lundi 31 août 2015

Test, test, test...

Il y a deux petites choses dont je suis bien fier, c'est deux de mes tableaux sur mon écran.
Idéal pour de l'impro dirigée et pour de la divination. En jeu de rôle, la divination.
En vrai, on fait comme on veut.

Mes braves joueurs ont donc tiré leur destin.
Ça va pas être triste... Oh non.
Il y a quelques combinaisons improbables comme le personnage de ma femme qui a de la magie temporelle, peut grandir de quelques mètres et pourrait être qualifiée de démon.
Il y a un futur monsieur tue tout qui peut tuer à distance, au contact et empoisonner.
Il y a un savant je sais tout agile comme un singe.
Et puis on a un monsieur très vif capable de beaucoup d'actions, d'avoir une chance de cocu et avec un potentiel non exprimé qui pourrait faire la différence.
Et surtout, plane sur l'ombre de la ville, une menace, une partie du pouvoir qui est est corrompu, et lorsque les personnages joueurs utilisent leurs talents, il peuvent infecter sans le vouloir d'autres personnes et filer à celles-ci un des trois pouvoirs qui ne demande qu'à se manifester chez le plus grand nombre de personnes possibles.
Un jeu où t'es pas limité dans l'utilisation de tes pouvoirs mais où ceux-ci ont des risques de créer des gens avec des super-pouvoirs, tous les mêmes, pendant une lune.
C'était pas une idée que j'avais au départ, mais là, je me dis que c'est pas con.
La gueule des personnages joueurs quand, en revenant dans la même ville, ils découvriraient un paquet de morts-vivants tendant vers le vampirisme, de gens capables de filer des maladies ou de type capables de posséder des gens.
Brrrr.
La gueule des personnages joueurs quand ils vont découvrir aussi que quelqu'un qu'ils tenaient pour acquis n'est pas le quelqu'un en question, mais la personne responsable d'avoir donné aux personnages ce pouvoir de contaminer des gens avec les trois capacités bizarres...
Oui, oui oui. Tout ça parce qu'une créature qui voyage dans le temps a été renvoyée dans le temps par un des personnages et que ça a donné au maître de jeu l'idée de faire une suite tordue d'événements...
Je copie colle tout ce que je viens de dire dans mon fichier le Coeur de Montréal, qui est l'objet de la première série de scénarios de cette année. Paf.

Allez. Page du jour, sinon.
http://www.lapagedujour.net/aout2015/trenteetunaout2015.htm

Quoi ?
Non, j'ai passé la semaine pimpin, je donnerai pas plus d'info sur mes bobos, ça ne sert à rien de toutes les manières si ce n'est pas organisé comme il faut.

dimanche 30 août 2015

St Gygax

http://www.lapagedujour.net/aout2015/trenteaout2015.htm

Et je serais tenté de ne pas trop raconter de choses aujourd'hui.
Parce que ce fut assez noir parfois.
Pas noir tout le temps. Mais des remontées sur la nouvelle d'hier que je ne digère pas, en gros.
J'aurais pas dû boire trois bières, ni commander 24 Rochefort 10 (à raison d'une ou deux par semaines, il y a quelques semaines à tenir avec ma belge préférée).
J'aurais pas dû.
Mais... Je fais un deuil d'un état.
Et puis je me suis retrouvé bien seul aujourd'hui : personne pour prendre un verre, ma femme à Tours, toussa.
Grui.
Je remercie l'esprit du Jeu de rôle pour m'avoir tenu occupé et puis les séries de science fiction que sont Defiance (grui, j'ai la sensation qu'ils ne feront pas une saison 4, et bon, c'est pas grave, y a une belle fin pour le coup, mais comme j'ai adoré le show...) et Dark Matter pour m'avoir sorti un peu la tête du pc.
Ah oui.
J'aurais pas dû aller sur Facebook, faut toujours des cons pour te montrer des images de gens morts noyés. J'en ai rien à foutre de voir des gens morts, je veux pas voir de gens morts.
Je déteste ça quand on montre des vraies images, ça me file envie de mettre des beignes.
Putain.
D'ailleurs, je veux pas entendre de nouvelles à la con en ce moment.
Et vas-y le nombre de gens qui ont perdu chaque jour un chat sur un des groupes facebook par exemple.
L'horreur.
Je ne supporte pas le mauvais.
J'ai assez à faire avec moi.
Heureusement que c'est un robinet facile à couper, FB...

St Gygax, priez pour nous, humbles rôlistes.
Je vais essayer d'en mettre plein la gueule de mes joueurs demain après-midi (pas dans l'opposition, dans le respect du scénario et dans l'intelligence des impros :))

samedi 29 août 2015

Recommandé avec A/R

http://www.lapagedujour.net/aout2015/vingtneufaout2015.htm
J'ai pris une patate aujourd'hui.
Une belle patate en apprenant en fait qu'on me dit : reste une mayrde, t'as plus le droit à rien, alors que déjà que c'était pas grand-chose ce que je touchais...
Grui.
J'ai même dû aller me renseigner pour la première fois de ma vie sur les symptômes de la dépression.
Le plus important chez moi c'est la dévalorisation, ou le fait de penser que tu es une grosse mayrde.
Mais je sais que l'origine est en grande partie physique, en partie lié à mes parents et puis aussi  un peu à ma chimie organique.
Je les remets.
Et je commente.
- Une tristesse quasi permanente, avec parfois des pleurs
Alors, non. Mais y a des vagues. Je suis sur le fil du rasoir. La joie n'est pas le premier sentiment au quotidien. Je travaille pour. Je travaille pour...
- Un sentiment de dévalorisation et de culpabilité excessif ou inapproprié
Oui, en gros tout le temps.
- Une perte d’intérêt et de plaisir pour des activités auparavant considérées comme plaisantes
Ça peut des fois. J'ai eu une vague comme ça au retour des vacances.
- Des idées de mort ou de suicide
Oui. Si j'arrête le millepertuis (ça m'embête bien, mais l'handicap te fait parfois tellement te sentir comme une merde, ça a été très bizarre la semaine où j'ai arrêté, très bizarre)
- Un ralentissement psychomoteur
Oui, mais c'est physique.
- Une fatigue (asthénie), souvent le matin
Je lutte contre. A priori, je vais dire non.
- Une perte d’appétit, souvent associée à une perte de poids
Le rapport à la nourriture est compliqué de part mon passé. Mais j'ai bien perdu du poids.
 - Des troubles du sommeil, en particulier des insomnies matinales
Nan. Là, mon vieux. Non
- Des difficultés d’attention, de concentration et de mémoire
Heu. Sur des trucs qui m'intéressent pas, oui, total. J'oublie, je ne fais pas gaffe, je me concentre mal sur les tâches basiques.
Bon. Je suis pas dépressif. Juste déprimé. Et pas en capacité d'avoir une confiance de fou en moi. Surtout que je ne suis pas capable de vaincre certaines limites. Elles me mettent des baffes dans la gueule au moindre faux mouvement. Et la douleur, rôde, sourde parfois, faisant vibrer la corde du " ça pourrait être pire, je pourrais te paralyser totalement ". Je lutte a peu près totalement contre la peur de me retrouver tétraplégique si l'hernie déconne dans le mauvais sens. Mais tout de même. Enfin bref. J'ai pris une claque. Vous êtes une mayrde, monsieur, alors crevez la gueule ouverte. Hum. Heureusement que j'ai pris rendez-vous avec l'assistante sociale. Pour savoir quoi faire et à quoi j'ai le droit :)
Sans dékauner... 


vendredi 28 août 2015

Un écho.

