jeudi 31 janvier 2013

Smack.

Une image de la page du jour.
Qui devrait résumer ma quête.

Mon personnage pour juin va beaucoup embrasser aussi.
Une voiture a pris le feu sur le parking vers minuit sinon.
Et j'ai beau ne pas avoir eu à faire grand-chose cette après-midi, la douleur au cou ou au bras, supportable normalement mais pénible à force, devient crise d'énervement en face de la connerie.
J'ai traité un gamin gros de gros fainéant avant de me rendre compte qu'il était gros. Houps.
J'ai traité une chieuse de con.
Ca se fait pas normalement, hein ?
Mais y a des limites.
Quand tu fais le con, tu mérites d'être traité. Et la gamine en question sait être odieuse quand il le faut.
Quand tu fais le mou et que tu passes 20 minutes sur un truc qui en prend deux, tu mérites aussi.
Le boulot me mérite peut-être plus.
Je ne sais pas.
Je continue à lui en vouloir au boulot de la douleur au bras et au cou.
Mais passons.
Revenons à la voiture qui a pris feu. J'y vois un étrange parallèle avec moi.
C'est prendre feu dont j'ai besoin.
Oui.
Tabula rasa.

Allez, la page du jour, enfin :
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/trenteetunjanvier2013.htm

Et une certitude.
Il faut être accompagné des gens qui te procurent la joie.
C'est une meilleure contagion que ceux qui te procurent la connerie.

mercredi 30 janvier 2013

Les rêves sont plus grands que les jours.

Le meilleur moment de la journée ?
Mes rêves.
Alors quoi ?
Il faut vivre plus de moments rêvés.
Bon, même s'il y avait des trucs bizarres dans le rêve, dans la mort d'une comédienne, dont l'exploration d'une petite cabane après avoir emprunté laborieusement un chemin inondé, il y a une scène où je volais.
Vous en connaissez-vous, des sensations meilleures que celle de voler ?
Hu ?

http://www.lapagedujour.net/janvier2013/trentejanvier2013.htm

mardi 29 janvier 2013

Les choses essentielles.

L'histoire d'un homme qui rentre chez lui et qui ne retrouve rien, ni femme, ni chien, ni enfants, ni maison qui m'est venue dans la cuisine.
Le retour des visites à l'hosto : discussion avec la chef de service pour expliquer les raisons de santé et de vacances qui ont provoqué l'absence et une seule patiente, bien sympa, de 74 ans qui a eu envie de me retenir une bonne heure et quart.
Une grosse difficulté avec certains gamins vraiment lents dans leur devoir, j'ai de plus en plus de mal à comprendre le manque de compréhension. Les pauvres. J'aime quand les choses vont assez vites. Une discussion avec une première qui a perdu la motivation et n'apprend plus ses devoirs depuis le début de l'année.
Une représentation de théâtre sur une pièce de Dostoïevski. Un monologue très intéressant en performance d'acteur avec une très belle mise en scène mais la certitude qui se fait en moi que je préfère vraiment quand il y a deux personnes.
De la socialisation en fin de soirée pour rencontrer des gens après la pièce et discuter avec quelques personnes de la scène amateur de Bourges.
La page du jour : http://www.lapagedujour.net/janvier2013/vingtneufjanvier2013.htm
Lever tard, aussi.
Engueulade de la chienne qui a mangé un livre. Ah la pute (en toute sympathie). Il y a une loi essentielle qu'elle va vite apprendre : pas touche aux livres. C'est le truc qui me rend fou. On va visser plus sec l'éducation.
L'histoire d'un homme qui rentre chez lui et que j'improvise en monologue tout seul.
Alors ?
Pourquoi est-ce que je n'aimerais pas autant les monologues au théâtre ?
Parce que.
La complicité.
Oui, tu l'as avec le public.
Mais partager celle des comédiens, quand même...

lundi 28 janvier 2013

Cerveauuuuuu

http://www.lapagedujour.net/janvier2013/vingthuitjanvier2013.htm

Et pour dire, pas envie d'écrire ce soir.
Juste plutôt faire un compte-rendu de la partie de l'aprèm dont je suis assez fier.
Pour une fois, j'ai placé le scénario dans un lieu familier des joueurs, allant jusqu'à situer des scènes dans la maison des associations de Bourges ou dans le bled où j'habite.
Les scènes se passaient en 2061, certes, dans un monde devenu magique, certes, mais je ne sais pas, il y avait quelque chose d'assez sympa à utiliser des lieux connus.
J'envisage peut-être quelques séances sur Bourges, histoire de retrouver le parfum de cette après-midi.
Et le dilemme aussi auquel j'ai confronté les personnages.
Est-ce que pour tant de millions vous acceptez de vendre la seule formule au monde d'un méta-virus capable de transformer des gens en l'équivalent de zombies ?
Les personnages joueurs ont trouvé la solution de vendre la formule en altérant certaines des données de la formule pour faire d'une pierre deux coups.
Conséquences de tout cela la semaine prochaine.
Mais j'aime assez l'idée de m'imposer aussi un thème, comme pour les pages du jour, en jeu de rôle.
Et qui plus est un thème que je n'aime pas forcément. Je n'ai pas de joie particulière avec le thème du zombie.
Mais justement, c'est intéressant de se forcer.
De trouver comment coller l'idée dans le contexte du monde spécifique où tu fais jouer.
Hum.
Creuser le cerveau au lieu de le manger.
Rha.

dimanche 27 janvier 2013

La dernière fois que j'ai vu la lune...

