des enfants et voir le Brecht pour savoir le pestak que j'ai préféré cette année dans le marathon.
Ce qui m'a fait me poser la question également : quels pestaks je voudrais vraiment rejouer ou jouer dans ceux que j'ai déjà vus ?
Le Communisme raconté aux malades mentaux en un (ça aide d'avoir aussi le rôle principal, c'est sûr).
Les dix petits nègres.
Les sorcières de Salem.
Un petit jeu sans conséquences (où je n'étais pas mais bon, justement, c'est le jeu)...
L'Idiot reste à part, c'est mon rôle le plus puissant. Mais la longueur de la pièce mériterait un tranchage dans le vide de certains rôles et de certaines parties pour ramener la pièce à une durée plus raisonnable pour tout public (c'est à dire personne qui se barre au bout de deux heures).



jeudi 3 juillet 2014

Ouille.

Ouille la répétition avec les gamins. Ouille, ouille. On a décidé de scinder leur spectacle en deux.
A leur niveau de jeu, on ne peut pas imposer cela 40 minutes au public et il y en a deux ou trois qui ne tiennent pas en place.

Ouille, le vétérinaire ce matin, la chienne a un souffle au coeur. Bon, en soit, c'est pas forcément si grave, mais faut surveiller qu'elle ne tousse pas après l'effort, sinon c'est un traitement à vie.

Ouille, fin de campagne de près d'un an de jeu, deux morts sur les cinq personnages. Un peu triste d'avoir vu crever le prêtre et le guerrier. C'est la gnomesse, l'enfant voleur archer et le barde beau gosse qui s'en sortent.
Je dois avouer avoir eu de la moule aux jets de dégâts sur la fin sinon, c'était tous les persos qui crevaient.
Rhoa. Ca fait bizarre de finir. J'aurais bien continuer une autre campagne avec les mêmes persos, mais avec deux morts dans un style de jeu où ils ne reviennent pas à la vie, c'est plus raide. Quitte éventuellement, remarque, à proposer une suite quelques années plus tard mais avec moi en maître de jeu où il serait éventuellement possible de considérer un retour des héros pour sauver à nouveau une cité d'un péril sans nom.



Ouille, pas assez dormi.

Mais pour le reste, merci aux parents de ma femme d'être venus et pour tout ce qu'ils ont fait.
Merci aux enfants quand même parce que bon, c'est quand même une aventure humaine, qu'il a fallu trancher mais que je suis persuadé qu'on peut rebondir sur le fiasco d'aujourd'hui en faisant une impro au début et en montant le pestak comme si c'était normal qu'il y avait des foirades...
Hu.
J'ai récupéré aussi les textes du théâtre avaricum pour les quais de Ouistreham sur lequel je suis débauché pour remplacer un comédien manquant. Temporairement.

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/troisjuillet2014.htm

mercredi 2 juillet 2014

Un loupé, une assurance.

La page du jour, allez :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/deuxjuillet2014.htm