Bon, moi, je m'arrange pas, pour finir ce fichier de 30 pages sur les super-pouvoirs et celui d'une quinzaine sur les vingt-huit mais j'ai imprimé tout pour faire mon nouvel écran en ce qui concerne les résumés (le plus important).
Et j'ai revu et corrigé ma fiche pour mes parties perso.
Comme ça, calé de chez calé pour les prochains mois et années.
J'ai préféré inclure assez d'espace pour caler les correspondances entre trois règles différentes de jeu parce que bon, j'aime bien avoir trois règles différentes de jeu et que la case notes que j'avais foutue sur la fiche, eh ben, en fait, elle servait pas.
Suis je coquin tout de même de préférer m'amuser à pouvoir mixer trois jeux plutôt qu'en créer un (bien que cela ait été fait également, sur du simple et du pas prise de tête).

http://www.lapagedujour.net/aout2015/vingthuitaout2015.htm
La page du jour pourrait être vue sous le sceau d'une petite infortune.
Mais en fait, non.
C'est le contraire.
La contrainte est en quelque sorte libératrice.
Le canal est creusé, les murs sont épais, les sillons profonds, la route pas simple, mais c'est toujours ça, une route, sans vraiment de voies de traverses puisque je ne peux pas les emprunter.
Le seul problème restera sans doute financier.
Le salaire à mi-temps aidait bien.
Mais qu'y faire ?
J'ai rendez-vous avec l'assistante sociale... Et j'attends sagement de savoir quoi faire avec la MDPH.
Grui.
Je crois qu'en effet, c'est pas tant la douleur qui m'a miné, oui, que ce nuage de plomb (plomb, mine) financier.
Pourtant, je pourrais.
Demain, je voulais parler de tout ce que je ne peux pas faire : courir, du sport, lire longtemps, me concentrer plus de trois heures (sauf si je suis absolument passionné, mais je le paye ensuite de toutes les manières).
Mais je ne sais pas.
J'ai passé une bonne soirée avec mon camarade Astrit, sa famille et ma femme. Une très bonne soirée même, si ce n'est ... hum... la légère amertume d'apprendre que certains ne seront pas de la rebelote cette année au théâtre.
Je peux comprendre, en même temps, qu'on puisse se lasser. Le niveau de passion n'est pas le même pour tous. Mais je dois avouer qu'une partie de la passion est liée quand même aux gens. Et je sais, nous savons, que pour nous la meilleure année fut sans doute celle des communistes aux malades mentaux. La putain d'alchimie de groupe qu'on avait eue là.
J'ai encaissé la nouvelle des deux qui veulent faire une pause cette année d'une manière euh, très posée, puisqu'il n'y a rien de plus important pour moi que le fait de faire les choses qu'on aime : vis ta vie et amuse-toi.
Je ne vais donc pas être égoïste à râler ou à me morfondre parce que je me retrouve quasiment tout seul dans les gérontes de la compagnie le mercredi.
Je vais moi aussi trouver le moyen de m'amuser de toutes les manières, même si ça ne sera pas tout à fait pareil...

Hein ?
Je ne t'ai pas adressé un seul mot, esprit de l'Aventure ?
Tu as cru que je ne m'adressais qu'à moi ?
Oh pardon.
Je pensais que c'était clair.
Je vais moi aussi trouver le moyen de m'amuser de toutes les manières, ça voulait bien dire aussi avec toi, non ?
Allez, fais pas du boudin.
C'est moi qui devrais en faire.

Bref. Merci à Astrit, Sophie, leurs enfants et ma femme pour cette soirée.

jeudi 27 août 2015

Chié

J'ai pas vu l'heure.
Chié.
J'ai deux heures qui sont parties dans le warp.
Crotte, crotte, crotte...

Je suis désolé de ne pas rester, donc.
Mais sache, esprit de l'aventure (toi vers qui je reviens) que j'ai bien réfléchi à ce que je suis, ce que je deviens et ce que j'aimerais faire avec toi.
Le Kiné n'est pas là avant début septembre.
Je ne sais pas ce qui m'a fait saigner du nez.
J'ai encore vaguement besoin d'encaisser le 66.
Mais si je n'ai absolument pas fini de rédiger mes aides de jeu (y en a pour deux semaines, au moins, je pense), j'ai fini de le faire pour ce qui ne concerne que moi.
Moi, j'avais pas besoin de plus que me fabriquer quatre feuilles pour un écran.
Zou.

Bonne nuit esprit de l'Aventure.
A demain.

mercredi 26 août 2015

66, 6

Je crois que, sobrement, tout est dit ici :
http://www.lapagedujour.net/aout2015/vingtsixaout2015.htm

Sobrement.
Je pourrais parler de ma fascination pour les taches de sang sur le sopalin, à force que mon nez saigne ce soir.
Je pourrais causer du moment, effectivement, où l'émotion est montée et où j'ai laissé faire, parce que t'as beau te douter, les mots désignent, forment et construisent.
Invalide 66,6, c'est pas la mort non plus.
Dans la connerie de la page du jour, où je lance les dés (j'en ai lancé deux en fait), je suis tombé sur les deux compétences sociales de mon jeu. L'handicap ne m'empêchera pas de développer mes capacités de persuasion et de ce que je veux, associé à ça.
Je regarde le sopalin.
Excusez-moi, âmes sensibles...
Mais je ne peux m'empêcher de penser que ça ferait joli, exposé dans une galerie d'art moderne.
Le fait de créer avec son sang m'a toujours un peu fasciné, depuis un personnage de jeu de rôle, à Vampire, qui mettait du sang dans sa peinture.
C'est un peu comme regarder les nuages.
Tu essayes de deviner des trucs dans les formes.
Je ne suis pas dégoûté par le sang.
Même pas par celui qui coule au fond du nez et descend vers la gorge, perlant vers la glotte.
Le sang, c'est la vie.

Mais bref.
Oui, revenons à cette page du jour, donc...
66,6 %
Et après ?
Après je suis sans doute bien niqué de toutes les manières parce qu'aucun boulot classique ne sera adapté à la condition de mes yeux ou mon bras / dos et j'ai sans doute une certaine rage à ne pas avoir fait reconnaître ce dos en accident du travail.
Je saigne peut-être pour laisser couler les derniers échos de l'amertume.
Et puis c'est tout.
Parce que, le reste de la journée, j'ai été serein dans la mesure du possible. Dans la mesure du possible, j'ai dit.
Ok, y a la fatigue, le sang ce soir, l'incapacité à reprendre la gymnastique et à soulever les choses comme avant quand tu fais tes courses.
Mais je tiens, encore, en pouvoir faire ce que je préfère au monde :)

On remet un coup de pub pour Enrôlés, allez.
Puisque c'est ça qui m'a sorti la tête du cul ce matin.

mardi 25 août 2015

La vague...

Quand le mal de crâne, vient.
Tu prends une vague pour la journée, mon vieux.
J'étais tellement au tas que cette aprem, je me suis réveillé après trois heures de sieste en pensant qu'on était déjà demain.
J'ai toujours aussi tendance à prévoir large dans le frigo.
Eh ben, non, là, c'est pô le cas...
La vague.
L'écume.
Le sable.
S'échouer.
Je vais m'échouer comment demain après trois ans d'arrêt maladie ?
Sans vouloir forcer quoi que ce soit, je sais quelles sont les limites. Et la vague m'a dit vis ta vie et amuse-toi.
Demain, je vais essayer de m'amuser, avec les autres vagues. Celles des douleurs, tu sais.
Ou tu ne sais pas.
On s'en fout.
A force de prendre la mer, il va falloir que je me trouve une barque. Au moins.
Là, je suis sur le sable.
Mais dans ma tête, peu importe. Je vogue déjà.
Même si dans mon corps, pitin.
Je vous passe les détails. Non je te les passe.
Tu donnerais quoi comme nom à ce bateau, ô toi, esprit de l'aventure ?
Astarté ?
C'est un nom que j'ai suggéré hier pour un chat.
Astarté.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Astart%C3%A9

Oui. Pas con.
Allez, la page du jour. Pouf :
http://www.lapagedujour.net/aout2015/vingtcinqaout2015.htm

lundi 24 août 2015

Enrôlés.