La dernière fois qu'elle était pleine, la lune, c'était dans le parc national de Narawntapu...
Et mon dieu, il faudrait que je me souvienne des promesses que je lui ai faite et que je les tienne.
Bizarre, ces rencontres de l'homme avec la lune depuis l'aube des temps, hein ?
Une influence uniquement psychologique.
Faut vraiment être cintré pour penser qu'elle puisse agir sur nous physiquement directement.
Ensuite ce que le psychologique fait sur le physique, hein...
Mais je me ferai bien à l'idée d'une pleine lune permanente dans le ciel, moi.
Ça serait une belle image.
Et en parlant d'images...
Les belles images que je retiens d'aujourd'hui :
Balade autour de l'étang gelé de St Germain avec la chienne.
Bagarre de coussin  avec Johan et Jenny chez Cécilia.
Danse sur un programme de Kinect avec Johan, Cécilia et Stan.
Retrouver un peu ma femme mais sans la gastro de l'un ou la trachéite de l'autre.
La vérité qui sort de la bouche du fils de Cécilia dans sa cuisine au sujet de la situation de ses parents.
Le dessin que j'ai fait sur la carte pour l'anniversaire d'Aurèle.
Cécilia et ma femme qui ont eu la même idée que moi pour le cadeau fait à Cécilia.
Bref, bref...
La lune aussi, derrière le voile vaporeux des nuages fuligineux.

Je me serais passé du mal de crâne et de la sinusite.
Mais on ne peut pas tout avoir.
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/vingtseptjanvier2013.htm

samedi 26 janvier 2013

Fin de semaine.

Haut : porte-monnaie retrouvé là où j'étais sûr qu'il était, hier. Dans ma sacoche. Sacoche que j'ai fouillée en premier, hier, bien sûr.
Haut : La lune, quasi pleine dans le ciel glacé.
Haut : Ai dormi cette nuit, un rêve un peu étrange d'éveil au pouvoir. Une sorte de quête initiatique.
Haut : Une partie de jeu de rôle ce soir avec Arnaud et Fabrice, les personnages commencent à découvrir des éléments mineurs (à travers une sorcière, un réseau pédophile, un jeune loup-garou issu d'une tribu de légende) d'une vaste conspiration décrite dans un supplément qu'il faut que je relise.
Haut : Ai croisé ma femme au rond point alors qu'elle venait de Limoges et que je rentrais des courses, les chances sont peu communes.
Bas : Je ne serai jamais capable de m'occuper du quotidien comme le voudrait ma femme. J'ai vraiment un handicap à ce niveau là. Et quand je pense faire des choses pour faire plaisir, ce n'est pas les priorités qui concernent le quotidien.
Bas : C'est le prix à payer pour être dans la lune. Mais alors autant faire quelque chose de la lune.
Bas : Le théâtre fait tout oublier, mais le lendemain, dans le froid quand tu balades le chien, les douleurs au crâne te ressaisissent et tu restes un relatif zombie.
Haut : http://www.lapagedujour.net/janvier2013/vingtsixjanvier2013.htm
Haut : Prendre la décision de ne plus se laisser emmerder, la vie est courte.

vendredi 25 janvier 2013

Des hauts et des bas.

Bas :
Je ne sais vraiment pas où est mon porte-feuille, j'ai essayé à la MCB (maison de la culture de Bourges), au restaurant, dans la voiture, dans la salle des figurants. Pas trouvé. Gloups. Y avait des sous dedans et des cartes.
Bas :
Mal dormi, nuit de merde, migraine de folie, rhume qui se finit.
Haut :
Tout s'échappe une fois dans les coulisses ou sur scène.
Haut :
Fin de soirée avec Johan, sympa, j'ai découvert chez lui et je l'aime de plus en plus le garçon.
Haut :
Jouer, une deuxième fois.
Bas :
Ne pas jouer demain soir. Coup de blues ?
Haut :
On essaiera de faire la partie de jeu de rôle foirée la semaine dernière demain soir.
 Bas :
Ne pas jouer la semaine prochaine ou dans les prochaines semaines.
Haut :
Des figurants et des comédiens sympas, un bon accueil du public aux applaudissements, merci aux lycéens présents.
Bas :
Devoir appeler pour le portefeuille demain. Gni.
Bas :
Ma femme est rentrée mais je l'ai à peine croisée dans un demi-sommeil, elle repart tôt demain matin.
Haut :
Si tu découvres un truc qui te transcende, et que tu as les moyens de le faire, fais-le.
Haut :
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/vingtcinqjanvier2013.htm

jeudi 24 janvier 2013

C'est quoi un "appel" ?

Bon.
Eh bé.
Même seulement figurant, c'était bien aujourd'hui d'être sur scène.
Vraiment bien.
Y a que le jeu de rôle pour raccourcir le temps.
Le jeu de rôle et le théâtre pour moi.
Très bonnes rencontres avec les comédiens ou des gens de la MCB (Maison de la Culture de Bourges).
Un merci aussi à Cécilia qui a gardé mon chien, même si j'ai dû écourter ma soirée avec les gens du théâtre et de la MCB pour aller la chercher (mais à l'origine, je me donnais la permission de minuit).
Comment-dire ?
Comment exprimer avec les mots ?
Est-ce que c'est ça qu'on peut faire tout le temps ? Est-ce qu'on peut être heureux sur la route à rencontrer des gens ?
Oui, je pense.
Oui.
La meilleure journée du début de l'année en France.
La meilleure.
Je rebalance le lien de la compagnie avec qui on a joué :
http://www.peepingtom.be/fr/productions/8

