dimanche 30 juin 2013

L'envie d'en faire plus.

L'envie d'en faire plus.
Tout d'abord, la page du jour :

Et ensuite, des trucs pèle-mêle.
Le groupe des jeudistes aura donc l'occasion de jouer 5 fois leur spectacle.
Ca donne envie de pouvoir au moins rejouer le nôtre une fois à la rentrée si on a du succès.
Une très légère sensation d'être moins épaulé que les jeudistes cette année. Pas que cela soit très probant, flagrant, mais notre week-end de répétition n'a pas bénéficié du TOUT du même nombre d'heures de présence de Jenny.
A décharge, mes braves amis mercredistes sont plutôt des gens de la dernière minute et qu'est-ce que tu veux bosser quand tout le monde ne sait pas son texte.
Or donc, l'envie d'être un peu plus pro dans les répétitions. Pour avoir le temps de bosser le jeu, et pas seulement le texte.
Content que ma mère, ma sœur et mes neveux aient apprécié le spectacle de ce soir. Il faut dire que le thème avait de quoi leur plaire.
Impatient de souffrir la comparaison, ouais, même si ce n'est pas possible de comparer une satire à une fantaisie picaresque, il y a des moments de folie dans les deux.
Envie d'en faire plus.
Ecrire, jouer, jouer ce que j'ai écrit.
On pourrait rester sur une pointe de jalousie, mais non, au contraire, ça motive. Si certains peuvent jouer cinq fois, pourquoi pas nous ?
Repensons également à nos problèmes : Alexandre qui nous lâche, Carine qui a surtout sa grossesse imminente dans la tête et Stan qui n'a pas tout à fait sa pourtant très simple dernière scène...
Oui, c'est sûr qu'on a eu un peu de mal.
Et pourtant, je crois qu'il n'y a pas de pièce plus importante pour moi que celle que l'on va jouer comme je l'ai déjà dit. Alors bien sûr, je me sens un peu gêné d'avoir le rôle principal et d'avoir envie de proposer de rejouer ça une fois à la rentrée si on déchire bien, parce qu'il y a cette idée que on peut rejouer surtout pour moi.
Ceci dit, faut pas être con, je pense que tout le monde a pris du plaisir sur cette pièce et que tout le monde se donne vraiment.
Les qualités essentielles.
Alors quoi ?
Oui, l'envie d'en faire plus.
Et content pour les jeudistes, tant mieux pour eux, s'ils peuvent jouer plusieurs fois.

Au chapitre du quotidien : douleur vive au cou du fait de pas de minerve ou que sais-je et dentiste ce matin. Un peu douloureux le dentiste lors du travail sur enlever le plomb d'une dent pas dévitalisée. Mais comme d'habitude, j'ai rigolé en ayant mal.
Comme d'hab.

Trac, maintenant.
Commence-t-il à se manifester ou dois-je laisser passer en moi plutôt l'envie de tout déchirer pour pouvoir rejouer ?
Tout déchirer.
Le trac, c'est la peur de perdre son texte.
Et je n'ai pas à l'avoir. Les seules fois où je peux le perdre grave, je peux avoir des pense-bêtes.
Il faut passer un nouveau cap.
Vivre avec l'envie d'en faire plus. Toujours.
C'est synonyme de magie.



samedi 29 juin 2013

La famille.

La famille est venue.
Et je ne suis pas un homme de la famille.
Je ne suis pas.
Ca fait plaisir, mais pas autant qu'à d'autres j'ai l'impression.
Parce que j'ai tellement vécu de nombreuses années sans. Alors que ça me fait plaisir d'être appelé tonton, mais pas autant, pas autant que ce qui devrait.
Bizarre.
Sans doute parce que je ne me sens pas encore tout à fait vrai.
Mais on ne doit pas comparer son plaisir au plaisir supposé des autres.
Je n'ai pas bougé aujourd'hui.
Lombalgie.
Lombalgie en passant l'aspirateur.
Et j'ai paumé ma minerve.
Mais paumé. Tout comme mon couteau fétiche.
Bref.
J'ai quand même eu le temps de pas mal lire l'exemplaire de Cobra le jeu de rôle que j'ai reçu. Intéressants choix de règles sur certains points.
On est dans le pulp et mortel.
J'ai matière à changer la mécanique des dés en la greffant sur une mécanique de Shadowrun plus light.
Ou de garder les choses telles quelles.
On verra.
Tel quel, le système ne s'embarrasse de rien : trois options de poursuite, quatre de combats, trois points à répartir dans l'équivalent des compétences (des jobs), simplissime et facile. Sans doute bon pour de l'initiation. Et parfait pour adapter les règles de Méga. Parfait, parfait, parfait.

La page du jour :

vendredi 28 juin 2013

1,85...

Voilà, ma journée était dans le brouillard, mal de crâne, trop de sieste et visite à la médecine du travail pour finir par un commentaire comme tel sur Facebook :

Moi j'ai une question pour les médecins dans la salle...
Vers 18 piges, je faisais 1,80 m.A 25, dans les 1,83...A 32 ou 33, on m'a trouvé 1,84 sur une toise où j'avais été déjà mesuré à 1,83.Et là, à 45, avec les problèmes de dos aux lombaires et au cou, j'ai demandé à être mesuré sur la toise de la médecine du travail : 1,85.
????Est-ce que les toises sont si mal foutues qu'elles se jouent de 2 cm de différence ? Je vais me faire mesurer lundi à nouveau, sur une toise différente.Parce que ça veut dire quoi si on gagne 1 cm tous les 10 ans ? 
Que c'est bien dommage de ne pas pouvoir vivre 1000 ans pour faire la taille d'un troll ?



La page du jour, sinon :


jeudi 27 juin 2013

The last of us.

Aujourd'hui, j'ai craqué sur ça...
C'est beau, non ?
J'ai aussi râlé pour que la publicité de notre spectacle passe sur radio Néo.
Je ne me suis pas encore inquiété de comment était la salle où on jouera dimanche.
Je sais déjà que je n'aurai pas mes pages du jour en avance. Vendredi, samedi et dimanche de la semaine prochaine n'y suffiront pas, je devrai tenter le journal de voyage en direct pour une fois.
Je croise les doigts pour qu'on soit tous meilleurs qu'à la répétition où on a été pas mal.
Je n'ai pas pleuré pendant la scène où je dois le faire.
Mais c'est toujours pareil.
On donne plus quand on reçoit le public.
Et il semble... Il semble. Il semble, que notre pièce dure autant que les autres et qu'on est parti avec la présentation pour près de deux heures.
Eh bé...

Allez, la page du jour sinon :
Je vais me coucher tôt.


mercredi 26 juin 2013

Il la regarde.

Ça, c'est écrit pour quelqu'un qui a une personne qui est malade dans son entourage...

Il la regarde.
Il la regarde tendrement.
Il la regarde sans juger.
Il n'a rien à dire que les autres n'ont déjà dit.
Il sourit parfois.
Il verse des larmes aussi.
Elle sait qu'il sait qu'elle sait.
Elle n'a pas besoin des mots des maux.
Elle est là, respirant dans un souffle gracile.
Et lui, il lui prend la main.
Tout simplement.

Sinon, merci au directeur de la maison de la Culture pour son petit mot.
Merci au directeur du printemps des poètes pour ses petits mots.
Merci au docteur pour m'avoir arrêté jusqu'aux vacances, ça économise des sous et de toutes les manières, je me retrouve maintenant avec une ceinture pour les lombaires à tester dès demain.
Merci à ma femme.
Merci à ses parents, pour tout.
Merci aux pauvres canards tombés pour l'industrie de la boucherie qui ont fait des produits artisanaux et régionaux que les parents de ma femme ont ramené : saucisse et saucisson de canard.
Merci à moi aussi, pour essayer de garder le moral et remonter la pente, mais c'est clairement plus facile en prenant une dose de millepertuis chaque jour, j'ai vu la différence en n'en prenant pas trois jours d'affilée...

