La colère

 Hou.
Un truc qui bout facilement chez ma mère.
Et aussi chez moi.
J'ai un peu pété les plombs ce matin sur une connerie parce que je n'aime pas qu'on juge.
Ou du moins qu'on juge en généralité.
On juge tous.
Par exemple, j'ai dû vexer ma mère quand j'ai dit que je jugeais qu'il m'était impossible de regarder des trucs qu'elle regarde parce qu'il y avait des risques de blessés.
Tout comme je ne pourrai jamais regarder Koh Lanta (pas envie de chercher l'orthographe de ce que je considère comme de la mayrde) parce qu'il y a eu des morts.
Mais au final, en posant le regard de la sagesse, tout tue. Tout. Nos centrales nucléaires se font sur le dos de certains mineurs. Le bitume posé sur la route par des types qui vont mal fini niveau poumon, on roule dessus.
Tout est responsable de la mort de ceci ou de cela;
C'est juste que quand c'est médiatique, ben non, j'ai une limite.
Je n'ai aucun jugement moral sur le fait d'aimer le défilé du 14 juillet (c'est beau) en dépit de l'énorme fric dépensé (c'est une vitrine de la puissance de la nation).
J'ai pété les plombs sur une histoire liée à la danse parce que la danse c'est ce qui a fait le réseau de mayrde de TikTok (c'est de la mayrde sur le fléau de l'attention, nos jeunes se font laminer l'attention alors qu'en Chine le temps est contrôlé).
Tout le monde aime danser et reproduire des chorégraphies. C'est universel et il n'y a pas de meilleure danse qu'une autre, tout est question de goût ou de style.
Personnellement j'ai du mal avec le répétitif et  les chorégraphies, ce n'est absolument pas mon truc de faire comme les autres. J'ai besoin que mon corps ne soit pas contraint et devienne juste l'antenne des vibrations de la musique. Une chorégraphie imposée, c'est pour moi ne pas écouter son corps mais le facteur d'adhésion au groupe.
Je préfère écouter mon corps.
Et mon corps m'a dit que j'étais un brin en colère. C'est ma mère qui a pris la goutte d'eau qui a fait déborder mon vase.
Le dernier litre a été rempli par le fait que bon, les vacances, c'est très bizarre comme situation affective ce que je vis au niveau des vacances. Je m'étale pas, mais ça ressemble de la part de Solène à du polyamour acté. Je l'aurais moins vu de l'année que son partenaire d'amitié avec qui elle est en vacances.
Et la voiture, et la vie qui augmente, et plus de kiné, et plus de théâtre et d'autres contrecoups.

Je suis en colère de souvenirs ravivés.
J'ai un peu laissé partir tout ça dans l'océan.
Faut que j'y retourne pour continuer la thérapie et atteindre le niveau de n'arfoute dont j'ai besoin.
Ma seule attache absolue devrait être mon fils, les liens plus profonds la famille ou celle qu'on se fait.
Et ne pas oublier, ne jamais oublier, que l'attache encore plus absolue qu'avoir un fils ou des enfants, c'est de savoir quoi faire des sentiments qui parfois nous submergent.
 
L'océan.
Laisse couler la colère ou d'autres sentiments en le regardant comme tu regarderais de vieux amis.

La colère de l'océan et le calme.
Je contiens tout cela.

Ma mère a payé mais elle ne paiera plus.
En plus elle est tombée la pauvre et elle a dû avoir bien peur.

La page du jour.

Le blog du fils...

La magie qui permet aussi de faire passer la colère.

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L'univers

 Si tu lis l'anglais... Un tirage sans doute sur le mot univers ou le mois de décembre...

Sinon, merci à la magie de l'intuition pour avoir gagné 50 euros à un jeu à gratter.

Merci au fils, à la page du jour et à Solène aussi pour tout ce que ça a apporté aujourd'hui...

Et croyez-moi, reprendre la gym, alors que ta nuit est courte à cause de la douleur, que ta colère est grande de l'abandon mais que tu la transcendes dans l'énergie d'y aller et que tu as à nouveau mal en écrivant ces lignes, c'est bien.

L'épreuve du chien.

 La pauvre, elle est facteur d'agacement.
Mais comme tout agacement, faut pas être con, la cause, c'est soi-même. 
Je suis fatigué, un peu déprimé par l'avoir dans le fion pour ce we, un peu penaud de me retrouver bloqué parfois par des horaires qui empêchent de faire quoi que ce soit (même si bon), un handicap qui se rappelle trop souvent, une insécurité financière qui se rappelle encore plus souvent et j'oublie de regarder le bon.
Mais regardez, en posant les choses, en les nommant, je donne le pouvoir de transformer.
L'épreuve du chien.
Quand je ne m'agacerai plus parce qu'elle ne fait pas caca, j'aurai vaincu.
Aussi simple que ça.

Le blog du fils...

La page du jour de demain...

ET vaincre ce qu'on a encore à vaincre ou dominer ce qui ne peut être vaincu simplement, dominer la manière de le percevoir.

Je suis le chien. Nous sommes le chien. Ou l'escargot. J'ai bien aimé le sauver celui-là... après que le petit l'ait détaché d'un mur... Joie, Résilience, Magie, Empathie, Curiosité, Liberté, Justesse...