Et puis la page du jour, tiens...
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/vingtquatrejanvier2013.htm

mercredi 23 janvier 2013

Embrassez-moi, 3

Une page du jour, qui courait dans l'herbe...
Je l'attrape par...
Hu.

http://www.lapagedujour.net/janvier2013/vingttroisjanvier2013.htm

Et là pour le coup tout est dit.
Si ce n'est que j'ai chopé un rhume. Et que la dose de dolipranes que j'ai prise dépasse la limite supportable par mon p'tit syndrome de Gilbert.
Mais faut ce qu'il faut.
Demain et jeudi, je dois être debout.
En forme.
Demain, tout à l'heure, même, c'est la scène. Crève ou pas.
Je mets le lien de la compagnie qui fait le pestak aussi ici (avec les dates de Bourges sur leur site).
http://www.peepingtom.be/fr/productions/8
Je suis assez impatient de tâter de la scène de l'auditorium.
Et de voir les coulisses d'un pestak pro.

Je relirai Embrassez-Moi demain matin plutôt.
Mais imprimer, ça...
Faut que je vois à en faire une dizaine d'exemplaires facile à prêter.
Ou utiliser.
Micro éditeur, es-tu là ?


mardi 22 janvier 2013

Embrassez-Moi, deux.

Ouais.
J'ai relu le début de la pièce pour le hublot ce soir, et y a pas.
Ayant relu mon texte, j'ai le tort de préférer mon texte.
Ce n'est pas que je n'aime pas le texte choisi, mais j'ai peur qu'il soit très ambitieux et difficile pour certains.
Et je me fais la relecture de mon texte demain et après demain pour finir les dernières corrections avant je ne sais pas, de l'imprimer, ou de le mettre en pdf, et de l'envoyer à des intéressés.
Je connais maintenant mes deux rôles pour cette année.
Mais jamais deux sans trois. Entre un croyant, un écrivain et un psychiatre, je pense que j'aurai tout ce qu'il me faut eh eh eh.
Je fais ma page du jour sur le texte que j'ai écrit. C'est décidé.
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/vingtdeuxjanvier2013.htm

Ma femme est partie.
Les chats ne sont pas pareils avec moi qu'avec elle.
La chienne, si.
Le chien est plus fidèle.
J'ai encore dû zapper l'hôpital.
Mais ce n'est pas grave.
Un léger rhume et pas le temps.
Je dois imprimer mon texte pour mercredi.
Oui.
Je dois.
Si seulement l'imprimante marche.

lundi 21 janvier 2013

Embrassez-Moi

Bon.
Partie annulée aussi cette aprem.
La journée a été sauvée par la lecture, à voix haute, de la pièce que j'ai écrite.
Ma femme a aimé.
J'aimerais vraiment jouer ça.
Je sais pas encore comment traduire en lecture ce texte.
Il y a un peu de choses qui passent seulement dans les didascalies.
Mais on verra.
J'ai lu ce texte d'un oeil étrange.
Je l'ai lu en le redécouvrant. Et ma foi, j'ai été surpris.
Je sais que l'ego est grand parfois.
Mais je l'ai placé si bas des années que là, eh bien, je serais honnête.
Je dois ce texte à l'invisible ou à des muses. Jenny, en premier, mais elle est réelle. Et l'invisible de tas de souffrances aussi.
Mais il y a autre chose. La qualité de l'inspiration est la chose qu'on puisse rapprocher sans doute pour moi le plus de l'expérience du divin.
J'avais l'impression de lire un autre, un étranger.
Il y a des lignes que j'ai trouvées au-dessus de ce que je me croyais capable d'écrire. Et d'autres, bien sûr, de mon niveau.
J'ai écrit plusieurs fins, ma femme préfère la première, la plus simple, la plus romantique peut-être.
Ca m'a surpris.
J'ai écrit plusieurs fins pour avoir quelque chose à jouer en cas de rappel. Je trouvais l'idée amusante.
J'ai une tendresse pour la fin un peu idiote qui peut continuer ensuite en véritable enfer (si on rajoute quelques lignes).
Je compilerais bien tout ça en pdf pour une impression Lulu après une dernière relecture.
Oui.
Et je me remettrai à écrire à partir de la semaine d'après.

Mais bref.
Dimanche un peu sauvé par "Embrassez-moi", donc.

Sinon, la page du jour, comme d'hab.
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/vingtetunjanvier2013.htm

dimanche 20 janvier 2013

Météo France, salope.

Oh bordel, j'ai vraiment eu la trouille hier en rentrant du boulot.
La météo donnait une alerte orange et de la neige ou des pluies verglaçantes ce soir.
Je me suis dit : ne risque pas ta peau.
Conclusion, à l'heure de la fin de la partie, j'aurais pu sans problème rentrer chez moi. Deux parties annulées de suite.
Deux.
Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
J'ai un besoin vital de jeu de rôle comme de théâtre.
Ça me met en boule.
Pas le besoin vital.
Le fait d'être empêché par le besoin vital.
Pas la par la météo.
Non, par les mauvaises prédictions de la météo.
Météo France, salope.

Mais bref. La journée a été fructueuse avec la chienne, on a fait un essai avec d'autres chiens parce que je vais devoir la laisser mercredi prochain en compagnie d'autres chiens chez Cécilia.
Ça c'est bien passé.
Mon chien est crétin mais sociable.
Comme son maître :)

Allez, on passe aux chats :
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/vingtjanvier2013.htm





samedi 19 janvier 2013

Deuxième ouïlle.