La page du jour, c'est ça :


Et c'est tout mon canard.

mardi 25 juin 2013

En attendant, gérer la crise.

Il ne faut pas se prendre la tête.
Non.
Mais je dois avouer qu'avoir une IRM programmée aux lombaires en plus de celle du cou parce que la douleur dans le bas du dos et dans la jambe droite ne seraient pas liées directement au cou (mais sans doute à force de mal se tenir pour soulager le cou) n'est pas ce qu'on peut appeler une mer de tranquillité.
J'ai comme qui dirait un mois et demi d'attente dans la gueule et absolument aucune aptitude ou envie d'aller bosser.
J'ai du mal à tenir sur des mauvaises chaises.

POUR L'INSTANT.
Parce qu'il faut toujours être content de ce qu'on peut faire plutôt que de se plaindre de ce qu'on ne peut pas faire.
Parce que j'en ai bien pour un mois et demi à ne pas travailler. J'ai rendez-vous à onze heures et des brouettes lundi prochain avec le docteur afin d'expliquer tout le bazar et je compte bien exposer tout ce qui est et a été à la médecine du travail.
Et j'espère bien essayer de trouver les bonnes positions sur la chaise ou le fauteuil pour tenir longtemps.
Parce que la dernière séance avec la kiné où j'étais bien tendu et cassé m'a convaincu d'aller encore plus loin dans le yoga (dans les limites de la douleur bien sûr) pour muscler tout le bazar.
Parce qu'il ne faut pas se gâcher la vie tant que l'on ne sait pas...
Parce que je ne gâcherai pas mes vacances à cause de cette merde qui m'est arrivée.
Parce que tout cela n'est pas grand-chose comparé à d'autres trucs bien pires dans le monde.
Parce que je n'ai pas encore utilisé les pouvoirs de la volonté.
Vouloir, créer, être.
Parce que j'ai un objectif cette semaine, dans la tourmente qui aurait pu être mienne : tout déchirer dimanche.
J'ai besoin de prouver, pour une fois, à la famille des deux côtés, qui je suis et ce pour quoi je pourrais être doué.
Ils m'ont parlé de ma drôle de tête.
Celle qui masquait des pics de douleur.
J'ai décidé d'en parler moins au quotidien.
Ceci dit, je n'oublie pas qu'on se forge une identité dans l'handicap et dans la douleur. Souffrir, c'est avoir une raison de plus de ne pas avoir à faire certaines choses.
Et alors ?
Il y a une chose que m'envieraient énormément de gens... Ma femme est là et comprend.
C'est une chance qu'on ne reconnaît pas toujours.
Mais je ne vis pas ces épreuves ou ces changements seul.
Non.
J'ai de la chance. Beaucoup.
La crise n'a été, n'est et ne sera (mais alors moins, beaucoup moins) que moi :)
La page du jour, tiens :

lundi 24 juin 2013

En Route !

Je sors d'une claque cette après-midi.
Le spectacle " En Route ! " de Frédéric Constant.
J'ai pris le temps après de remercier Olivier Atlan d'avoir pu créer ces nouveaux ponts entre pros et amateurs. J'ai remercié aussi Frédéric Constant pour la force de son projet.
Et je n'ai cessé de voir des éléments signifiants dans le spectacle entre moi et les personnages du spectacle.
En route !
Quitter le travail, la famille ou un état d'être pour enfin vivre.
Se libérer.
Voilà.
Ce soir la lune devrait être grosse dans le ciel. Je tourne la tête, les nuages sont lourds, le temps est froid, on est pas en été...
Un voile...
La lumière ne perce même pas les nuages et la bruine.
La lumière, c'est ce qu'on cherche. Les nuages et la bruine, c'est ce que je dois poser de côté.
Il est possible en me serrant la ceinture sur des trucs et une manière de vivre de ne pas travailler quelques mois. Il m'est possible.
De ne pas travailler...
Que dis-je...
De travailler enfin, débarrassé de la rage d'être handicapé à cause du travail justement.
Je n'ai pas envie de me sentir comme ces putes de Berlusconi que j'ai vu à la télé, faire du très facile pour de l'argent au prix d'une perte de soi.
Je ne veux plus me perdre.
Je veux être "En Route !"
Je n'ai jamais rien voulu vraiment, d'ailleurs.
Mais là.
C'est si clair.
"En route !".

Bien sûr.

dimanche 23 juin 2013

Toi, l'acteur...

Mal, oui, mais ne montre pas que tu as mal.
Tu as répété cette aprèm avec 5 de tes 7 compagnons.
Tu as vu le spectacle de 12 collègues.
Tu connaissais le film dont est tiré le film et tu avais un peu mal, alors tu n'as pas ri autant que ce que les gens attendaient de toi. Mais tu t'es concentré, fasciné, sur l'aspect technique de la pièce, tout le boulot de changement de décor. Le jeu d'acteur, c'est autre chose dans un truc comme celui-là, il y a forcément plusieurs niveaux. Tu as été surpris plusieurs des acteurs... Mais c'est bien, ça vaut le coup. Tu rigoleras sans doute plus mardi de la semaine d'après avec ta famille.
Tu as mal au crâne, mais chut, on s'en fout.
Tu tires une certaine satisfaction après une répétition où se sont dessinées d'autres petites improvisations qu'il y a un potentiel pour tout faire dans cette pièce : du grand grand rire et un choc violent et qu'il y a matière aussi à de l'humour grinçant.
Oui, une certitude aussi que tu as de la chance parce que c'est le spectacle des trois proposés, pour une fois, que tu aurais préféré faire et tu as de la chance, tu le fais.
Toi, l'acteur, tu vas voir le mec dont tu as rêvé demain parce que tu sens que se dessine d'autres chemins en plus de ceux que tu pratiques déjà.
Oui, toi, l'acteur, tu dois être là pour la compagnie.
Tu n'as pas pu aider à débarrasser ce soir.
Tu aurais dû.
Mais tu ne pouvais pas.
Pas de ta faute... Mais il n'empêche. Tu aurais aimé sans doute en faire plus.
Bon.
En même temps, tu as appris à ne pas trop exiger de toi là-dessus. Il y a des limites, en tout. Et certaines ne sont pas faites pour être dépassées.
Toi l'acteur, tu attends la grande lune de demain. Pour renouer des vœux.
C'est important les vœux.
La page du jour :
Et celle de demain :


samedi 22 juin 2013

Eté.

Et en ce jour de l'été...
Trois runes tirées...
Sowelu, Ansuz et Algiz (qui remplace Isa du précédent tirage)... SYF au lieu de SIF. Incroyable au niveau de la chance, non ?
C'est quelque chose, quand même...
Toujours se protéger dit la rune qui remplace l'immobilisation. C'est bien des runes qui seront mon premier tatouage, je pense.

J'ai rien compris...
J'ai rien compris... Mais rien. Non, j'ai rien compris.
Le mec, il n'avait rien à dire...
Rien du tout, il était là... Le mec, et on ne comprenait pas. J'ai eu pitié pour lui presque...

C'est une belle salle...
Avec de beaux espaces, c'est bien les espaces... Ca met en valeur les meubles. Ca vaut le coup, surtout quand on a des beaux meubles anciens. Bon, je dis pas que ça ne met pas non plus en valeur les meubles un peu différents, d'une autre époque, mais pas de celle où on était enfant...