J'ai sacrifié la partie de jdr de l'après-midi pour commencer à revoir enrôlés.
Hou. C'est grand.
Mais on a bien rigolé avec ma femme. Parce que franchement, même si la pièce n'est pas censé être comique au premier degré, y a des tas et des tas de trucs qui nous ont fait hurler de rire dedans.
Franchement, y a des scènes où la connerie des personnages est hilarante.
C'est de l'humour noir. Mon préféré.
Et c'est aussi pas que de l'humour, loin de là. 
Merci aux poilus qui nous accompagnent dans l'aventure ma femme et moi.
Je mets aussi le lien de la présentation :

Sinon, ma page du jour cause un peu de mon échec de ne pas avoir mené à bout ce que je voulais cette semaine, parce que les vingt-huit se sont imposés à moi et que je me suis rendu compte que je voulais vraiment tenter de faire un truc super simple et générique d'un côté et capable d'être adapté super facilement à mes jeux fétiches de l'autre.
J'ai la bonne voie. En me basant sur un tableau à 6 lignes et 8 colonnes, j'ai le résumé de tout, en gros.
:)
Et puis, je sais comment parler des vingt-huit en mélangeant les choses avec le théâtre.
Le théâtre. Une pause donc cet été, pour mieux rebondir d'ici la semaine prochaine.
Et, au rendu de ma séance cette aprem avec ma femme : une nécessité pour moi.
Absolue.
C'est d'ailleurs pour ça que je voulais finir en deux semaines ce que j'avais en tête pour le jeu de rôle, pour avoir de quoi penser ailleurs ensuite.

Allez, la page du jour :


dimanche 23 août 2015

Du bruit pour rien.

Je voulais faire un truc vraiment générique d'un côté pour que les règles selon les jeux de rôle soient faciles à adapter.
Eh ben, je me suis planté ces deux derniers jours. C'est parfois trop verbeux, et pas forcément générique (même si de toutes les manières, il s'agit normalement surtout de jouer avec mon aide de jeu a un maximum de trois jeux). J'aurais pas dû partir sur la base de convertir une aide de jeu ancienne.
Mais carrément dépasser le procédé.
J'ai eu la révélation en me baladant avec mon chien :)
Grui.

Quand t'as trop la tête dans un truc, tu vois plus rien.

Sinon, merci à ma femme.
Juste comme ça.
Et un petit souvenir qui brasse toujours un peu chaque année.
http://www.lapagedujour.net/aout2015/karmavingttroisaout2015.htm


samedi 22 août 2015

Les vingt-huit.

Mayrde.
Je suis tombé à faire un autre fichier pas fini plutôt que de finir celui de cette semaine.
Mayrde.
Mais bon, en même temps, il fallait.
Si je veux être calé un peu sa mère sur la durée, il fallait.

Zou :
http://www.lapagedujour.net/aout2015/vingtdeuxaout2015.htm

Je frémis en pensant aux possibilités qu'offrent le tirage au hasard. A partir d'un truc sur lequel tu dois réfléchir (le hasard), tu as des personnages qui apparaissent.
Ruines*, Hacker et Maître des plantes, vous voyez un peu l'écoterroriste qui se dessine là ?
Gruiiii.
Téléportation sans limites*, dommages au contact de porc que tu tues au premier coup et volonté extraordinaire, tu vois l'assassin qui bosse avec l'écoterroriste ? Hu ?
Intelligence surnaturelle, Magie de détection* et Kirati-Utau, tu... Non ? Ah merde, tu sais pas ce qu'est un Kirati-Utau, c'est vrai (là, c'est une spécialiste du contrôle mental)...
Mais là, on voit bien la fiancée de l'écoterroriste et soeur de l'assassin.
Hou.
Le petit family business qui se dessine, là.
Et la petite thématique que j'ai toujours voulu tester : en fait, quand on y réfléchit, faire du mal pour le bien de la planète, c'est pas faire plus de mal que ceux qui font leur bien sur le dos de tous les miséreux, non ?
J'ai jamais compris pourquoi c'est pas la gueule des gros corrompus des marchés financiers, de l'industrie pétrochimique, et j'en passe, que les héros allaient péter dans un univers avec des super-pouvoirs.


vendredi 21 août 2015

Alors, tu vois...

http://www.lapagedujour.net/aout2015/vingtetunaout2015.htm

Mon idée con, pour ma campagne et les scénarios qui vont venir dans les quelques prochaines années, ce sont quelques pnjs, j'ai appelés des gardiens des portes, qui se baladent avec deux dés à dix faces, une tablette, une sorte de petite pierre de pouvoir, et qui vont à la rencontre de quelques personnes ordinaires ou pas pour leur proposer trois voeux...
Enfin trois voeux.
Trois dons.
Les gens, en général, ils ne refusent pas.
Le mec arriverait, là, et me ferait lancer les deux dés sur la tablette, je verrai la pierre fondre à chaque lancer (enfin dans certains cas, la pierre reste, mais t'as le pouvoir quand même, il est juste dans un objet à la place).. et paf.
Je serais capable d'absorber la matière ou l'énergie pour me soigner... j'aimerais ça toucher des trucs quoi, partout. J'irais sans doute à 200 kilomètres heures et quand on me ferait chier, j'aurais les moyen de focaliser une telle énergie dans mes poings ou une arme de corps à corps que j'exploserais la tête de n'importe qui que j'arriverais à toucher.
Le pire, c'est que le mec à la tablette, eh ben, il pourrait revenir un autre jour et me dire : t'es content ?
Nan ?
T'as pas eu ce que tu voulais, hein ?
Et zou, j'aurais mal au crâne, je gerberais la pierre de pouvoir ou elle me tomberait du nez. Je me sentirais tout flappi, et zou, je pourrais recommencer.
Et là, blam.. Je pourrais tirer tout nettoyer avec un rayon d'énergie, je serais super fort (du genre, la tonne soulevée tranquille) et j'aurais un étrange compagnon, bien sympa qui serait assez fan de moi, très fan même et qui m'aiderait dans ma quête.
Le compagnon, lui, il aurait les trois pouvoirs qui m'aideraient le plus. Alors, je verrais bien un sorcier, qui soigne et qui peut téléporter.
Et là, quand le mec avec sa tablette il repasserait, parce qu'on aurait le droit de tirer trois fois... eh ben je lui dirais : ça va merci, mais j'ai mon pote et de quoi faire des déménagements.
Sauf que le mec avec sa tablette il insisterait, alors je lui dirais : d'accord pour retirer ma force et les rayons laser, mais le compagnon, je le garde.
Il me dirait : ah non, c'est tout ou rien.
Ah merde.
Et là, eh ben je recommencerais. En espérant que le compagnon reste au moins un peu dans les parages.
" Pas sûr, il n'existe pas vraiment : tu l'as créé pour t'aider" me ferait le gars à la tablette.
Der des der, pouf, je relance et me voilà Gardien des portes (ah pitin, le pouvoir le plus porc de la tablette), Inventeur de Génie (ou technomage) et avec la capacité de changer de forme, pouf en n'importe quel animal même magique...
Ah la la la.
Tu parles que le troisième tirage était mieux cong.
C'est quoi Gardien des portes, au fait ?

Il y a des gens, spéciaux, peu nombreux, chargés de veilleur sur les failles, les portes, les déchirures dimensionnelles. Les gardiens des portes sont de cette nature. Ils possèdent les capacités suivantes : riche (l'argent afflue), domaine super protégé quelque part isolé, réseaux de contacts influents avec le monde dans le milieu des arcanes, immunité à la peur (santé mentale supérieure), +2 en Arcanes, +1 dans les attributs Charisme, Volonté, Logique et Intuition et une Essence supérieure (8), donc le potentiel d'apprendre plus de choses. Ils peuvent se téléporter dans n'importe quel endroit de la planète qu'ils connaissent ou ont étudié (jet à -2) en utilisant une porte (physique) mais généralement, ils se retrouvent là où le destin les attend. Ils ont tous en leur possession trois objets : une arme enchantée (dommages +1D6, perce armure 10, +2 en combat), une amulette de protection (5 immunités, variable selon l'endroit où ils voyagent) et un anneau qui leur offre 5PP au choix qu'ils peuvent changer à minuit, le mardi soir.
C'est beaucoup, oui. Surtout si on rajoute que les Gardiens ont le talent Immortel s'ils se trouvent à moins de 24 mètres d'une porte (ils se réveillent quelques heures plus tard dans leur manoir).Le chiffre 5 est important pour eux. Lorsqu'ils dépensent un dé Joker, ils récupèrent le dé s'ils font 5 avec le dé joker.Au deuxième tirage, vous vous dire, rha, être gardien des portes, c'est bien l'équivalent de deux tirages. Oui, c'est vrai. Vous gagnez automatiquement Médium.
Tout ne va pas sans contre-partie. Vous recevez des ordres et des messages, des articles de presses soulignés qui vous indiquent la route à suivre pour combattre des horreurs. Vous êtes de tous les coups pour combattre les entités extérieures cthuliennes ou associées et vous avez toujours un paquet de chats à devoir vous occuper car en plus vous êtes potes avec un nommé John Ghost, disciple de la Déesse Bastet, gardienne du livre du temps et de l'espace.