Ca devait durer deux jours, ça a duré deux jours.
Lever tard, ignoble migraine, neige qui tombe et C1 qui me fait des frayeurs épiques en rentrant à la maison dont une singulière suée pour remonter une légère pente enneigée.
Du coup, j'ai fait ma bulle devant le pestak des comédiens de Canal + (le débarquement) avec comme moment les plus drôles les rires que les comédiens essayaient de réprimer et ensuite je me suis tapé deux films à moitié de merde.
Celui avec Foresti à Hollywood est moyen. Comme presque toutes les comédies françaises.
Celui avec la fille qui cherche son homme parmi ses ex était pour mon compte mieux que Hollywoo, mais je suis client des comédies romantiques quand j'ai la tête dans le cul.
J'aurais préféré aller faire jouer pour retrouver dans Vancouver "Le gang".
Mais je retiens de la soirée la chose suivante : faut que j'écrive des gags, des sketches. Il y a eu des choses proposées ce soir qui sont en-dessous niveau comique de trucs improvisés au théâtre.
En parlant de théâtre, tiens, je ne sais quel texte aura été choisi pour les vendredistes. J'ai appris que les jeudistes feraient Don Quichotte.
J'ai généralement l'habitude de préférer intellectuellement les textes des autres groupes (sauf les dix petits nègres).
Mais passons.

Or donc.
Si j'ai dû payer, j'ai payé. Cher ces deux derniers jours.
Mais faut ce qu'il faut quand tu as préféré revêtir le manteau du shaman urbain plutôt que celui du mystique du Livre.
Et encore.
Le "passage" du dit shaman est surtout empreint de valeurs symboliques dans la pensée magique personnelle. Rien qui ne se communique vraiment à l'autre et aucun prosélytisme. Juste des clés et des verrous en psychologie primaire.
Heureusement qu'il n'y a pas que ça.
Mais passons encore.

La page du jour donnera dans ça :
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/dixneufjanvier2013.htm

vendredi 18 janvier 2013

Ouille Aïe.

Ayé, j'ai dû expérimenter presque tous les maux.
Presque.

Mais :
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/dixhuitjanvier2013.htm

Et il y aura une lecture de mon texte au printemps de poètes, un samedi. Cool.
Le titre, c'est :
Embrassez-moi.
Et...
Euh.
Non, j'en parlerai plus tard.

Un petit résumé pour mes joueurs sur le blog Vancouver.
http://lesombresdevancouver.blogspot.fr/

Je pense avoir oublié de prendre des notes la dernière fois et comme je pratique l'improvisation à partir d'éléments posés (en l'occurrence, certains personnages et une ou deux menaces), j'en ferai jamais plus que le résumé d'un des protagonistes.

Encore le cap de demain à passer et puis c'est bon, tiens.

Ah bazar, je sens qu'avec la saison théâtre qui reprend, je revis.
Vraiment.

jeudi 17 janvier 2013

Le mal du siècle.

Ce siècle.
Un siècle.
Un mal, des maux.
Moi.
L'univers est moi. Je suis l'univers. Je suis la seule personne qui existe.
Je sais avant des choses. J'oublie après.
Demain et vendredi, je vais douiller à cause du dos, des dents, de l'hernie, des échos de l'anorexie, la boulimie, les dépendances, le mal-être, la dépression, l'enfermement, la solitude, la peur, le manque d'assurance, la mauvaise image, le sang, l'estomac, le serpent herpès, la peau qui s'enflamme, le fichu syndrome de Gilbert.
Je vais douiller.
Je le sais.
Un combat spirituel en conclusion d'un long combat physique.
Et puis ça ira mieux.
Bêtement.
Peut-être que je ne continuerai pas mon travail l'année prochaine, mais je m'en fous. Je veux faire plus de théâtre.
L'évidence était là aux deux lectures de la semaine.
Des bons textes en plus.
Un seul rôle qui se détachait pour moi dans le deuxième texte. Trois qui me plaisent dans le premier. Mais y a pas mal de boulot dans le deuxième texte. Alors si j'ai pas mon préféré dans le premier, les deux autres choix feront bien l'affaire.
Je vais essayer de tout relire cette semaine.

La page du jour parle du mal physique qui m'a miné ces derniers mois.
Mais il n'est rien comparé à ce qu'il a fait à l'esprit.
Quoique.
Il a été révélateur. Je sais que je ne dois pas continuer à faire ce qui me fait mal.
Au propre comme au figuré. La vie est courte.
YOLO comme disent les branchés maintenant.
You only live once.
Bien sûr.

http://www.lapagedujour.net/janvier2013/dixseptjanvier2013.htm

mercredi 16 janvier 2013

Pas mieux.

http://www.lapagedujour.net/janvier2013/seizejanvier2013.htm
Y avait trois semaines à en chier, je le savais, ça me l'a dit à Narawntapu

Mais bazar, gerbe, maux de crâne, froid, pas de digestion efficace, regerbe au travail.
Hu.
J'ai dû prendre sur moi pour aller voir Pinocchio.
Et je regrette pas.
Mise en scène qui bluffe comme d'habitude. Un incident sur la scène, cela dit, un comédien qui se vautre de la scène justement mais sans heurts. Une interruption seulement de quelques minutes.
J'étais entouré par un mec qui s'est demandé si c'était du lard ou du cochon et qui n'aimait pas tous les noirs pour les changements de scène et par un trio de bonnes femmes assez perturbées par des scènes qui n'avaient rien de choquant.
Bwa.
Les gens sont bizarres.
Les gens sont coincés.
Les gens vont quand même voir des spectacles.
Mais je ne sais pas. Il y a une peur de l'inconnu chez mes concitoyens qui est ennuyeuse.
Le conformisme, j'ai rien contre, je vis dedans aussi.
Mais pas forcément celui de la pensée.
Enfin passons.