Fatigué...
Non, là, j'ai pas le texte comme dans les deux premiers. Mais c'est décidé, je vais m'enregistrer pour des idées de sketchs, et tenter un spectacle à deux ou tout seul. Lire des textes tout seul, non pas les lire, les jouer, et pour cela il faut un public, j'espère que les poètes sauront me supporter l'année prochaine...

Jeu de rôle.
Scénario improvisé autour d'un carnage sur les employeurs des personnages et un dénommé LOKI qui tire pas mal les ficelles pour rendre aux personnages l'illusion de plus de libertés qu'ils n'en ont déjà. Je sens que je ferai un playtest d'Yggdrasill le jeu dans le cadre d'In nomine Satanis si les joueurs sont tous dans le trip.

Kiné.
Oui. Pitin, mais pourquoi est-ce que je n'ai pas commencé ça dès le début ?

Page.
http://www.lapagedujour.net/juin2013/vingtdeuxjuin2013.htm


vendredi 21 juin 2013

5 heures du matin...

5 heures 3 minutes et 57 secondes.
Et le temps s'envole.
Et un second corbeau se pose sur ma branche, ouvre les vannes de la mémoire et regarde la journée écoulée...
Dernier jour pendu, les vieilles peaux s'étiolent.
Miracle de la technologie, la voiture, qui permet de se retrouver en moins de 24 heures ailleurs, encore ailleurs, chez soi, et au théâtre à des lieux de distances.
Certitude que je n'ai qu'un endroit pour écouter la musique : tout seul, à fond, dans la voiture en roulant sur la route teintée ou non de la tristesse du ciel.
5 heures du matin, je dormirai, ou pas. Je dormirai sans doute.
Mais dans mes rêves, je tombe de l'arbre, je ramasse mon oeil, je masse mon cou et je regarde le corbeau me rappeler ma journée.
Réveil trop tôt. Arrivée en avance à la clinique. Je dois me garer hors du parking bondé. Je bois un café, j'ai de l'avance mais le docteur me convoque avant l'heure. Un type humain et sympa.
Je m'étais dit que ça me coûterait 160 euros de le voir.
La première visite était à 80. La deuxième qui est prévue fait la somme.
Elle est prévue pour quoi ?
Pour comparer les IRM de décembre et celles que je ferai en Août. J'ai cela dit un autre électromyogramme programmé ainsi qu'une IRM des lombaires pour voir le pourquoi de la douleur à la jambe droite qui ne devrait pas être consécutive à l'hernie.
En gros, la chose est la suivante...
Mon hernie est restée stable, et à moi de voir, de prendre le petit risque d'un coup de bistouri foiré ou d'une infection pour retirer l'hernie et la remplacer par une sorte de cage pour les vertèbres.
L'hernie s'est un peu résorbée et on peut espérer que le temps fasse son ouvrage.
Le cas de l'hernie qui aurait grossie n'a pas été abordé.
Et aucun traitement médicamenteux n'est adapté à mon état. Mais de toutes les manières mon mental suit mon physique en la matière... Les seuls trucs qui shootent que j'apprécie sont ceux qui ne le font que légèrement.
Je ne dis pas que je ne voudrais pas essayer les trucs permettant les visions shamaniques une fois. Mais j'aime pas perdre mes moyens en plus de ceux que j'ai déjà perdus.
La glace est derrière moi, le soleil s'avance impérieux sous l’œil attentif de la mémoire du corbeau.
Hu.
Est-ce que je crois à tout ce que je dis ?
Dans le royaume du fluide qui guide ces lignes en écriture automatique, oui.
Il y a quelque chose de vrai dans les symboles et les images de la synchronicité que je n'ai pas cessé de percevoir ces derniers jours.
Sinon, j'ai vu le spectacle des jeudistes après m'être rendu utile en faisant les courses du boire, allant chercher de la monnaie à la banque et avoir aidé à faire la caisse.
J'avais besoin de me sentir utile.
Pour les choses que j'aime vraiment.
Mais vraiment.
Je ne suis plus capable de l'être au travail, pas tant que je ne saurai pas à quoi m'en tenir.
Et même.
Un an et plus de douleur, c'est plus qu'un signe, c'est un panneau : c'est pas ta voie.
D'autant plus que je ne supporte pas de voir des gamins foutus en l'air par leurs parents à cause d'une religion de merde qui fait croire à des conneries, ou à cause d'un manque total d'éducation qui fait regarder des conneries à la télé.
La corruption de l'innocence, y assister impuissant, enfin plus ou moins impuissant, parce qu'on apporte, faut pas croire, mais seulement quand ils sont petits.
Le corbeau peut me dire si je devrais me faire opérer.
Le corbeau me dit que oui, sans doute un jour, même si j'ai envie que non et surtout même si c'est pas tout de suite.
En attendant, à quoi sert la chaise prescrite par le docteur pour que je puisse être bien assis au travail ?
A quoi sert d'aller pour rien au travail s'il n'y en a pas ?
Le corbeau se moque de moi.
A rien, bien sûr.
Écris, rêve, vis.
Alors j'écris.
Le spectacle que j'ai vu ce soir, j'ai bien aimé.
Mais pour une fois (sauf en ce qui concerne les dix petits nègres), au niveau de la pièce elle-même, vu que je connais le film dont est tiré le spectacle des vendredistes et que j'ai vu le spectacle des jeudistes... pour une fois, donc, c'est notre spectacle que je préfère pour l'envie de le jouer. Pour les textes même, il y a quand même de beaux morceaux dans les deux autres spectacles mais mon côté humour noir ou amateur de sarcasmes, en plus du thème s'y prêtant, me fait aussi préférer l'ambiance de notre spectacle.
Une fantaisie picaresque, un film de genre sur des gangsters loosers ou une critique sarcastique qui a des registres du tragique et du comique, j'ai plus envie de jouer le dernier.
De voir, je ne sais pas.
Je ne sais vraiment pas. Mais jamais un rôle ne m'aura autant habité, vu que de toutes les manières c'est celui d'un écrivain.
Le corbeau est content.
Rêve, vis, écris...
Un beau spectacle en bref ce soir, avec beaucoup d'énergie exigée des comédiens...
Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour qu'on soit à l'aune des jeudistes.
Le corbeau sourit.
Oui, bien sûr.
La page du jour, au fait :

jeudi 20 juin 2013

L'orage.

L'orage...
Neuf jours pendu, l'autre, neuf jours.
Neuf jours pendu à moi-même depuis mon anniversaire...
Un hérisson que je n'écrase pas sur le chemin.
Une route presque magique baignée par les éclairs qui illuminent le ciel.
De l'eau sur la route, oui, mais peu d'intempéries directement sur ma tête.
J'ai commandé les eddas et deux ou trois sagas.
J'attendrai avant un précis de mythologie nordique.
L'orage a tonné mais pas sur moi. J'ai tenu plus le coup que ce que je pensais au départ. Mais j'ai utilisé quelque chose pour tenir le coup.
Et j'utilise quelque chose aussi pour calmer le jeu... Les griottes et le Dalwhinnie d'André n'ont rien de désagréable.
Un autre signe étrange, la pluie pendant la répétition : il pleuvait d'un côté du bâtiment et pas de l'autre. Et du côté où il pleuvait on pouvait se poser là où ça ne pleuvait pas. Un petit nuage qui finissait de percer, comme un dernier abcès.
La page du jour est là :
Et si j'étais comme Odin, il me faudrait retrouver un de mes deux corbeaux, celui que je n'ai jamais eu : la mémoire... Parce que qu'est-ce que la pensée sans la mémoire.
Depuis quelques jours, j'ai une vision assez claire sous le sceau de la synchronicité de certaines choses...
Je ne me suis pas concentré cela dit sur demain. Ça fait partie de l'épreuve des neufs jours.
Je lis un mail, j'y réponds, et je conclus ce jour...