Au troisième tirage, vous avez accès à la super-sorcellerie (5) et l'anneau est un focalisateur permettant de stocker 10 PP.

Ah pitin.
John, c'est un livre de règles qu'il se balade, en fait ?
Hu.
Mais bon.
De toutes les manières, je prends.
Heu, je prendrais.




jeudi 20 août 2015

Rouge.

http://www.lapagedujour.net/aout2015/vingtaout2015.htm

Un reportage sur les renards et un chapitre sur une fonction de leur pupille m'ont fait considérer une éventuelle raison à mon daltonisme.
Du fait que j'ai une tendance à ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/Myosis

Ça ma fait comme un flash.
Et si une partie de mon manque de définition des couleurs était liée à cette chose.
Quand une pupille ronde est serrée, elle perd de la vision des couleurs.
Hum.
Rouge.
J'ai jamais vu le rouge dans un rêve aussi net que ça hier soir.
Je vais méditer sur les couleurs plus belles les yeux fermés qu'ouverts. 

mercredi 19 août 2015

4 jours, pas deux.

http://www.lapagedujour.net/aout2015/dixneufaout2015.htm

Mais le bout sera tenu.
Je reste pas.
Mes yeux ne lisent plus.
Gros poutous mon John.
Encore deux jours sur mes ch'tits mutants. Et blam, j'ai ma réserve pour jouer des années :)

mardi 18 août 2015

John.

En faisant jouer dimanche (j'ai pas fait le résumé, d'ailleurs), je me suis dit lorsque John Ghost cherchait des informations pour les personnages joueurs, que bien taré comme était John, il pouvait en fait les chercher sur un bouquin de jeu de rôle. Et de fait, ça fonctionnerait. Une sorte de mise en abîme.
John qui était rôliste dans sa jeunesse et qui finalement, eh ben, a trouvé un graal à certaines réponses dans la forme d'un livre de jeu de rôle.
En pensant à ça et à mes commentaires dans la page du jour (ceux qu'on voit en passant la souris sur les images), eh ben je me suis dit que ça serait bien de donner un nom à l'esprit de l'aventure.
Surtout que hier, j'ai fait des recherches sur le mot jonesing et jones, avoir une envie folle d'un truc, lié plus ou moins à une addiction.
Sous le sceau de mes addictions, de l'addiction à s'oublier un peu, jones, john... hum.
John.
Ouais, ça te va comme nom ?

Hu.
Bien sûr que ça te va.
Je te donne pas de nom de famille.
Sinon, je serais tenté de dire blogspot ou espritdelaventure ou bullshitIdontexistgofuckyourself.

Ah la la.
http://www.lapagedujour.net/aout2015/dixhuitaout2015.htm

John.
https://fr.wikipedia.org/wiki/John
T'as vu qu'il y a un John Martyr ? John Rigby.
https://en.wikipedia.org/wiki/John_Rigby_(martyr)

C'est un peu con d'être un martyr, non, tu crois pas ?
Mais je ferai peut-être un scénario dessus, du coup. Mourir pour sa religion, ça m'a toujours intrigué.

lundi 17 août 2015

Quoi ? Deux jours encore ?

http://www.lapagedujour.net/aout2015/dixseptaout2015.htm

Oui.
Je veux que ce que j'ai pondu ne souffre pas le moindre doute dans ma tête.
Après beaucoup de discussion dans le dedans de moi, j'en ai conclu une chose.
Tant que c'est pas fini, c'est pas fini, mon vieux.
Et j'ai dû revoir deux ou trois petites choses.
Il ne reste que les pouvoirs à vraiment finir.
J'aurais sans doute mieux fait de traduire directement le fichier à ma disposition.
Mais légalement, c'est moyen. La dispo est en anglais, pas en Français.

Je remercie, cela dit, mes joueurs de cette après-midi pour le triple parfois niveau de jeu auquel ils ont été confrontés.
Ma femme avait trois de ses personnages dans la même pièce : celui de Necessary Evil qui s'incarne à la code quantum dans celui de Cthulhu qui possède une partie de l'énergie cosmique du premier et le chat que ma femme a joué à Cathulhu qui fut réceptacle ou possesseurs des deux autres personnages.
Mais ça, encore... Le vrai bonus intéressant, c'est ce que font des personnages d'un don qui leur est confié ou de leurs capacités de conversation.
Et là, du sans faute.

Rien à dire. Un scénario qui roule parfaitement servi avec des opportunités qui auraient pu faire faire un grand bond au scénario.

Ah la la.
Je pense à ma femme qui m'a dit de me coucher tôt.
Merde, loupé.
Et je sais que demain je serai réveillé comme ce matin par la douleur.
Mais il reste plus que deux jours.
Théâtre ensuite. En lecture.


dimanche 16 août 2015

Nan, là, j'atteins le bout.

http://www.lapagedujour.net/aout2015/seizeaout2015.htm

Encore une journée, je pense, pour refinaliser des petites choses et totalement adopter le fait d'utiliser le système le plus simple pour quand il y a de l'action et des pouvoirs.
Trop compliqué, parfois, de traduire des armures ou des dommages dans un autre jeu, sans pratique sur le terrain, à force de quelques séances.
Mais pause demain.
Demain, je fais jouer.
Et ils tireront un pouvoir.
Et ça sera pas gagné, je vous dis.
Y a des trucs, on se dit...
J'ai eu une idée à la con pour lier le pouvoir de possession avec un autre pouvoir.

Quoi ?
T'es pas là ?
Je me doute.
Si tu pouvais autant ne pas être là que les douleurs.
:)
T'aimes pas les pouvoirs que je t'ai tiré dans ma page du jour et que tu pourrais avoir ?
Ah ben mayrde.
Moi, ça serait téléportation que j'aurais si j'étais un personnage dans ce que je fais jouer. Et si le génie m'accordait deux autres capacités au hasard, ça serait : Médium (voir à distance, le passé, le futur) et une super intelligence avec le fait de parler et lire toutes les langues. En plus de se téléporter. Mais pourquoi la vie n'est-elle pas plus un jeu ?
Et j'ai un nain, demain, qui va se retrouver avec Régénération (Immortel) !!!
Grui.
Et il y a un personnage non joueur spécial dans le scénario (lui, il a le droit à deux pouvoirs), et il pourrait se payer :
Armure et Sens du Danger.

Voilà.
C'est bizarre, ces trois pouvoirs que j'ai tirés, ils ne sont pas loin d'être mes préférés de chez préférés (j'ai toujours été fasciné par la téléportation, la grosse intelligence et parler plein de langues et par ce qu'il y a derrière le voile).
Je rajouterai un personnage qui a tout ça a un moment. Heu. Si remarquez, j'ai déjà. C'est mon personnage non joueur fétiche qui a donné le nom au fichier sur lequel j'ai bossé.

C'te bazar, quand l'auteur rejoint sa création virtuellement :)


samedi 15 août 2015

Obamonvieux.

http://www.lapagedujour.net/aout2015/quinzeaout2015.htm

Tout y est.
Même le lien des conneries qui ne concernent que moi sur lesquelles j'ai bossé pendant la semaine.
Il ne me reste plus que deux fichiers concernant les pouvoirs des 28 et un tableau de création au hasard pour tirer jusqu'à 50 pouvoirs et...
Et quoi ?
J'attaque un vrai écrit.