Vais me coucher, j'ai pas assez dormi la nuit dernière et j'ai passé une journée sale.
Ma femme a bien un virus méchant qui y fait sa trachéite (et moi je lutte contre, merci).
Sans déconner.

mardi 15 janvier 2013

Reprise théâtre.

Ma femme est toujours malade. Médecin demain.
J'ai inauguré mon tensiomètre. Yé, je me fais l'impression d'être un médecin, tension normale pour ma saison.
J'ai lu la pièce qu'on devrait jouer au Hublot. Perso, j'adore mais il va y avoir bagarre pour la prise du rôle le plus marquant m'est avis (le rôle principal) parce qu'il est plus proche de toutes les personnes qui auraient envie de le jouer. Et surtout parce que c'est plus intéressant de jouer un rôle qui permet plusieurs registres d'émotions.
Un des rôles principaux que j'aime bien aussi est plus monolithique dans le ton.
Reste aussi les deux rôles de révérends, un lâche et un pur. Mais je me donne de relire la pièce pour faire mon choix.
La page du jour est encore spéciale Kilda
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/quinzejanvier2013.htm

Et mes deux autres collègues sont pour l'un arrêté et devrait l'être pour l'autre (ligament pété, tu devrais passer 15 jours à pas bouger).
My god.
Life is an effing bitch, ain't it ? :)
Je reviens sur la pièce de théâtre, normalement, ça devrait être ça :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Sorci%C3%A8res_de_Salem_(Miller)




dimanche 13 janvier 2013

Faux anniversaire.

Après des heures de choix, finalement, on a craqué à Carrefour pour un modèle passé de 379 à 303 euros et encore à 253 avec des bons d'achat de ma femme.
Une tablette de 32 G0, 1 giga de ram et de 10 pouces, avec le GPS intégré, des caméras intéressantes.
J'ai été pas peu fier de l'enregistrer au nom de ma femme.
C'est sans doute, en dehors de Kilda, le cadeau dont je suis le plus fier.

Bref.
Bonne rentrée rôliste sinon avec mon Nigel Faust bien diminué (c'est normal, quand tu viens du passé, que tu es vaguement alcoolique et cardiaque).
La page du jour sur ce qui m'énerve le plus : les cons de religieux de merde.
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/treizejanvier2013.htm

Et la certitude, plus le temps passe, qu'on ne doit pas les respecter.
Qui ne respecte pas l'intelligence et le savoir-vivre et veut continuer à s'engoncer dans sa bêtise crasse ne mérite pas le respect.
Mon pote Fabrice m'a demandé pourquoi je haïssais tant la Religion. Non, je hais la connerie qu'elle engendre.
La méchante et vilaine connerie.

samedi 12 janvier 2013

Tableeeeetttteuuuu

Je viens de passer plusieurs heures alors que je ne connais rien à ces affaires là.
Dans l'idéal, pour une tablette de débutant, faudrait pas dépasser les 200 euros.
Y a plein plein plein de trucs.
Ce que je trouve intéressant va de 100 à 250 et quelques (avec une préférence pour le dernier)
Mais j'aimerais que ça soit d'abord un cadeau pour ma femme, pour son faux anniversaire de demain.
J'irai jeter un coup d'oeil aussi en occase.

Je discuterai demain avec elle de tout ça.

La page du jour, sans photo nouvelle ni images survolées...
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/douzejanvier2013.htm

Dans l'idéal, faudrait surfer sans problème, pouvoir transférer des photos en ligne et lire assez facilement du pdf.
On s'en fout des jeux.

vendredi 11 janvier 2013

un cadeau et des maux.

Boulot repris. A l'évidence totale, quelque chose ne va plus. J'aime apprendre aux bons élèves à lire, je ne supporte sans doute plus bien les cancres et les affreux (et on en a deux ou trois de remarquablement foupoudav, ce qui est d'autant plus désolant).
Mais encore, ça se gère (sauf l'échec personnel de ne pouvoir rien faire contre la vie qui a déjà formaté des cancres).
Ce que je ne gère pas c'est l'immense douleur au dos que j'ai maintenant. En y allant, en y étant et en revenant.
Ce soir, c'est l'enfer.
Je n'ai rien pris du genre alcool pour oublier, pas d'puis 5 jours. Même au vernissage de l'exposition photo d'une copine, c'est dire.
Mais je crois que j'ai commencé après les vacances de cet été, le verre quotidien pour oublier la douleur.
Inconsciemment, c'est clair. Tout me hurle, ne reste pas si ça fait hurler.
Alors que la raison sait que faut bien avoir un demi-salaire pour pouvoir partir en vacances.

Cadeau de ma femme pas pris.
J'ai bien lorgné sur une combo ultrabook et tablette pas chère.
Mais je me tâte à seulement la tablette. J'ai pu récupérer la connexion du pc de ma femme et tant que ce dernier fonctionne, hein.
La tablette, par contre, à balader facilement dans la maison partout, en pouvant rajouter un clavier et avec une taille suffisante pour voir aussi des vidéos, je me dis que ça serait sans doute l'idéal.
Faudrait juste pas dépasser 400 euros et y a des trucs très bien dans les 200 semble-t-il.