Hou. Nous voilà invités. Mais c'est pas facile d'inviter des gens comme nous : on mange normalement pour l'un pas de viande ou de poisson (ou alors juste certains trucs bios en viande, je ne mange en fait que de la charcuterie techniquement et encore...) et pour l'autre pas de viande et de fromage.
Pas facile. Mais faisable.
On est comme on est.
Croa croa...
Allez, 6 choix pour demain, et en tirant le dé à 6 faces, je suis tombé sur mon choix préféré : on n'a rien à faire et la douleur finira par passer.
Enfin rien à faire. Si, moi j'ai à travailler à me muscler le cou.
Croa croa.
Neuf jours, pitin.
Demain c'est fini.


mercredi 19 juin 2013

Yggdrasill

J'ai commencé ce jeu de rôle aujourd'hui parce que j'avais envie de le faire après avoir vu la série viking. J'ai lu d'abord les règles avec toujours les mêmes travers d'être une grosse sale merde au départ et un coût en points d'expérience pour évoluer proprement impossible. Le mec qui voudrait ne serait-ce qu'arriver à être très compétent dans une compétence mettrait des dizaines de séances de jeu pour y arriver. Des dizaines. UNE compétence.
Les individus moyens ont 18 points d'attributs, un héros en a 19. Un seul de plus.
Sans déconner, ça m'énerve ce qui passe par la tête des créateurs avec le syndrome de niveau zéro.
Rien de difficile à surmonter mais sans déconner.
J'ai surtout ouvert le livre pour les rôles possibles, la mécanique de base du jeu et l'utilisation des runes dans le jeu.
Un personnage tire trois runes qui sont des sortes d'ancre dans sa vie.
Ca donnerait presque envie de jouer le jeu de la synchronicité et de voir en se servant des mécanismes des runes transférés dans le jeu de voir ce qui aurait pu être tiré par une grande main cosmique pour soi-même...
Ou plus intelligent de s'en servir pour des personnages dans d'autres jeux de rôle...
Il y a un moment, je voulais même faire un système de jeu en se servant des runes... Ce qui serait possible sur la base d'un jeu simple du genre Icons.
Tiens, je regarde quand même les trois runes qu'on pourrait avoir tiré pour la deuxième vie...
A moins que ça ne soit bien sûr déjà celles tirées...
Mais là, c'est dans le cadre du jeu...
L'immobilisation, la glace, ne pas atteindre son but, en échos du passé. (Isa)
La victoire, l'amélioration, la reconnaissance d'un homme du passé, dans ce qui arrive. (Sol)
La bénédiction d'Odin, une capacité aux mystères quoi (Ansuz) dans ce qui arrive encore plus loin.
Longue est l'attente, longue. Mais la victoire au bout du chemin, c'est ça ?
A condition d'aller dans le sens de la dite bénédiction...
Et c'est quoi ma bénédiction ?
Les hautes sphères. Je ne suis pas doué pour le quotidien, mais j'espère l'être plus quand je joue ou imagine, quand je soigne aussi.
Je suis encore dans l'immobilisation. Jusqu'au jour de Sol. Le 21, le solstice d'été. Parce que là, je saurai quoi faire exactement des prochains mois et des prochaines années, armé de la connaissance du "quoi faire avec mon hernie".
Croa croa.
J'ai aussi vu un orvet en baladant le chien.
Enfin ma femme l'a vu. C'est la première fois que je vois un serpent en France, est-ce que c'est un signe ?
Le soin ?
On peut toujours chercher plus loin que le coup de moule d'avoir vu un truc qui sort de l'ordinaire. Pourquoi ? Parce que ça enchante un peu le quotidien et que c'est bien moins passif que de simplement croire en quelque chose de défini.
En plus, le signe de Sol, il ressemble à un serpent, cong.
Un puits, un oeil, pendu.
Ouille. :)

La page du jour :



mardi 18 juin 2013

Le corbeau

Ca, c'est une image trouvée sur facebook.

Ca, c'est le thème de la semaine.
http://www.lapagedujour.net/juin2013/dixhuitjuin2013.htm

Et je n'ai pas vu le corbeau aujourd'hui, et j'ai surtout rien foutu pour me reposer avant la route mercredi.
Et je n'ai pas envie de parler des petites misères ou des nouvelles des gens qui ne vont pas bien.
Le corbeau n'est pas là pour ces gens.
Le corbeau est là pour moi.

Croa.
Ou les corbeaux.
Mais où est donc Yggdrasil ?
Eh eh eh...

lundi 17 juin 2013

Répétition trop courte mais passons.


Notre brave Jenny est débordée, on a répété le matin entre nous.
Je ne dirais pas que je suis inquiet, mais certains ne sont pas encore calés sur les textes.
Hum.
J'ai eu idée d'un marin écossais pour un personnage qui devra faire une partie ou deux ces vacances et on tire au hasard tout, dans ce jeu de super héros.
Il donnerait :
Pouvoir par un objet, personnage tiré, trop nul moins de 20 points de caractéristiques, on recommence dans les règles.
Pouvoir inné ; Caractéristiques : 6, 4, 5, 6, 6, 6 (sachant que 6 est le maximum humain et qu'au delà tu es surhumain et que 3 est la moyenne) ; 4 pouvoirs --> Champ de Force 4 , Paralysie 3, Téléportation* 7 (9), Contrôle des probabilités* 8 ; Deux spécialités : Pilotage et Métier.
Et walla.
Hum. Et encore, il faudrait voir à bien choisir les pouvoirs qui ne peuvent être au nombre de 4 comme cela, les astérisques comptant double. Va pour seulement avoir les deux derniers.
Un mec avec de la moule qui se téléporte, ça donne quoi ?
Ce que j'aimerais bien être dans la vraie vie finalement. Maîtriser la chance et le déplacement dans l'espace, c'est quelque chose non ?
Le vrai souci dans les voyages, c'est le pas de bol de certaines situations et le temps que tu mets pour les faire.
Il reste la possibilité du voyage mental. Mais eh.
C'est quand même pas la même chose.

Je retiens une image de la journée, moi les pieds dans la vase et dans l'eau et le chien qui a sauté dans l'eau sans se rendre compte que c'était de l'eau et qui, peu courageuse, hurle pour que je revienne sur la berge...
Faut que j'aille me baigner avec elle dans la rivière, tiens. Sans me déchirer si possible le pied sur les cailloux cachés dans la vase qui peut faire facilement trente centimètres de profondeur à certains endroits (et même plus : jusqu'au genoux).

La page du jour, tiens :

dimanche 16 juin 2013

Théâtre en Germ


Je suis allé voir la petite troupe au château de Villemenard.
Des bons textes bien choisis, surtout le final qui fait écho à toute la pièce.
Une certaine émotion, la pièce est dédiée à l'un des comédiens qui a disparu en avril.
Jean-Pierre était là et m'a offert deux de ses livres. De la lecture en perspective donc, surtout si on rajoute que je dois lire Keltia que j'ai reçu, Ygdrassil qu'il faudra que je lise un jour, Ghost Dog sur la partie mafia, que je replonge dans les bouquins de yoga que j'ai bouquinés ainsi que dans le jeu de rôle Méga qui a des vertus de jeu de rôle générique.
Sans compter le reste en théâtre ou jeu de rôle en retard.
Bref.
Une bonne soirée.
Une répétition aussi entre nous, sans Stan, cette après-midi. Tous les textes ne sont pas sus. Ce n'est pas inquiétant, inquiétant, bien que nous soyons quand même à 15 jours de jouer.
A 15 jours, ça serait assez idéal que tout le monde se revoit je pense une fois le week-end prochain, du genre le dimanche, pour se caler bien. Enfin, je dis ça, je dis rien... L'impro peut être reine sur ce spectacle mais il n'empêche...
Je me suis tapé un reportage d'une heure sur l'histoire de la naissance du rock'n roll sur Arte, sans doute parce qu'un programme de la maison de la culture sur le rock risque de m'intéresser.
Il est clair que c'est une époque qu'il aurait été intéressant de vivre.
Mais revenons à nos moutons.
L'envie de théâtre et le risque, finalement, de se retrouver un peu bloqué là-dessus.
Je dis non.
En dépit du handicap, il faut se donner les moyens.
Les moyens parce que c'est un des trucs les mieux pour moi.
Dans l'absolu.
Pour moi dans le sens : pour moi de la manière dont je suis fabriqué. Pas dans le sens pour moi dans l'absolu.
La page du jour, sinon, qui résume assez certaines choses que j'aimerais faire en jeux de rôle depuis des années.

samedi 15 juin 2013

Araignée...