:)
Barack Obama clamsé pitin.
Vraiment ça m'a fait drôle, mon vieux.
Allez, c'est pas dit que la semaine prochaine je te cause autant dans mes pages du jour. J'aurai peut-être l'occasion de plus te causer ici :)

vendredi 14 août 2015

L'Australie...

C'est bizarre d'y revenir si souvent et d'avoir ces étranges récurrences sur le fait d'emménager dans des lieux inconnus, dans une nouvelle maison, de devoir trouver de nouveaux repères et de nouvelles marques.
Enfin.
Non.
Pas si étrange. Je vois bien que je suis au bord d'une sorte de bascule. Un monde s'est fini, un autre est en train de commencer. Les vacances apprennent ça.
Vis ta vie, et amuse-toi.
J'ai vécu ce que je voulais cette semaine en finissant des trucs que j'avais laissés en plan.
Bon, j'ai une aide de jeu bizarre, c'est sûr, parce qu'elle ne crée pas de règles de jeu en soit. Ceci dit, j'aurais sans doute pu rajouter un chapitre ou deux pour expliquer la démarche de la chose et en quoi j'ai phagocyté un système de règles lourd pour en faire quelque chose de simple.
Mais ça, c'est pas ton problème, pas vrai, esprit de l'aventure.
Déjà que la page du jour explique que j'ai passé la journée sur un truc que je voulais résoudre depuis des années et que j'ai constaté, qu'en fait, j'utiliserai peu la chose...
Mais passons. Disons que je viens de créer la base d'un écran de jeu universel. Enfin, deux des trois volets que je pourrais utiliser, dirons nous.
Finaliser un écran universel.
Oui, voilà. Pas une aventure de fou, bien sûr. Mais ça sera toujours ça.
Et si je n'ai voyagé que dans ma tête aujourd'hui (merci à mes camarades de la partie de jeu de rôle, mon paladin est bien content d'avoir enfin pu retrouver sa fiancée, même si elle a connu des tortures immondes), ce n'est pas grave.
Cette Australie, ce matin. Et ce rêve des étoiles dans ce reportage...
Et les portes de l'imaginaire qui s'ouvrent, toujours, plus grandes.
Je verrais bien une porte s'ouvrir et un individu me prendre par la main et me dire : viens, suis-moi, j'ai quelque chose à te montrer.
Et là, derrière la porte.
Ouais, c'est pas pour rien qu'une de mes premières aides de jeu ou que des choses que je voulais écrire s'appelaient « derrière la porte jaune ».
La Porte, c'est quand même le premier pas vers l'aventure quand tu la prends, pas vrai, mon gars ?
Petit moment.
Rha.
Je viens de tomber sur mon aide de jeu « Derrière la porte jaune ».
Je sais donc à quoi je serai occupé demain avant de me lancer dans le théâtre la semaine prochaine.

Ah oui.
La page du jour :

jeudi 13 août 2015

Cher.


T'as vu la dernière photo sur ma page du jour, esprit de l'aventure ?
Hu ?
30 % de chance que ça m'aille leur truc. Et le prix ?
Un jour, je me paierai un truc comme ça. Ou, un jour, j'espère que ça sera moins cher.
Ça me plairait de voir les couleurs de manière plus précise et organisée...
Je sais bien que ce que je vois est sans doute plus fade que ce que voient la plupart des gens, et encore plus avec le fait que j'ai les lunettes de soleil sur les yeux tout le temps.
Je me serais bien offert le niveau 2 de correction solaire chez eux, pourtant.
Je vais enquêter.
Ça serait quand même une sacrée aventure de pouvoir mieux distinguer des mauves de violets ou ne pas se planter entre des verts et des marrons ou de ne pas voir parfois mon chien un peu vert.
Non ?
Ah moins que la plus grande aventure ne soit de pouvoir rentrer dans ma tête ?
Rha.
Bref, elles sont chères ces lunettes là. Tu ne connais pas quelqu'un qui pourrait juste me les prêter pour savoir si ça marche bien ?
Hu ?

:)

mercredi 12 août 2015

Nan, rien de rien...

http://www.lapagedujour.net/aout2015/douzeaout2015.htm

Non, tu n'en sauras pas plus.
A la limite, esprit de l'aventure, je peux te donner la conclusion de la soirée : oui, j'ai bien fini le rapport avec les runes pour la création de personnage.
Oui.
Sans tirer une rune forcément d'ailleurs.
Et comme je m'étais déjà fendu d'une aide de jeu sur un D100 où on peut tirer 100 choses liées aux runes, eh ben, ayé, je suis calé.
Gros bisous.
Je reste pas.
J'ai mal au dos, tu penses bien.
Plusieurs heures sur le pc pour ce genre de couenneries :)

mardi 11 août 2015

Là, je te dis tout de suite, c'est informel.

Mais je viens d'effacer tout ce que je t'avais écrit.
Et pour cause.
Je viens de passer une heure et demie à te parler dans les pages du jour.
Tu m'en voudras pas si je reste pas ?
Fatigué, je suis.
Pas assez dormi.
Pas récupéré du manque de sommeil.
Pas récupéré du bobo le dos.
Et toujours un peu brassé avant d'aller encore une fois chez l'ophtalmo (les fonds d’œil, j'en ai marre)


Quoi ?
T'en voudrais pas plus, quand même, non ?

lundi 10 août 2015

Esprit (de l'aventure?)

Plus de jour ? Ou jour 1 ou 10 août...

Tu tapisses les ombres de la nuit...
Tu glisses en silence, étend ta main.
Tu prends le sel de vie et marche seul.
Tu laisses mourir la lumière blanche.
Tu sais bien que, par trop, elle aveugle.
Tu n'entends pas les pleurs des meurtris.
Tu ne peux porter le poids du monde.
Tu passes sans bruit à côté de moi.
Tu ne me souris jamais et pourtant, et pourtant...
Je sais que tu m'aimes comme un...
Comme un quoi ? Qui suis-je pour toi ?
Oui, je sais... un peu comme un fils.
Ou mieux... comme un disciple.
Tu glisses en silence, me salue de la main.
Déjà le voile se referme, te voilà parti.

Ah ben oui mon gars. Le retour. La réalité écrasante du retour et de quelques-uns de tes démons.
La réalité écrasante d'être finalement enfermé dans un univers trop petit pour toi, dans l'espace, s'entend. Et tu comprends pourquoi tu aimes tant t'échapper dans le jeu de rôle, le théâtre, quelques créations écrites ou les séries télé.
Alors, oui, mon gars, on est bien rentrés (quoique je ne vois pas comment j'aurais pu rouler une demi-heure de plus, la douleur devenait si intense que je ne pouvais plus réprimer des grognements).
Et alors oui, mon gars, pour finir en beauté, paf, jeu de rôle, mais particulier, avec plusieurs décisions prises : vraiment se conforter à garder une seule fiche de personnage universelle (et ses 12 compétences), intégrer sans me prendre la tête tout ce qui me semble intéressant de mon petit multivers personnel, ne pas hésiter d'un scénario à l'autre à changer la manière de lancer les dés (j'ai mes préférences, mais je peux comprendre celles des joueurs), rendre hommage à l'auteur dans la semaine qui vient (c'est le seul scénario qu'il ait jamais publié), faire jouer toutes les semaines en août, faire revenir quelques personnages fétiches, mettre si possible de la poésie tout autant que de l'humour, de l'esprit de l'aventure et de la « magie »...

Je te laisse avec deux liens.
Le premier pour des idées de scénarios.

Le second, parce que c'est comme ça chaque jour :)

Quoi ?
S'il y a un risque que les gens prennent au premier degré ce que j'écris ?
Ah ah ah ah...
Au premier degré.
Sans déconner.

dimanche 9 août 2015

Un air de Montréal

Jour 20...