J'ai aussi râlé contre le courrier de la CPAM que je trouve assez dérangeant. On t'accuse de faire exprès d'être malade.
Bazar, j'ai un herpès, la crève et je sors d'une gastro, je suis allé au boulot et à une expo aujourd'hui.
Nan, quand je m'arrête, c'est que je peux pas.
J'ai constaté cela dit que le boulot me fait prendre une position au niveau du cou qui n'est pas confortable... à creuser.
La vidéo, en bref, est ici :
http://www.youtube.com/watch?v=rjjAjKFEeWk
(ou dans la précédente entrée du blog)

Et puis la page du jour.
Bisounours.
Parce que y en a marre de râler.
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/onzejanvier2013.htm

jeudi 10 janvier 2013

CPAM (carrément profond au milieu ?)



Yo.

Léger regain, l'esprit tranquille.

J'ai commencé à remonter la pente ce soir.
Eu'l théâtre sans doute.
Encore vaseux, certes, mais le gros est passé.

La page du jour c'est ça sinon :
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/dixjanvier2013.htm

Et les rêves, mon dieu.
Si je dois les écouter...
Tropique, forêts et bord de mer avec maison en bois.

Dans la mousse tranquille,
L'esprit s'éveille.
Il hurle le nom de la forêt.
Dans le vert du silence...
L'écho pleut dans les feuilles...
Coule dans les racines.
Et devient la forêt.
Sous les branches graciles,
L'esprit sourit.
Il ne fait plus qu'un avec les bois.

J'ai découvert aujourd'hui une des raisons de mon mal être : ne pas être à côté des bois ou des arbres chaque jour.

mercredi 9 janvier 2013

Le chat, la ginger beer et moi.

Une belle photo prise par le frère de Clarisse. Un joli écho au Chat potté que je viens de voir en replay.
Une incroyable odyssée sur le web pour trouver à acheter de la ginger beer alcoolisée et réaliser que c'est super dur.
Je gage qu'il y aurait matière à développer un marché en France, bazar.
Constater que mon jeu fétiche va connaître une cinquième édition.
Pas d'avis de plus du médecin que d'attendre que la douleur passe et si ça passe pas, pouf, spécialiste à Tours.
La nausée relativement en permanence et les intestins toujours en feu (mais au moins je n'ai pas les ennuis de la diarrhée, moi quand je me vide, c'est trois jours au moins tranquille, juste le feu qui taraude un peu).
Moins de 10 de tension.
Ouais.

Bien sûr.
Trois semaines à en chier encore je me suis prédit là-bas dans le Nord de la Tasmanie. Trois semaines.
Plus que deux.

La page du jour, tiens.
http://www.lapagedujour.net/janvier2013/neufjanvier2013.htm

Et je passe mon énervement, lâché sur le FB de Steve Kenson (mon auteur fétiche pour avoir repris du matériel de Nigel Findley) au sujet des islamistes qui veulent se joindre à la manifestation anti-mariage gay.
Les cons m'énervent de plus en plus. Et ils continuent à grandir en masse.
Le zapping offre des images consternantes de ce qui est proposé aux masses. Consternantes.
Du pain et des jeux.
On approche de la fin.


mardi 8 janvier 2013

Nigel, marvel et Moi.

Trois choses aujourd'hui.
Rester comme un zombi sur le pc devant mon jeu à la con.
Finir un livre de Nigel Findley appelé No Limits qui mériterait d'être mis en jeu de rôle.

http://www.amazon.com/No-Limits-Virtual-World-novel/dp/0451455258

Faire la bulle.

Les intestins en feu.
La tête dans le chou.
Et au boulot, fermé deux jours, Omar est en vacances.
J'aime bien la rentrée.
J'aime bien.

http://www.lapagedujour.net/janvier2013/huitjanvier2013.htm

lundi 7 janvier 2013

Maladeuuuu.

Ah mon dieu.
Tellement malade aujourd'hui qu'on est parti dans l'aprem.
Tellement au tas, que je me concentrais dans la voiture sur la douleur des cervicales pour oublier le tournis et la gerbe.
Et j'ai gerbé quand même deux fois dans la voiture.
M'est avis que ma rentrée va avoir un arrêt maladie.
M'est sérieusement avis.

Gastro ou intoxication. L'un ou l'autre. Et tension dans les chaussettes.

Je savais bien que j'aurais dû rester en Tasmanie plus longtemps.

http://www.lapagedujour.net/janvier2013/septjanvier2013.htm

samedi 5 janvier 2013

La nouvelle ère, ça sera demain... Jour 19 ou 20.



La Tasmanie flambe.
Des touristes sont bloqués à Port-Arthur.
Une ville qu'on a forcément traversée en voiture est en ruines.
Près de 170 personnes sont mortes dans l'état de Victoria.
Mais Jacques qui garde la chatte d'Eric va bien.
Je suis un peu déprimé. Vidé.
Le plus notable fait de la journée est certainement mon rêve où je me retrouve à la piscine avec Eric et à me demander si je ne dois pas aider Alain Chamfort pour son mal qui le ronge actuellement.
Je rêve normalement beaucoup plus de théâtre.
Un petit tirage au hasard des canaux horaires sur mon pc a donné Vancouver.
Les prochaines vacances, où ?
Réfléchis un peu.
Il manque à mon répertoire pas mal de morceaux de la Tasmanie, certains endroits de l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, retourner sur la côte Ouest du Canada et des states.
Après je n'ai rien contre le Japon ou l'Asie du Sud-Est.
La Pologne sauvage, aussi, peut-être.
Des vacances en hiver, c'est assurément plus dur de rentrer.
On sait vraiment ce qu'on perd.


vendredi 4 janvier 2013

Jour 18 (et 19?)... Retard.