J'ai fini un livre sur le Shamanisme celtique et la synchronicité des dernières choses lues en relation avec mon rêve de l'après-midi ou ce qu'on appellerait un guide s'est manifesté sous un visage familier m'a montré un autre truc gardien que j'aurais toujours eu si j'étais practicien shamanique : l'araignée.
Aux toilettes, la tête un peu ailleurs après la brume d'une longue sieste (liée en partie à la douleur), j'ai vu cette toute petite araignée balader invisible en l'air un peu partout autour de ma tête, comme si elle flottait en l'air, son fil étant totalement invisible.
Et bêtement, au niveau de la sensation ou de l'expérience, je n'étais plus simplement dans le domaine du physique mais décroché un peu plus haut, connecté, avec la lumière de la certitude et de l'évidence.
Bon sang, je n'ai jamais tué les araignées, je les ai toujours respectées, je déteste quand quelqu'un en tue une, je les sauve si je peux et je suis bien contente qu'elles soient là pour s'occuper des nuisibles.
Un gardien.
Un protecteur sans doute.
Pas de la tête cela dit, j'ai oublié mes lunettes chez le médecin. L'andouille, mais au moins je suis arrêté jusqu'au 25 juin le temps d'encaisser l'aller-retour en région parisienne.
Je n'ai pas tenu à ce qu'elle me prescrive des médicaments, j'ai de quoi tenir un siège. Elle me conseille des myorelaxants le soir, à demi-dose, vu la manière dont j'encaisse les shoots médicamenteux, mais même pas je pense. Je préfère encore la sieste de deux heures qui me permet de découvrir le fait que je n'aurais rien à perdre à accepter une spiritualité de type practicien shamanique, sans avoir d'ailleurs besoin de faire un stage à 400 euros auprès de l'auteur du bouquin. Faut quand même pas être con, il n'arrête pas de dire dans son bouquin que la pratique est propre à chacun, alors un stage pour trouver en groupe ta pratique personnelle, merci.
Non, je sais ce que j'ai à faire.
Je sais vraiment au final si je prends le temps de m'écouter.
J'ai eu une évidence hier soir en discutant avec un des auteurs associés de la maison de la Culture, il est certain que je vais rejoindre son atelier l'année prochaine parce que je me suis vu faire quelque chose avec lui dans deux ans.
Mon araignée tisse sa toile, ma toile, le réseau que je n'ai jamais construit.

Ce soir en apportant des flyers aux quelques personnes du club de théâtre d'Asnières les Bourges, j'ai été agréablement surpris de voir qu'elles me reconnaissaient puisqu'elles avaient vu les sorcières de Salem.
Un signe, de plus, de ce qu'il y a à faire dans ce domaine qui me plaît tant maintenant.

Sinon, la page du jour :

vendredi 14 juin 2013

La maison de la culture...


La journée a été simple...
Appeler la banque de France pour connaître les horaires d'ouverture et apprendre de ma première interlocutrice qu'elle aussi s'était fait manger un billet de 20 euros par son crétin de chien.
Faire une sieste bien trop longue en entamant le livre sur le shamanisme celtique (j'emploie un s pour shamanisme, et je vous mayrde monsieur le linguiste)... L'apparition inopinée de Kilda pendant une sorte de "canal de vision" et d'état d'esprit dans lequel il ne faut pas faire appel à la raison, m'a permis de savoir que mon animal gardien serait le chat. Le guide se manifesterait à l'occasion, je le sais du chien au chat, en passant par le cheval, l'ours, le corbeau, l'aigle, la truite et la tortue.
Mais mon esprit gardien est bien le chat.
C'est Karma qui est mort des reins un peu après que j'ai eu un problème là.
C'est Shaman Chat un de mes pseudos.
C'est bien le chat, le seul animal dont je ne pourrais assister à la souffrance.
C'est Horus sur mes genoux, là, parce qu'il a peur de Shiva...
Mais passons.
La maison de la Culture...
Excellente présentation du directeur et pour dire, la chose suivante se dessine : j'ai envie de plus aller vers là, mais infiniment plus que vers l'aide au devoir.
De tous les spectacles de l'année prochaine, deux retiennent particulièrement mon attention : Andromaque mis en scène par un des artistes associés et Blood and Money qui sera dans la veine de ce que j'ai adoré cette année.
Je vais tenter d'aller voir un maximum de choses en théâtre cela dit et de raccrocher à cela deux spectacles de danse et un de musique.
J'ai pu faire l'article de nos spectacles à Frédéric Constant qui a été génial sur le premier spectacle que j'ai vu l'année dernière : une heure en ville.
Je me suis aussi tapé un rêve vraiment à la con qui fait l'objet de la page du jour :
Hum. Passons. Et j'ai bâfré le petit bouquin d'initiation sur le yoga que m'a offert Cécilia.

Rock'n roll.

jeudi 13 juin 2013

Trèfles.

Trèfles...
Par hasard, un autre lors de la balade de cette aprèm, pas par hasard puisque que dans le même coin qu'hier, plusieurs ce matin.
Et en deux endroits au boulot. Là, j'en ai offerts.
Mais il reste quoi ?
Quelle pensée magique, j'avais : le signe que si j'en trouvais, c'était le signe pour changer de vie.
Le mail du collègue parle de plusieurs possibilités.
Il y en a une intéressante, le sans solde d'un an. C'est pas con ça.
Il y en a une autre qui permet une rupture de contrat et une aide au retour à l'emploi mais comme l'employeur doit raquer, peu de chances, que cela se produise.
Et enfin la meilleure pour moi et l'employeur mais pas pour l'état, l'arrêt de travail. Un collègue d'un ami a été arrêté neuf mois à cause de son cou.
Neuf mois.
Je me demande si ça ne serait pas l'idéal même si tu as des chances de ne toucher que 50 % de ton salaire au bout de neuf mois.
Car il n'y a que l'absence de stress qui peut permettre la guérison au niveau du cou. La moindre connerie, et tu douilles.
Depuis trois jours, c'est la voiture qui fait mal. J'ai du mal à ne serait-ce que tenir des un texte en main et je n'arrête pas de lâcher des trucs.
La combo arrêt, sans solde, sur un an peut effectivement être la clé pour tenter une aventure de l'écrit, confortablement installé dans mon bureau qu'il faudra que j'adapte peut-être sur une ou deux choses.
En attendant, je ne vais pas perdre du fric à m'arrêter avant d'avoir un avis médecin. Je vais au boulot, pour ne quasiment rien faire, tant pis. Et là, je lis mon texte de théâtre ou des trucs qui serviront pour la culture générale et basta. Et quand j'ai trop mal, je me casse...
Je suis assez impatient d'être à demain pour le rendez-vous sur la saison de la Maison de la Culture parce que c'est assurément encore plus de spectacles que je verrai l'année prochaine.
La télé, je ne la regarde plus en direct (des semaines que Canal déconne en direct lorsqu'il est en crypté et je m'en fous, je fais plus que du à la demande), donc je n'ai aucune contrainte de temps.