Bizarre, j'ai eu un blanc que j'ai jamais, quoique si, une phrase me pose problème dans ce que j'ai écrit.
Quelques secondes de silence avant que le cerveau fatigué ne brode et n'enchaîne ailleurs pour se rattraper.
Le reste de la pièce un peu comme le Bal des Voleurs, une légère sensation d'être extérieur, un peu absent.
Changer de costume, de personnage, ça occupe, t'es concentré là-dessus et puis aussi sur les changements de décor.
J'ai eu l'impression de mettre la machine en route pour fonctionner efficace mais pas d'être les rôles.
Un léger doute plane aussi toujours sur la manière de jouer la scène du parc.
Mais voilà, je sais que si je loupe, je me rattrape, tant pis pour les quelques secondes qui ne se sont pas forcément vues. Et surtout, j'ai eu l'occasion d'improviser un ou deux trucs comiques en plus histoire de faire rire un peu plus. Parce que la pièce fait pas tout le temps marrer.
Je déconseille le mélange bière chaude, lait chocolaté et pomme en temps ordinaire, mais y avait que ça de dispo dans mon rôle.
Non, la communion, j'ai plus eu l'impression de l'après.
C'est sans doute parce que la soirée a été un peu double, j'étais en coulisse avec les ados à observer leur travail et leur résultat et à espérer que tout se passe bien (ce qui fut le cas).
Puis ensuite, il a fallu changer de casquette, redevenir comédien.
Des images que je conserve de la soirée ?
Attendre dans les coulisses pour les ados.
Aider l'un d'entre-eux à enfiler sa chemise.
Commencer la pièce dans le noir avec la lampe.
Me planter comme un gland quelques secondes, puis me rattraper.
Me retrouver avec une seule chaussure et devoir paniquer pour en trouver deux autres.
Ne pas avoir un fou rire en regardant Aurore pendant une scène dramatique où on était en statues.
Mon con de tee-shirt rien que du muscle sur mon corps peu athlétique et gringalet en ce moment : se foutre de soi-même, c'est important.
Jouer avec Astrit en Statue.
Ma femme plantée à côté de moi lors de mon plantage qui m'a finalement bien aidée en se levant trop tôt, ça a permis de meubler le silence.
Réutiliser un horrible lait chocolaté dans des scènes de bar. C'est pas bon, mais ça a fait rire.
Découvrir qu'on peut tout absorber sur scène. Oh oui. En particulier trois trucs que je ne tolère pas : le lait chocolaté hyper sucré, la bière chaude et la peau des pommes.
Une discussion avec Jenny sur les bobos et les incidents des deux premiers jours du marathon.
Une discussion avec un des techies, Philippe ?, au sujet d'alcools et de vins.
Une petite tape sur l'épaule à Johan, avant dernière scène qui me confie que sa voix est au bout.
Sentir que le groupe est soudé, mais ça, c'est pas un moment, c'est tout le temps.
Enfin, bref.
Merci à toutes les personnes présentes et aux amis ou camarades qui sont venus.

mardi 1 juillet 2014

Ce que je dis, c'est d'la merde :)





Post pré pestak, ben tiens. :)

Répétition générale.

Y a eu quelques moments de solitudes dans les changements de plateau où c'est pas moi l'handicapé qui aurait dû déplacer certains trucs mais où je me suis retrouvé tout seul ou presque à mettre des choses en place.
Y a eu des moments de solitude aussi à l'installation du plateau quand je n'ai rien fait, puisque je ne peux pas forcer, alors pour compenser, je suis allé faire les courses pour les pots d'après pestak.
Y a eu un vrai trac à certains moments, ambiance, comme si on jouait trois fois, et que celle-ci était la première.
Y a eu deux petits couacs, je pense. Mais rattrapés...
Y a eu pas mal de temps passé sur place après une galère de voiture (ayé elle a claqué la batterie de la 306, l'étang, à côté, pour y aller avec le chien, c'est tintin pour l'instant) mais un remorquage d'un camarade m'a sauvé.
Je suis un peu déçu que les adolescents n'aient pas eu les conditions idéales de pestak pour répéter. Mais avec plateau pas mis, moi en retard, la chef qui peut plus danser à la fin... hein.

Toujours est-il que je sais qu'une bonne thérapie, c'est la passion.
Y a pas.
Alors, c'est sûr, mes moments passions sont plus rares dans cette pièce où j'ai en gros multiplié par 1,5 mon temps de parole en rajoutant un rôle et où les choses que j'ai de poignantes à dire sont toutes dites au tiers de la pièce.
Mais y a la passion des autres qui compte aussi et l'objectif de se tirer vers le haut.
Je me sens moins la pression que sur les trois dernières pièces parce que moins de temps sur scène, moins de texte et j'analyse que le trac vient avec l'importance du rôle.
Ch'uis pas sûr d'avoir bien en main le rôle de badaud dans un jardin public que j'aurais aimé faire bien con, mais pas surjoué.
On verra.
Les habits que j'ai choisi pour le couillon, ça aide. Quoique. Ce sont des habits que je peux porter tous les jours l'été.
Le comble étant alors de se moquer de son apparence, forcément.

http://www.lapagedujour.net/juillet2014/premierjuillet2014.htm