On est comme des cons avec 45 minutes de retard sur l'aéroport d'Hobart. Enfin comme des cons, ce sont les aléas du voyage, ça.
Il fait beau et chaud à Hobart, très chaud, on prévoit dans les 32 degrés parfois.
On vient de péter les dernières thunes dans un repas d'aéroport qui a plus de gras que de satisfaisant...
Hum.
Le whisky que j'aurais voulu acheter est bien trop cher en petite quantité. Ça passe la gouttelette à des prix relativement prohibitifs.
Passons.
Retard, donc.
Je tenterai si je peux une petite connexion à Melbourne mais nous risquons d'être sérieusement dans l'urgence là-bas vu le retard de l'avion...
Allez je rends l'antenne...

Pas de connexion à Melbourne. Non. A la bourre, derniers passagers enregistrés et la dame qui oublie de nous donner nos cartes d'embarquement, rha...
On rajoute à ça un retard au départ lié à un problème d'air climatisé et petit retard pour des papiers, hum.

Pas de connexion à Singapour ou presque, à peine le temps de changer d'avion.

Encore un ou deux retards le matin avec des soucis de route mal prise ou de voiture mal indiquée dans un parc.

Zombi du matin, on essaie d'aller voir Hopper l'après-midi, mais il faut trois heures de queue. On laisse tomber et après une courte balade sur les Champs Elysées, on se rend vers deux boutiques de jeux de rôle du cinquième avant de remonter depuis Jussieux vers les Halles. On a le temps de s'arrêter pour voir une église que j'avais toujours voulu voir, empreinte, certes, mais remplie de grenouilles de bénitier.
On a le droit à un problème ligne 1 et à poireauter une dizaine de minutes dans le métro.
Yeh.

Très longue journée et nuit et journée en bref.
J'en retiens :Le steward du vol d'Air France qui nous explique sa vocation et les endroits où il adore voyager (surtout Singapour et Tokyo), les images aux infos françaises sur les feux en Australie et pas loin d'Hobby, voir que le hobbit passe en VO aux Champs Elysées, les gendarmes dans la rue, pas de Hopper, la satisfaction de n'avoir consommé que 3 litres au 100 par personne en vol, le voisin qu'on a pas arrêté de déranger au dernier vol, la voisine de ma femme au vol Melbourne Singapour qui ne devait pas voyager à côté d'un homme (raison pour laquelle le steward nous a demandé de changer de place), l'extrême difficulté de dormir dans Air France, l'avancée dans la lecture d'un excellent ouvrage de Nigel Findley appelé « No Limit » où j'ai appris pourquoi j'avais le nez si rouge et si souvent depuis des années : les verres des lunettes qui réfléchissent les UV transforment le nez en four.
Enfin bref.
Morphée, appelle-moi...


mercredi 2 janvier 2013

Jour 17 : A perfect day ?



Le matin, un petit parc qui s'occupe de protéger les animaux, en particulier les diables, il est situé à une petite demi-heure du centre d'Hobart.
On a pu toucher un koala, nourrir des wallabies, voir un opossum albinos, mater plein de diables et suivre un jeune wombat évoluer après son soigneur, sans compter les quelques oiseaux, serpents et autres marsupiaux, dont le quol, deuxième marsupial prédateur en taille.
Le midi, manger à la maison et sieste plus que nécessaire.
L'après-midi, en abandonnant Jacques, zoup là boum, le testing. Histoire de goûter à d'autres produits locaux : cidre artisanal (moyen) bio, ale de l'Iron Brewery (pas mal), Bière au miel (très bien), cocktail à base de ginger beer et de rye whisky. J'aime beaucoup le goût du rye. Je n'ai pas eu l'occasion d'acheter une bouteille de whisky local, mais assis au milieu des gens, sur le front de mer, je me suis fait trois promesses : en acheter une un jour, acheter une bouteille de rye et (la plus importante) revenir au plus vite ici.
Oui.
Il y a trop de choses qu'on a manquées et comme l’Écosse, ça reste un pays où tu peux tout explorer en prenant quelques visites. On a pu discuter avec un couple qui venait de Canberra, elle étant dans le domaine de la loi et lui dans l'étude du japonais mais elle étant asiatique et lui caucasien. Je n'ai pas demandé de quelle origine, mais ils nous ont définitivement encouragé à visiter un jour l'Asie du Sud-Est. Ils nous ont appris aussi le salaire moyen australien et le tarif horaire. On est bien au double de la France quasiment.
Dîner dans le Dumpling World, le chinois pas cher auquel nous étions allés avec Eric.
Et puis, et puis, après un peu de marche pour regagner la voiture et la déplacer, et un peu d'attente dans le cinéma (à un tarif onéreux, mais correspondant au niveau de vie australien) : The Hobbit.
Rha. En 3D. Et en VO.
Je pourrais me reprocher de ne pas avoir tout compris, surtout quand les trolls parlent, les nains chantent ou Golum s'exprime, mais peu importe, une bonne manière de clôre le séjour. Très bonne manière.
Une petit bière, tard. Histoire de se finir tranquillement.
Tranquillement.
Des choses doivent changer au retour.
J'ai tiré des runes, pour juste une affaire de synchronicité avec de que je ressens ce matin.
Et oui.
Je ne resterai pas sans revenir ici.
Oh non.