Oui, je vois bien l'année prochaine avec des choses en plus dans le mois : séances de yoga à plusieurs, une soirée de dégustation par mois, deux soirées poésies, et peut-être rejoindre le groupe des vendredistes au théâtre...
Tadadadaaaaa. En plus du mercredi bien sûr, sans compter la nécessité pour moi de monter une pièce que j'aurais écrite.
Trèfles.
Trèfles nombreux.
C'est un signe. Non, des signes.
Et je retiens aussi la courte session de ce soir (raccourcie par le pot que j'ai offert au début, mais tant pis, il le fallait et ça m'a fait grand plaisir)... Dans cette session, on a joué les scènes qu'on n'a pas eu le temps de jouer la semaine dernière et il y a une scène où je ne dis rien mais où je dois craquer. Je suis parvenu à faire monter les larmes, en vrai. Ce qui est un plaisir sans nom. Ce n'est pas forcément évident de pleurer sur commande.
Je vais adorer jouer ça sur scène. Et espérer qu'on puisse rejouer cette pièce facile à remonter à l'occasion.

La page du jour, sinon :




mercredi 12 juin 2013

AIB (ou Perfect day)


AIB

Ansuz, Inguz, Berkana...
Oui.
Ce sont les trois de ce jour...
Faut-il une direction plus lointaine et un état ?
Non ?

Les nouvelles du front ?
Anniversaire.
Anniversaire Invisible Bonhomme.
Anima Invincible Baraka
Alors Intervint Batbuok
Ainsi Innée Brise.
Ampoule Incandescente Brûle.
Ailleurs Indicible Boit.

Mais en bref, des symboles de changement, de renouveau et de fertilité.
Un messager du changement, des présages, Loki... Nouveaux, contacts, renouvellement et en même temps l'ombre moqueuse du dieu créateur, le moment est venu d'écouter le divin en soi par une intégration consciente des motivations inconscientes.
Le signe de la fertilité, des nouveaux commencements, un dieu-héros. Apparenté à la lune et la nature intuitive, la soif de partager, d'être désiré. Un nouveau chemin, une joyeuse délivrance... Boucler un projet et en commencer un autre.
Le signe de la croissance, de la renaissance, du bouleau. Concerne la relation au soi et au divin. Faire preuve de modestie, de patience, de générosité et abandonner toute résistance... :)
Oui, oui, oui...
On arrive à l'évidence (synchronicité par les dés, plus c'est haut, meilleur c'est)...
Ecrire et Jouer. (deux 6 et un 1).
Soigner aussi : 15 (deux 6 et un 3)
Et mon travail ? Le continuer un moment ? 421... Eh eh eh...
Pas d'argent de suite : 10 (6, 3 et 1)
Mais plus tard (deux 6 et un 4).
Destin... 13 (deux 5 et un 3). Je m'arrête là. Les dés n'auront jamais été aussi bons.

On finit sur arrêter le boulot :
Teiwaz, Tiw, le dieu du Ciel, l'énergie du guerrier, la victoire.
Ainsi, je peux espérer être en contact avec les besoins fondamentaux de ma nature et puiser dans mes ressources profondes :)

Arrêter dans quel sens ?
Arrêt maladie prolongé ou basta ?

Bref...
Sinon ?
Je reprends la rédaction de mon journal sur fichier au lieu de le faire uniquement en ligne et voici la journée...
Répond à l'excellent mail de Jean-Pierre, traîne sur le net, balade le chien et trouve des tas de trèfles à quatre feuilles dont un à 5 feuilles et demi, prend les coups de fil de mère et sœur, va au magasin bio et y invite le gérant pour la soirée de ce soir. J'achète mon premier fût de bière, le premier du magasin. Cool.
Le midi, mon plat préféré ou peu s'en faut : pommes et boudins, j'ai rajouté des cerises dedans.
Sieste dont je ne sors pas victorieux. Mal au cou.
La réunion et l'aide au devoir, il n'y a rien à faire pour moi. La douleur est plus présente. Je me casse avant la fin pour préparer un peu mon anniversaire.
Visite à la Bibliothèque de St Germain du Puy pour laisser une affiche et des flyers, je réserve le roi se meurt en vidéo et je songe que je serai un client régulier de la bibliothèque si jamais j'ai plus de boulot. Les deux seuls Ionesco en stock sont ceux que j'ai lus par contre.
Soirée qui commence ensuite à la maison avec l'arrivée dans l'ordre de Cécilia, Johan, David, Astrit, Omar, Philippe, Jean-Michel, Axelle, Guillaume, Alexandre, Fabrice.
13 personnes, c'est pas beau ça ?
Je remercie Astrit, Johan et Fabrice pour la bouteille de Dalmore.
Je remercie Alexandre et Guillaume pour l'écran de Keltia.
Et j'embrasse Cécilia pour le bouquin sur le yoga et le shamanisme celtique.
Il va de soit que ma femme
Tout sera mis à profit. Tout.
Et tout est beaucoup lié à l'Ecosse.
Une magnifique journée.
La douleur, elle, fut le seul blème, mais pas grave, je vais appeler le médecin pour essayer de me faire arrêter jusqu'à la visite chez le neuro-chirurgien. Autant que je sois en forme pour y aller. Là, par exemple, je ne pourrais pas conduire. Et si ce n'est pas le cas, les collègues sont pas cons, ils me laissent me barrer quand il n'y a plus personne.
Une nouvelle vie à l'aune de cette soirée.
J'espère un peu. De nouvelles rencontres et des amitiés renforcées...

Amitié Indéfectible Bénie...

La page du jour : 

mardi 11 juin 2013

L'histoire du Communisme Racontée aux malades mentaux...



Et sinon, la page du jour :
http://www.lapagedujour.net/juin2013/onzejuin2013.htm

Et sinon, on va essayer de se dire que c'est le dernier jour où j'étale la douleur et donc, oui, fatigue et mal au dos / cou / bras le 10. Ce qui fait que j'ai préféré ne pas aller bosser (et d'ailleurs pour quoi faire au bureau ?).

Les quelques trucs formidables de la journée que je retiens sont :
- L'arrivée de l'appareil photo de ma femme...
- Les mails de Jean-Pierre et de ma soeur.
- Les lasagnes de ma femme.
- Un film d'escalade et de suspense avec comme décor l'Ecosse, pitin...

Mais tout est mieux expliqué dans le mail adressé à Jean-Pierre que je recopie, tiens :
Maintenant, aujourd'hui, j'ai l'âge ou statistiquement, bon sang, j'ai dépassé la moitié de la vie :) Mais tout est dans la page du jour, du jour (le lien en bas de ma signature)...
Comme quoi...
Mes conditions de travail ne sont pas déplorables.
Bien que nous n'ayons pas de téléphone sur un site, pas de chaises ou de tables vraiment confortables, le principal reste le facteur humain.
Là-dessus, tous les collègues sont des crèmes. C'est ce qui me fait rester ou m'a fait rester.
Mais aujourd'hui, je ne suis pas allé au travail sachant que passé le temps de l'aide au devoir, je n'ai rien à faire au bureau et que ça m'emmerde, c'est tout. Et que si c'est du travail de bureau qu'il y a à faire, autant que je le fasse de chez moi (ce que j'ai fait les autres années pendant les vacances), en ayant le confort et sans avoir à prendre la voiture :)

En plus de tout ce que tu as cité... j'ai deux autres choses :
- mon imagination qui demande à sortir plus (beaucoup en jeu de rôle ou écriture ou parfois vidéo)
- quelques pensées.