Hier, j'ai été déçu par la peau de chagrin que le jeu de rôle est devenu dans les boutiques du triangle d'or, mais j'ai pu néanmoins trouver un scénario intitulé Horror's Heart dont l'action est sise à Montréal et dont les protagonistes (Lavoie) sont étrangement un mélange dans le nom de famille des deux familles du Québec que j'ai créées pour des scénarios (Langlois et Laville) et dont le chef de famille porte le même prénom que notre maître de jeu de la campagne la plus pulp qu'on ait pu mener (sans compter que j'aime faire jouer des millionnaires – le fric m'apparaissant comme une motivation plutôt chiante pour faire des scénarios et un encombrement bien trop fort dans la vie réelle pour que ce soit le cas en jeu de rôle).
Après m'être couché tard, avoir baladé mon chien, et avoir déjeuné, je me suis dit risquons-nous, avant de tomber pour la sieste, à la lecture des 68 pages en anglais de ce fascicule.
Eh bien, j'ai pu en bouffer largement la moitié et ce, pour plusieurs raisons : bon scénario, bonnes fausses pistes, bonne liberté des personnages joueurs, excellence de ce qui est derrière le voile pour quelques personnages (et que je voulais proposer à des personnages joueurs), un cadre intéressant, bons personnages non-joueurs, bonne écriture... Bonne écriture, je cherche ce qu'a produit l'auteur pour me rendre compte que c'est son seul bouquin de jeu de rôle publié et qu'il est plutôt dans la production et le cinéma maintenant.
J'ai également pu goûter de la « Rotten Skull » achetée par ma femme la veille, gruiiiiii (une des meilleures bières de mes vacances, cong... Je devrais en isoler trois, ça serait la Lagunitas, la brune vegan bue au restaurant vegan de Bristol et la Rotten Skull, http://www.brasseriechevreuse.com/volcelest.php s'il fallait en mettre un peu plus, je pense à une bière au goût fumé, à une IPA pression et surtout à une brune que ma femme a beaucoup apprécié http://www.oldspeckledhen.co.uk/products.php?beer=old-crafty-hen).
Puis, je n'ai pas pu finir d'une traite le scénario pour des raison d’œil en partie et parce qu'on recevait deux amis le soir grâce à la gentillesse des parents de Clarisse.
Ceci dit, bonne soirée familiale et copinage. Dans une ambiance détendue, sans que la fête ne soit particulièrement folle...
Et c'est en raison de tous ces bons moments, en étant revenu en France, après avoir tant fait, que je voulais me permettre de faire jouer demain après-midi même si ça nous oblige à partir tôt...
Quoi ?
Oui, là, on est dans l'esprit de l'aventure du jeu de rôle. Mais c'est important aussi, l'aventure du jeu ?
Et le hasard qui m'a poussé sur la voie de cet ouvrage acheté un peu au hasard.


samedi 8 août 2015

L'art, l'art, l'art...

Jour 19...

C'est pas parce que t'es rentré chez toi que t'as pas de raison de continuer à profiter des vacances et là, j'ai à remercier deux personnes en particulier aujourd'hui : André (le pôpa de ma femme) avec qui j'ai passé la journée jusqu'à 17 heures et Fabrice avec qui j'ai passé toute la soirée de 18 heures à une heure 30 du matin.
Pas vu le temps passer.
Pas vu du tout.
Lever tôt pourtant, pour aller balader la chienne (la garce, elle aime bien chier en trois fois), et échec dans le fait de convaincre ma femme de venir avec nous. Mais en même temps, je ne reproche rien, la fatigue du voyage, elle n'a pas la semaine prochaine pour se remettre.
Le Quai Branly donc, avec un restaurant, le café Branly qui pratique des tarifs assez peu compétitifs (mais passons, c'était de toutes les manières cette gamme là quasiment de prix le soir) et deux expositions vues (revue pour le tatouage en ce qui me concerne) sur les Incas et Pizarro et sur le tatouage. J'ai personnellement eu comme regret majeur de ne pas avoir le temps de passer deux heures de plus dans le musée, mais force est de dire tout de même que ce fut une bonne journée. Mention et dédicace spéciale à des objets exposés que mon père aurait pu ramener des Samoa ou des Tonga. J'ai constaté malheureusement chez moi un inintérêt pour les vêtements de la culture du Maghreb lié à l'association que je fais des vêtements de là-bas dis avec mon mal de dos (c'est en ramassant mal un tapis de danse utilisé pour des danses du Maghreb que j'ai pété le dos après tout) et j'ai remarqué ma plus vive passion pour tous les objets liés au culte ou aux visages (masques surtout) ainsi que pour les armes.
Comme ça, là, si je devais isoler trois images de l'exposition, je dirais sans doute un masque dogon, le totem amérindien du Nord et peut-être une flèche de sommet de case Néo-Calédonien...
Mais bref, c'était cool de prendre un bain de culture après les vacances.
Je me suis ensuite rendu dans le triangle d'or du jeu de rôle pour constater avec effroi que le jeu de rôle était devenu une peau de chagrin dans les boutiques en question et que j'ai sans doute 6 fois plus de choses dans ma ludothèque que ce que proposent la plupart des magasins. Fabrice m'avait rejoint entre temps. Une bière ici (Chouffe), une bière là (http://demoryparis.com/) et un restau pour finir. Et plus de cinq heures à causer sans que je ne vois le temps passer.
Grand merci à Fabrice pour ce moment.
Fabrice, c'est en fait le seul gars que je peux avec certitude qualifier d'ami.
J'ai un peu honte que ça soit lui qui ait payé le restau, je me suis fait offrir le restau deux fois aujourd'hui du coup (et pas pour du « un mois vegan », vu que ce fut hamburger de bœuf le midi et andouillette le soir), mes les amis c'est ça, c'est celui qui a le plus qui aime à régaler.
J'ai fortement adjoint mon compère à emmener son tendre et cher sur Venise et Florence avant qu'ils ne s'envolent pour Los Angeles... On verra bien s'ils y arrivent :)
Il m'est difficile d'exprimer en mots la qualité du moment passé avec Fabrice, on ne raconte pas vraiment l'amitié. Mais ce fut un moment qui permit de combler des trous de parfois plusieurs années sans se voir.

Hu ?
Pas d'aventure, dis-tu ?
Ah ben non, pas de celle que vécut Pizarro...
Mais une certitude, mon gars. L'aventure humaine et nécessaire. Avec André, ou avec Fabrice, ce fut ça, dans le partage. Et le fait de prendre le temps de réfléchir aux choses essentielles et la direction à prendre : l'art, l'art, l'art...
Rha...
L'art...
L'art, c'est une des plus grandes aventures, non ? T'es pas d'accord avec moi ? Hu ?


vendredi 7 août 2015

Le vol sans plume...

Jour 18...