mardi 1 janvier 2013

Jour 14 à 16


Jour 14 Alan et Pete.
Wombat en ouvrant la tente. Salut à la lune dans la nuit. Gros salut. Pas la peur des serpents aperçus dans la journée. Wallabies et wombat le matin, pour un petit tour encore de nature, de vie animale. Je suis en besoin de voir des bêtes courir ou s'ébattre, sauvages...
Balade à Baker Point et Baker Beach en poussant avec la voiture. Bien normal, autant tout faire du parc dans la mesure des moyens qu'on avait mis dedans. Le camping de la plage est rempli. Je laisse des souvenirs de mon sac médecine là-bas, un juste échange etre le pris quelque part et le rendu ailleurs.
Arrêts à Launceston (dont un stop au Venocci mais pas avec le même serveur – deux femmes cette fois-ci, dont une en training) et Oatlands (et re-pain mais pas croissant).
Beaucoup de bêtes mortes sur la route. Trop. Je m'endors pas mal. J'ai du mal à ne pas m'endormir quand je ne conduis pas. La fatigue du cou et de l’œil, je suppose.
Rencontre avec Jacques l'ami d'Eric et Linda. Un vieux lion à crinière blanche qui a bossé sur des chantiers pendant 26 ans en Australie et une douzaine d'années en Nouvelle-Calédonie. Il en a profité pour voyager, pour bouger.
Et puis... et puis... Soirée chez Alan et Pete.
Beaucoup de gens intéressants. Un couple tasmanien / japonaise. Un couple anglais / mauricien. Beaucoup d'histoires et de tranches de vie. Et le regret franc de quitter ce genre de personnes sympas et aimables. Nous avons pu goûter une sorte de pavlova arrangée, le dessert local et j'ai eu le temps de m'apercevoir que j'étais amoureux des cocktails gays ou de filles. Cosmo est une révélation.
Il va falloir que je garde des nouveaux contacts sur Facebook. Absolument. Des personnes à rencontrer sur Londres et sur Hobart, c'est intéressant, non ?

Jour 15 fin d'année...
Balade en ville le matin. Les bateaux de la course, nombreux, les cadavres de bières à côté des bateaux, encore plus... Flash sur un cargo nommé Tacoma, j'ai envie qu'il soit un des bateaux des personnages de Shadowrun, j'ai pris quelques photos et un petit film...
Nous glissons ensuite vers le wine and food testing : bière, pizza bio et plat éthiopien, ginger beer on tap. En gros. Mais il y avait tellement d'autres choses à goûter. Je pense que l'on ira faire un petit tour le 2 si l'occasion fait le larron. Si.
Balade en ville l'après-midi, pas de Game of Thrones dans le magasin de Dvds. J'aurais voulu laisser un cadeau pour toute la famille... Mais bref, une commande par Amazon est toujours possible. Quelques achats à l'armée du salut, j'embarque un sac et un pantalon, ça change de l'horrible maillot de bain et des pompes noires affreuses achetées pour le spectacle du 24 et 25. Pas de piquets de tentes dans un magasin qui en vend (des tentes) pourtant.
Dîner avec Jacques, je goûte les saucisses de mouton achetées hors de prix dans la fromagerie, fin du premier feu d'artifice lorsque nous arrivons en ville, balade avec Jacques pour lui montrer quelques coins qu'on connaît, pub irlandais (Guiness et Ginger Beer on tap) donnant sur la rue pour prendre l'ambiance de la ville, deuxième feu d'artifice sur les quais avec en gros plan un bateau restauré à l'ancienne, retour à la maison, derniers échos de 2012 sur une sale année qui a quand même bien finie.
Exploration internet pour connaître le prix français du whisky tasmanien. Il vaut mieux l'acheter sur place.
Je me tâte. Je me tâte. Je me tâte...

Jour 16, première année d'une nouvelle ère.
Le matin lever tard, le téléphone a sonné longtemps, trop tôt.
Nous partons faire un tour vers un site magnifique, celui des Hartz Mountain. Et bon sang, on a fait que les trois petits chemins accessibles aux touristes de base, vaincus par le temps très écossais. J'aurais aimé faire la balade vers le lac Esperance. Mais la montagne était rebelle. Et je me suis dit qu'il faudrait recommencer ça une autre fois. J'aurai une autre fois. J'aurai une autre fois.
Retour à la maison, je dors. L'oeil et le cou, toujours. Quelques courses pour ramener des trucs dans la valise (des trucs à grailler) et achats de cerises sur le bord de la route.
Je suis parti prenant pour faire la balade du Mont Nelson, à deux kilomètres d'ici mais le temps et mes intestins ne sont pas de la partie. Je crois que je viens de vider tout le mal de l'an 2012 en une seule fois.
Il n'est pas dans mon habitude de rester assis aux toilettes longtemps, mais là je me suis permis de le faire en entamant un truc que je voulais lire depuis un moment : un roman de Nigel Findley. Oui. Une égérie. J'admire sa capacité à rendre les personnages et en particulier des personnages féminins.
Il s'agit d'un roman apparemment écrit pour une gamme de jeu de rôle et de jeux de batailles appelée Battletech mais le début semble plutôt se passer de nos jours.
Bizarre. On verra ça.
Premier chapitre lu.
Ce soir, ça sera Star Trek, vu il y a trois ans dans des mauvaises conditions dans l'avion qui revenait d'Australie.
Vers l'infini et au-delà.