Et la croyance en la synchronicité... (je sais, ça fait trois)
Je trace des lignes.
J'ai vu un très intéressant reportage aujourd'hui sur http://www.partagedusavoir.fr/documentaires/gobekli-tepe-civilisation-disparue/
Prends trois quart d'heure à l'occasion.
La spiritualité est donc la chose qui a permis la création de l'agriculture et non l'inverse.

Et donc...
Dans la synchronicité, il y a des choses que j'ai vues aujourd'hui :
- Je n'ai pas d'estime de moi parce que le moment où elle aurait dû se construire - à l'adolescence - ça a été très dur.
- Une pensée de Confucius : On a que deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte quand on a qu'une.
- La devise du clan Mc Leod : Hold Fast (tiens bon).
- Ta réponse.
- le temps passé à faire ce que j'aime parce que je ne suis pas allé au boulot.
- Un film sur l'Ecosse encore qui est vraiment un endroit qui m'appelle...

Comment te dire ?
Oui, une des clés, c'est bien la spiritualité. La mienne n'est pas chrétienne. Mais je pense que j'ai besoin de croire aux muses... (pas littéralement mais il y a quelque chose de ça dans l'invisible que je ressens)... Et je dois accepter cette chose en moi. 
Tout à l'heure je l'écoute et je décide de mon futur au boulot.
J'ai bien envie de vivre aujourd'hui le premier jour d'une seconde vie :)


lundi 10 juin 2013

La semaine de quoi ?

Anniversaire, pour sûr.
Thème de la semaine ? J'ai pas. Poésie peut-être ?

Page du jour :
http://www.lapagedujour.net/juin2013/dixjuin2013.htm

Et surtout trouver quoi faire au travail.
Si je peux m'auto-former, nickel.
Si c'est pour rien faire parce que je me sens pas de faire deux semaines chaque vacances et donc de préparer un programme des vacances, que j'ai besoin d'une semaine (un peu comme les profs) pour souffler des gosses (et parce que j'aime pas faire centre de loisirs, c'est pas ma vocation du tout, du tout, du tout), eh bien, je ne sais pas...

J'ai normalement un truc prévu chaque soir cette semaine, sauf lundi.
Il faut vivre.


dimanche 9 juin 2013

Sang des runes...

Après deux ans d'interruption, petite partie classique avec mon personnage qui n'a pas sa bite et juste son couteau.
Il fut intéressant de découvrir qui il était de profession.

Un peu de répétition théâtre l'après-midi et un restaurant avec Alexis et sa chérie à midi.
On rajoute un cadeau (bières) de Julien et un autre (liqueur) d'Alexis et quoi ?
On est bien content ma brave dame...
Le jdr et le théâtre et les potes liés autour, qu'est-ce qu'on ferait sans ?

La page du jour, sinon :
http://www.lapagedujour.net/juin2013/neufjuin2013.htm

vendredi 7 juin 2013

Trois textes...

Les deux premiers, ils seront pour une prochaine lecture...

En rouge et blanc
La petite fille a écarquillé grand les yeux et m'a regardé...
Moi, j'ai fait : Heuuu...
Le petit garçon a enlevé le doigt de son nez et m'a fixé...
Moi, j'ai fait : Heu...
Le père a laissé tomber son verre et m'a dévisagé...
Moi, j'ai fait : Eh...
La mère s'est accrochée à l'épaule de son père, presque effrayée..
Et moi, j'ai fait : Eh...
Le grand-père a baissé la tête vers ses habits, interloqué.
Et moi, j'ai fait : Aah...
La grand-mère a tiré son mari par la manche et crié :
Et mais, qu'est-ce que vous faites là ?
Et moi, j'ai dit : Je suis le père Noël, le vrai, c'est moi...
Qu'est-ce que j'y peux si vous êtes tombés sur moi ?
Et tous se sont regardés, avant que le père ne prenne son fusil.
Et me hurle de dégager, tout de suite, bon dieu, de chez lui...
Alors, évidemment, je suis reparti avec mes cadeaux.
Je suis que le père Noël, pas un invincible super héros.
Moi je vais vous dire, ça devient de moins en moins possible.
De vivre dans un foutu monde qui ne croit plus en l'invisible.

Déja demain
Hier c'était déjà demain
M'a dit un petit lutin.
Ta gueule, t'es bourré...
T'as un coup dans le nez !
Je lui ai d'suite répondu.
Turlututu chapeau pointu
Qu'il m'a fait en grimaçant.
C'est toi qu'es délirium trément.
Alors j'y ai bien pété la tête...
Et ch'uis reparti faire la fête...
Une fois arrivé à ma soirée...
Un autre lutin a déclamé :
Trop tard, c'est déjà la matinée.
J'ai vraiment le temps tout déréglé.
Me suis-je dit en fracassant l'importun.
Puis je m'suis couché car c'est déjà demain.

Le candidat
Ils m'ont regardé dans les yeux.
Ils m'ont vu me déshabiller, me mettre à nu.
Et vous savez quoi ? Ils ont rigolé.
Ils se sont moqués de moi, ils ont tendu leur doigt.
J'ai ravalé ma rage. J'ai contenu la colère qui voulait déborder.
Ils m'ont demandé :
- Mais qui êtes-vous ? Mais que croyez-vous obtenir de nous ?
- La même chance que tous ceux que vous prenez.
- Mais vous n'avez aucun physique, vous n'êtes même pas beau et vous êtes trop vieux.
J'ai ravalé ma rage. J'ai maîtrisé la colère qui voulait exploser.
- Et alors ? Vous n'avez pas entendu ce que j'ai à dire, vous n'avez pas découvert ce que j'ai à l'intérieur.
Ils ont pouffé, gloussé, ricané.
- Mais tout le monde se fout de ce qu'il y a à l'intérieur. On veut du chiffre. On veut des candidats qui soient jeunes, beaux, musclés et sans handicap. Vous êtes trop vieux, vous avez mal au dos, vous perdez des cheveux... Franchement, nous ne comprenons pas ce qui vous a poussé à venir ici. Vous deviez être au courant, non, que nous ne prenions que des jeunes gens beaux, musclés et sans handicap...
- Non.
- Si vous saviez. Et maintenant rhabillez-vous, et partez. Vous n'avez aucune chance de toutes les façons. Ce n'est pas la peine de vous faire miroiter l'espoir.
- Peut-être que ma chance sera que mon entrevue passe sur les réseaux sociaux quand vous ferez un best-off des candidats rejetés pour l'émission.
Ils m'ont regardé, un peu intrigués. Le ton de ma voix qui avait changé sans doute.
- Ça fait des années que je ravale ma rage, que je réprime ma colère qui veut tout casser.
- C'est une menace ? Vous nous menacez ? On peut appeler la sécurité.
- Non. Entendez juste ce que j'ai à vous dire. Mes trois minutes, les trois minutes auxquelles chaque candidat à le droit.
Certains d'entre-eux ont froncé les sourcils, l'un a même arrêté de rire bêtement.
- Je suis le fils du Créateur. Je suis l'enfant de l'univers. Je suis l'antenne de l'Invisible. Je suis celui qui est connecté à tous les autres enfants. Je suis comme vous, mais moi, j'ai trouvé le milieu. Le point d'équilibre. Et j'ai peur que ma rage n'explose plus, que ma colère ne devienne indicible et si c'est le cas... si c'est le cas, vous ne serez pas beaucoup à survivre. Cela fait des années déjà que les gens débordent en absorbant ma rage et ma colère et en font déborder d'autres en écho. Je voudrais parler de la paix. Je voudrais en parler parce que je lui donnerai corps. Je voudrais y rajouter l'amour. Paix et amour. Ce sont deux mots stupides, n'est-il pas, dans un monde de rage et de colère ? Mais c'est parce que le monde s'est trompé, le monde a pris ma rage et ma colère. J'ai peur de ne pouvoir plus rien y faire. J'ai peur de voir votre fin. En dépit de tout, je vous aime et je veux la paix, vous comprenez. Je voudrais que le plus de personnes possible entendent juste ce message : paix et amour. Ils sont en train d'être étouffés par la rage et la colère. Je ne veux plus habiter le purgatoire, je ne veux pas habiter l'enfer. Je ne veux pas habiter le Paradis non plus. Je veux juste habiter la Terre, une terre plus libre de la rage et de la colère... Comprenez-vous ?
Ils ont tous cessé de rire.
Ils se sont tous regardés.
Pas un seul n'a dit un mot. Pas un seul.
La caméra tournait encore. J'ai souri. J'ai pris une profonde inspiration en ramassant mes vêtements. Et je suis parti.
Je suis parti avec un peu moins de rage et de colère...