Après cet auguste journal, nous sommes allés manger dans un restaurant vegan sis à moins de deux cent mètres du lieu où on logeait...
Gruiii.
En pouvant trouver facilement les produits fournis par le restaurant en question, je me suis bien fait la réflexion que je tenterais un mois vegan avec trois exceptions obligatoires (surtout la première) : œufs, lait de chèvre et fromage blanc de brebis.
Ah la la la. Quand on sait y faire, on peut vraiment donner la sensation de satiété aux braves gens qui ont besoin de leur dose quotidienne de satisfaction protéinique...
Tard, le soir, en faisant mes œufs de cane à la coque (j'ai du mal à la poêle, le blanc a tendance à frire et c'est pas digeste), j'ai causé avec notre hôte (un peu) de cinéma et de bande-dessinée, avant de mettre windows 10 à la place de cette grosse merde de windows 8.1...
Je suis marri, j'ai oublié mon alarme qui a sonné un quart d'heure après un réveil très matinal et j'ai peur d'avoir réveillé notre hôte, mais en compensation, il s'est retrouvé avec pas mal de choses qu'on emportait pas.
La matinée, mon gars, de huit heures à midi fut consacrée à balader dans Bristol avec près d'une heure consacrée à la cathédrale de la ville...
La cathédrale de Bristol, pitin. Et son jardin tranquille, certainement un centre possible de l'univers et une de ses petites chapelles tranquilles, encore plus centre de l'univers. Rha, oserais-je dire que j'ai surkiffé ? Oui, je suis tombé amoureux du fait d'avoir trouvé en un seul lieu deux endroits parfaits et absolus pour faire la paix avec soi-même dans un décor parfaitement propice à la méditation ou l'illumination. C'est clairement ce que j'ai préféré de Bristol avec le petit marché couvert où nous avons achetés des choses végétariennes pour le midi (très content d'avoir goûté un scotch egg végétarien, plus circonspect sur une sorte de tarte impliquant des légumes conservés dans le vinaigre en ingrédients principaux)...
Bristol, ça mériterait vraiment de prendre trois jours pour bien profiter mon gars. Je sais que si tu me le demandes, comme ça, à brûle-pourpoint, mes trois images préférées de la ville, je vais te répondre : un magnifique dessin mural de Jésus renversé, la cathédrale et tout ce qu'elle contient et le marché couvert, mais l'incroyable dynamisme de la ville, son énergie motrice qui aide les artistes donne envie d'être étudiant et de faire son chemin dans cette cité.
Sans trop de problème en suivant notre GPS en dépit des panneaux indiquant l'aéroport vers d'autres directions, nous nous sommes rendus au dépôt de voiture. Nous avons abandonné notre Renault Mégane avec son problème de GPS et de radio pour patienter dans l'aéroport. Ce n'est pas bien, mais j'ai dû vaincre mon angoisse de l'avion avec une pinte et demie à des heures totalement indues pour moi, mais c'est comme ça. L'avion, j'aime pas. C'est passé plus ou moins bien en compagnie de mes deux voisines, la mère, sans doute un brin portée sur le vin et sa fille de près de quatorze ou quinze ans qui allait découvrir Paris pour la première fois.
Pour la première fois...
C'est la réflexion que je me suis faite en découvrant Bristol. Paris a la chance d'avoir énormément de bâtiments plus conservés que des villes bombardées, d'être une ville lumière en dépit de la crasse de certains endroits ou du manque parfois d'amabilité de certains. Et le rayon de lumière dans les yeux de l'adolescente qui allait découvrir Paris pour la première fois était intéressant. J'ai toujours pensé qu'on devait se forcer à essayer de ne pas voir les choses comme elles sont, de mettre le regard d'un extérieur sur les choses qu'on connaît tant...
Excellent repas le soir, avec sans doute un peu trop de boisson pour mon compte chez les parents de ma femme. Mais j'étais dans la ligne directrice de la joie d'avoir survécu au voyage, de l'envie d'oublier les maux divers, du bonheur d'avoir pu causer avec ma mère et de la grande satisfaction de savoir que j'allais passer le lendemain une bonne journée au quai Branly avec le père de ma femme (et sans doute ma femme) et la soirée avec une des rares personnes au monde que je peux qualifier d'amie.
Le vol sans plume... Je me suis concentré dans l'avion, j'ai vu des paysages défiler, pas ceux qu'on survolait, d'autres issus de mon imagination ou de mondes parallèles, et je me suis raisonné. Le miracle que c'est, tout de même, de pouvoir faire si vite de si longues distances ou de voler bien plus vite qu'un oiseau. Le miracle. Qu'est-ce qu'un risque de moins d'une chance sur des tas de dizaines de milliers d'avoir un accident est à côté de cette chance ?
Rien, bien sûr.
On ne vit pas des choses intenses sans un léger goût du risque, n'est-ce pas ?

Allez, santé au prochain voyage en avion, mon vieux... 

mercredi 5 août 2015

Penderyn, Monmouth, Bristol

Jour 17...

Je sais, je sais, j'aurais pu choisir mieux comme titre, mais c'est comme ça, et puis c'est tout ;)
Mais la journée fut longue et légèrement alcoolisée :)
Alors, pour tout te dire, au départ, on était parti pour se faire Cardiff, oui, mon ami.
Mais ma passion (avec mesure, je te le rappelle, dans le sens où je n'ai jamais pris de cuite avec et où je ne dépasserai jamais le stade de la griserie) pour le whisky et l'achat d'une demi-bouteille au cours du voyage, en plus de la proximité avec la nature ont poussé mon petit cerveau à convaincre ma femme de tenter Penderyn et puis autre chose au gré du voyage.
La volonté de ne pas faire deux villes dans la même journée également... C'est que je préfère les petits villages en général, et que vu mon dos et mes yeux, le stress de la conduite en ville est un truc bien à s'épargner.
Bref, Penderyn, en arrivant tôt avec une petite balade d'une grosse demi-heure sur un chemin piétonnier bordé de champs et de sous-bois. Mais ma femme malade. Elle est tombée au niveau de son estomac en arrivant à la distillerie et nous avons convenu qu'elle se reposerait pendant que je ferais la visite. J'étais tout seul avec une hôtesse très sympathique (dont les grands-parents vivent en Normandie) jusqu'à ce qu'une famille de 4 allemands très sympathiques (les fils aux alentours de la vingtaine et les deux parents, une blonde à l'apparence un peu précieuse mais sachant se lâcher et un papa rigolard prêt à faire des blagues) me rejoigne. Gros plaisir de voir une cuve de brassage fonctionner, gros intérêt de voir leur cuve de distillation spécifique qui tire un alcool à 92 degrés et leurs deux nouvelles cuves qui vont leur permettre une distillation plus écossaise dans le type.
La visite s'est terminé par tester du bout du doigt le liquide de distillation, après avoir senti le premier moût (à 8 degrés), grosse crise de rire quand le papa allemand dit « enjoy » et fait mine de s'envoyer un verre de gnôle à 92.
Notre hôtesse nous a raconté que certaines personnes avaient déjà bu (risquant le malaise et l'appel d'une ambulance) et que des polonais avaient trouvé que ça ressemblait à ce que leur grand-mère s'envoyait au petit-déjeuner.
Pour 8 livres cinquante, on avait le droit soit à une mignonnette de leur liqueur, de leur vodka, de leur gin ou de la version vieillie en fut de madère ou de goûter deux whiskies. J'ai goûté les deux qui étaient disponibles et que je n'avais pas goûtés (il y a une quatrième version qu'ils n'avaient plus en stock). Très honnêtement, leur plus fort est le madère, suivi du tourbé (en fait, il est maturé 6 à 12 mois dans des tonneaux appartenant à la maison Laphroaig) et le dernier est celui qui est presque plus proche d'un bourbon classique.
J'ai appris que Penderyn avait mis au point une étiquette spéciale et un whisky plus léger (à 41 degrés au lieu de 46) pour le marché français. Il va falloir que je me documente sur la chose. Mais bref, la visite fut ponctuée de rires nombreux avec mes camarades allemands qui furent aussi impressionnés que moi par une des cinq bouteilles qui restent de la dernière distillerie du pays de Galles, un truc vieux de plus d'un siècle, dont le Prince Charles a reçu une bouteille. Lorsque la distillerie a voulu lui acheter l'exemplaire qu'il possédait, la couronne a dit que la bouteille était égarée... Il y a une interdiction par les vendeurs de ces derniers exemplaires d'ouvrir les bouteilles (dont le liquide sera évaporé totalement en quelques siècles du fait de la porosité des bouchons de liège employés à l'époque), mais la couronne, elle, a dû en profiter.
Je suis ressorti conquis et enchanté de cette visite qui n'aurait pas été aussi grande sans mes camarades allemands.
Je dois même dire que leur liqueur (on a eu aussi le droit de goûter est bien meilleure que le Bailey's) et qu'il faudra aussi tester la chose. Comme je n'avais pas de place dans la valise, j'ai pris un échantillon de quatre mignonnettes pour voir ce que donne aussi leur gin et leur vodka :)
Ma femme un peu remise, nous sommes allés ensuite à Monmouth, une charmante petite ville située non loin de la frontière avec la Grande-Bretagne qui nous a étonné par son charme. Totalement au hasard, et pour le nom aussi de l'enseigne (le Green Dragon), nous sommes allés dans un petit pub familial qui faisait vraiment sa cuisine sur place. Comme d'habitude, ils n'ont pas compris que je demandais une Half-Pint, c'est donc avec une pinte d'un truc local léger que je me suis envoyé un breakfast des champions, goûtant les meilleurs saucisses que j'ai mangées au Royaume-Uni (pour 5 livres cinquante, les produits carnés venaient du boucher du coin, un pur bonheur). Les lasagnes étaient sublimes, les frites comme à la maison, et la cerise sur le gâteau, le crumble à la rhubarbe avec sa crème custard maison aussi était tout bonnement ce qu'il fallait à ma femme pour se remettre sur pied.
Nous sommes tombés aussi dans ce village sur une magnifique boulangerie en activité depuis des siècles et je ne doute pas que les trois gâteaux que nous avons achetés vont faire magnifiquement notre petit-déjeuner demain matin.
Je me suis offert une énième petite boîte, mais celle-ci spécifique pour mes dés de divination (ou dirais-je de synchronicité).
On aurait bien passé deux heures de plus dans le lieu, mais il nous fallait nous rendre sur Bristol.
Là, nous n'avons pas faits grand-chose à part descendre une rue incroyablement animée, recouverte de graffitis, bigarrée, pour prendre un pot dans un pub qui fait auberge de jeunesse où ça échangeait sec de l'herbe qui fait rire et où la fumette semblait tolérée.
Nous avons pu discuter avec Nick, un belge d'Anvers à l'anglais excellent qui prenait trois mois sabbatiques et venait de faire un long mois de balade dans le Pays de Galles. Il m'a laissé un email avec toutes ses bonnes adresses Bruxelloises et je ne doute pas qu'on passera le voir si nous séjournons un jour ou deux à Anvers.
Nous avons avisé un restaurant végétarien où nous allons manger ce soir pour éventuellement tester ensuite un rhum (en ce qui me concerne) dans un bistro jamaïcain... Bristol est débordante de cultures et d'énergie. Oui, d'accord, il y a des lieux qui pourraient faire peur au péquin moyen, mais l'incroyable nombre de graffitis dans le quartier transforme ce qui pourrait être un enfer urbain en poésie.
Un belge, des allemands... L'Europe, mon cochon.
Ok, on a pas eu l'occasion de déconner avec des anglais et la personne chez qui on loge, j'ai pas pu encore discuter avec lui de ses passions au sujet du cinéma.
Mais on verra ce que donne cette soirée, même si je me doute, vu le niveau de fatigue de ma femme, qu'elle ne va pas durer des plombes.
On a projet demain matin de vraiment visiter le centre-ville en laissant la voiture garée là où on se trouve (à 15 minutes à pied du cœur de la ville) grâce à un passe résident d'une journée donné par notre propriétaire.
Bien. Tu veux mes trois images ?
Je serais tenté de te parler de mes rêves, de ces inondations auxquelles j'échappe, d'un vampire qui ne peut m'atteindre ou de cette étrange Australie mythique avec une ville lumière en son milieu, mais non.
Tu auras trois bars mon vieux.
Celui de la distillerie à rigoler avec les allemands, le Green Dragon pour la sympathie du personnel, la qualité de la nourriture et les très sympathiques dessins comiques dans les toilettes et puis ce pub dont je n'ai pas noté le nom (mais remarquable pour l'énorme champignon sculpté dans le beer garden) où nous avons discuté avec Nick.
Tout le reste, ça sera de la nature ou des paysages totalement sublimes qu'on a fait qu'apercevoir par manque de temps.
Ouais, c'est un peu con que ça finisse demain.
Mais qui sait, j'aurais peut-être (sans doute) l'énergie de passer outre le mal de dos (il a presque toujours été là, sauf en Ecosse où j'ai peu roulé et presque jamais marché sur du dur) et d'yeux pour visiter le quai Branly vendredi à Paris.
Quelqu'un d'intéressé par le faire avec moi ?
Hu ?