Ce qui est toujours une nécessité quand on est le fils de l'Univers.

La page du jour :

Et sinon, j'ai toujours mal au boulot.
Je me suis gouré et je suis allé une fois pour rien chez la kiné.
J'ai un chien crétin qui court partout au lac et qui couine quand il y a des chats.
Shiva est de retour mais qu'il est con, prêt à tarter tout le monde.
Je m'en vais aller regarder un film, tiens... 



Un autre texte en automatique...

Je l'ai lu à la réunion du café-poésie.
Oui.
Eh bien, je dois avouer que je vais rejoindre le groupe.

Le texte, je ne le met pas encore en lien, faut maintenant le relire demain.
La page du jour, par contre :
http://www.lapagedujour.net/juin2013/septjuin2013.htm

Or donc, yoga, plus poésie, plus un livre pris au hasard dans mon bazar et qui s'avère être l'auto-massage chinois, bourré de bons conseils...
Plus les balades avec le chien.
Si je prends le temps, de faire du yoga, d'écrire une heure, de pratiquer les exercices du livre sur l'auto-massage, de faire de la gym, j'ai trois à quatre heures de prises...

L'équation travail va devoir être gommée de l'équation pendant quelques semaines, je pense.
A moins qu'il ne puisse être fait à la maison.
La douleur est beaucoup, beaucoup plus forte au travail. Je gage donc qu'une partie du ressort de la douleur est psychologique.
Ou alors, quand je m'occupe  à des choses que j'aime bien, c'est sans doute plutôt que je gère mieux la douleur.


jeudi 6 juin 2013

On est mal barré.

Omar qui a fini aux urgences lundi pour colique néphrétique. Ouille.
Mes deux épaules qui m'ont fait limite hurler après un mouvement que je n'aurais pas dû faire en yoga.
Johan, qui veut faire du yoga l'année prochaine, et là, je dis, ouais, pourquoi pas, à deux...
La mère michèle qui... non, je déconne.

Une grosse béquille pour le théâtre, pour mes textes, je peux avoir plusieurs fois mon texte à consulter si je me plante.

La page du jour :
http://www.lapagedujour.net/juin2013/sixjuin2013.htm

Un film norvégien sur Arte dans les pattes.
Et un livre pris au hasard dans le bordel de bouquins en bas : l'auto-massage chinois.
Eh ben mon vieux.

On est mal barré pour quoi ?
Je ne sais pas mon colonel. J'attend le 20 juin.

mercredi 5 juin 2013

Yoga, 2

Ne pas avoir honte :
http://www.lapagedujour.net/juin2013/cinqjuin2013.htm

Et sinon, j'ai vu deux films aujourd'hui.

Margin Call sur la crise de 2008 finalement. Bien atroce au demeurant de penser que des gens sont vraiment comme les héros du film dans le monde.

La part des Anges de Ken Loach, un bijou absolu pour un amateur de l'Ecosse et du single malt.

J'ai aussi pu avoir la médecine du travail pour un rendez-vous le mardi 25 juin à 11 heures 35 et le neurochirurgien pour un rendez-vous le 20 juin à 20 heures 30...

Les conneries d'avoir à se déplacer deux fois, plus le transport, plus le coût des gros spécialistes parisiens, ça va me revenir tout de même à avoir claqué la moitié de mon salaire sur le mois de juin.
J'enrage un peu.
Surtout que je suis pas bien installé au bureau et que je ne vois pas ce que je vais y foutre à partir de la semaine prochaine.
Bref.
Ne pas s'énerver. Les vacances sont proches.

mardi 4 juin 2013

Yoga.

http://www.lapagedujour.net/juin2013/quatrejuin2013.htm

Aujourd'hui, je me suis rendu compte que quand tu passes pas ta journée sur un jeu vidéo et que tu n'es pas débordé au boulot, t'as le temps de :
lire le premier xmen, lire rhinocéros de Ionesco, voir deux épisodes de Scandal, voir un Miazaki (la colline des coquelicots), lire de gros bouts du premier supplément pour un jeu de rôle et rester quand même deux ou trois heures à glander sur le net, sans compter faire la gym, un peu de yoga et balader son chien presque une heure le matin...

Plus jamais de jeux vidéos en ligne. Sauf Shadowrun.
Mais et encore...

Et le yoga, oui, de plus en plus je me dis que c'est la seule solution.

lundi 3 juin 2013

Toi, mon crâne..

J'ai lâché l'ibuprofène et j'ai moins mal au bide, même si le nombre de séjours aux toilettes dépasse la norme admise...
J'ai repris le mal de crâne par contre.
Mais j'ai décidé aussi de contrecarrer et de relancer de quelques minutes de yoga.

Je me suis même forcé à aller voir Space Guinguette, le spectacle de l'atelier théâtre des gibjoncs. A titre personnel, je reste toujours bluffé par leurs costumes, les décors et l'enthousiasme de la troupe.
Par goût, je pense avoir préféré les deux spectacles des années précédentes...
Mes comédiens préférés étant plus en avant dans les deux cités.
Mais force est d'avouer que je suis sorti du spectacle avec une interrogation... Moi qui ai envie d'en faire plus l'année prochaine, que faire ?
Deux sessions Maleluka ou une session Maleluka et Atelier théâtre pour goûter à une autre ambiance ?
C'est vrai qu'ils sont dix-huit, ce qui n'implique pas le même type de spectacle que celui que nous allons faire en juillet.

La semaine va reprendre. La dernière de boulot avec les élèves. Je vais devoir appeler le chirurgien pour une visite d'investigation sur la douleur et ce qu'il y a lieu de faire.
Je n'ai pas été aux trente ans d'El Qantara, le bide en vrac de toutes les manières et ne pouvant rien soulever et n'étant pas en forme psychologiquement pour affronter l'objet de ma douleur, c'est pas plus mal.

Mais que faire les prochaines semaines ?
Je ne me vois pas me tourner les pouces comme un con au bureau, sauf à faire une nécessaire auto-formation en espagnol et anglais, choses dont j'ai besoin.
Sur les conseils d'un collègue, je vais quand même appeler la médecine du travail pour essayer d'avoir un rendez-vous et parler de mon cas :)
Et je ne sais pas si je vais reprendre l'hôpital tant que je ne serai pas revenu à un niveau de forme suffisant.

Juin, juillet et août vont être cruciaux dans les prises de décision.
Continuer ou pas, savoir si je vais pouvoir jouer ce que j'écris. Tout ça, tout ça.

Peut-être que c'est la tempête sous le crâne qui provoque les échos de ces douleurs...
Ou alors, simplement les mêmes problèmes habituels.
Passons.

La page du jour :
http://www.lapagedujour.net/juin2013/troisjuin2013.htm

Et puis quoi ?
Dormir.