mardi 4 août 2015

Le vent autant en emporte....

Jour 15

Ah ah ah ah... Un des jours les plus venteux et pourri (et pluvieux) de l'été dans la région de Swansea d'après notre hôte française, Cécile.
Mais tu sais quoi esprit ?
On a fait l'Ecosse, on a vécu, le top du top de la pluie et du vent et ça ne nous a pas arrêté.
Paf, trois heures et demi de sortie en marchant depuis le parking de Southgate pour explorer le chemin qui mène à Three Cliff Bay. Vaincu à un moment en voulant faire toute un banc de sable et de pierres par les embruns et la pluie qui redoublait, je ne suis pas allé jusqu'au bout du blanc, mais on en a pris plein les mirettes, mon gars.
Et la mer, déchaînée, sur les rochers, eh ben moi, mon cochon, je kiffe...
Si je dois retenir quelques images fortes de cette balade de la matinée : un léger repos dans un château en ruine qui appartient à un terrain de golf, les magnifiques dunes de sable qui m'ont permis de marcher pieds nus, toucher la première des trois collines (en fait des rochers), les embruns qui forme des gros paquets, comme des bulles de savon, la mer qui se dégage peu à peu pour laisser la place aux bancs de sable, d'herbes ou de rochers, vaincre le vent et la pluie, monter une colline presque sans efforts parce que poussé par le vent, et je t'en passe mon cochon.
Le jour, où je reviens dans le coin, pour sûr, j'emmène mon chien, vu comment ils sont heureux à galoper sur ce genre de chemin.
Le midi, nous avons filé à Port Eynon pour manger dans un pub, rhaaaa, le repos et la pause méritée (en commandant même deux pintes, une chacun de bières locales) et tester un fish and chips et un classique saucisse purée... J'ai pu résoudre en commande annexe ce qu'étaient les popadoms (un truc indien qui nous intriguait depuis deux restaus)... Je retiens de ce pub à Port Eynon l'ambiance tranquille et le nombre de chiens emmenés par les familles en visite. Un petit chien, genre lévrier nain m'a particulièrement marqué pour son pelage ras et sa proximité en taille, finalement, avec un gros chat...
Nous avons ensuite baladé autour de Port Eynon pour prendre une claque en ce qui me concerne au sujet de la beauté du retrait de la mer qui découvre des paysages incroyables de roches, de sable et de trous d'eau et nous avons même eu l'occasion d'emprunter un sentier de la mort bourré, sur les côtés, de genêts, de ronces et d'orties...
Vaincus, tout de même, par la fatigue et le vent et la pluie, nous avons décidé vers les quatre heures de retourner vers Swansea. Nous avons exploré un bout du centre-ville et testé un pub qui ressemble comme deux gouttes d'eau au niveau de la carte à celui de Newton avant d'avoir une charmante conversation avec notre hôte française qui met bien en exergue les raisons pour lesquelles nous pourrions être comme elle et préférer vivre dans un pays de langue anglaise plutôt qu'en France.
Mais attention esprit de l'aventure, je ne fais pas mon anti-français primaire, j'exprime juste une opinion générale en ce qui concerne l'atmosphère dans les bars et la qualité de ce qui m'y intéresse le plus en consommation : les bières.
Je suis résolument un monsieur plus branché pub. Mais même l'expression pub ne veut pas forcément dire retrouver l'ambiance d'ici, en France.
Rha.
Tant pis, esprit de l'aventure, ce n'est pas la raison principale pour se déplacer à l'étranger de toutes les manières, n'est-il pas.
La pluie et le vent, et moi, qui sourit après avoir rêvé d'inondation et de vampires et après avoir tant connu en Écosse que cette journée était finalement super plus facile que ce que nous avions eu sur Skye et que si la journée avait été horrible, ça n'aurait pas été grave, un pub nous aurait accueilli...
Hein?
Ah ben oui, c'est court, mon vieux... Mais je suis désolé, je n'ai pas le vocabulaire nécessaire (ni la connaissance) pour te décrire toutes les roches vues, les plantes approchées ou les oiseaux aperçus....
On a marché, on a mangé, on a bu, on a constaté que Swansea n'avait rien d'exceptionnel quand elle n'était pas animée par la folie étudiante des soirées du mercredi ou du week-end, et puis voilà.
Ma petite frustration aura éventuellement été de ne pas découvrir le lieu de naissance de Dylan Thomas ou l'endroit où se trouve le marché couvert de Swansea. Mais pas la pluie, ni le vent, parce que l'expérience d'un vent fort sur une falaise ou sur les dunes, c'est cool, mon vieux, c'est cool.

Bises, et à demain.