dimanche 30 décembre 2012

Jour 12 et 13



Jour 12, là-haut dans le Nord.
Un rêve, étrange... Acteur à explorer des phobies et un copain de l'Atelier bédé qui avait fait une sorte d'album photo sur moi. Un rêve avec des fantômes et des dinosaures.
On part assez tard. Le temps de faire les affaires. Et d'en oublier.
Départ pour Launceston, la deuxième ville de Tasmanie.
Petit arrêt à Oatland et le seul moulin opérationnel de l'hémisphère sud parait-il. Je fais marcher le commerce en achetant un café, une ginger beer pas encore testée et de la farine ainsi que du son.
Je fais rire ma femme à la boulangerie pas pressée d'Oatland en disant à la vendeuse que Batard bread, ça veut dire bastard en anglais, mais bref.
Deux heures à Launceston, bien plus joli qu'Hobart au centre-ville. On mange thaï assez cher, légère déception, je pensais qu'il y aurait des nouilles avec. Mais passons. Impossible de trouver des piquets pour la tente. On chope de la Lanoline un produit assez miracle pour les crevasses au pied et j'ai une bonne conversation avec le propriétaire ou vendeur d'un petit café nommé Venocci où un truc du genre. Il fait un très bon ristreto et macchiato. Il m'indique ses cafés préférés, le meilleur n'est pas australien.
On fait un petit arrêt après Lauceston sur sans doute un des plus beaux points de vue d'autoroute (si on peut dire) que j'aie pu pratiquer.
Un peu d'essence avec un monsieur qui sert encore à la pompe un peu plus loin et on aboutit au camping de Beauty Point pour poser le matos.
Redépart en voiture vers un petit parc national du nord, sur une route de caillasse de 18 km qui dure des plombes, heureusement qu'il y a la possibilité de passer en mode 4X4.
Balade au parc en question, un nom aborigène que je replacerai demain, avec beaucoup d'animaux sauvages, oiseaux et wallabies, avant de trouver un gros wombat qui rentre dans son terrier près du visitor center.
La balade nous a permis de voir le plus beau ciel de notre vie, un truc incroyable dans la forme des nuages. Je vais tenter de joindre une ou deux photos au message du jour pour le prouver.
Sur le retour par la route de caillasse, la lune, pleine, s'offre magnifique et orangée à l'horizon.
Dîner tard avec la nuit qui tombe au camping et me voilà dans la salle des machines à laver à taper ces quelques lignes...
Qu'est-ce que j'oublie comme images ?
J'ai fait un loto. On ne sait jamais.
Un autre wombat sur le bord de la route. Ben mon vieux.
Le wetland dans la petite balade, les arbres qui poussent dans l'eau, c'est toujours impressionnant.
Une mouette, il y a deux jours qui lâche plusieurs fois un coquillage sur Mary Island pour le manger.
Le prix des places de cinéma ici pour voir le hobbit, hourg.
Le croissant acheté à Oakland qui n'était pas si mauvais que ça, plus du genre brioché, le pain qui lui est vraiment pas mal (même s'ils sont contre les croûtes très dures).
Encore ce fichu ciel en revenant de la plage et de petites dunes. Bon sang.
La légère angoisse de marcher pieds nus alors qu'il existe un très faible risque qu'il y ait des serpents.
Des traces dans le sable prise par ma femme pour celles d'un serpent et pour moi pour un petit oiseau avant de découvrir que c'était un insecte le responsable.
Bref.
Seul problème de la journée, j'ai l'oeil gauche (le valide, le pas malade) limite en sang. Il ne tient pas le coup. Il dessèche comme un gros salaud et c'est plutôt le caca, il va falloir que je trouve des gouttes. Ou que je pleure. Beaucoup.
Peut-être en regardant la lune au-dessus de la plage juste à côté. Peut-être.
Ah oui, en chantonnant l'air de cornemuse que je fredonnais sous la douche. Ouais, peut-être. Je rends l'antenne. On se lève tôt d'main matin...

Jour 13, Narawntapu...
Près de dix heures. Le ranger John a fait visiter la nature sauvage à une trentaine de personnes. Nous, on les a seulement croisés un peu. Seulement.
Les images de la journée sont nombreuses.
Je pourrais dire les choses dans l'ordre chronologique mais je sens que le plus important, c'est ce qui vient en premier.
En premier : wombats. Des tas, des tas, des tas... Ce matin, ils étaient rares. Un vieux malade avec une patte qui marche pas droit m'a touché. Mais on a vu aussi des squelettes, un koala sur le bord d'un chemin qui nous a mené à voir un échidné, une mère et son petit, des tas de koalas sur fond de soleil couchant, un koala qui broute et va jusqu'à me renifler la chaussure, un autre qui me siffle presque dessus pour me dire de dégager parce qu'il veut brouter, le bestiau...
En second : serpents. Deux, pas très loin, aperçus en rentrant d'une balade de près de neuf heures, à dix minutes de la fin. Toute la journée après avoir entamé le « view point fire trail », je me suis baladé avec un bâton, une chose idéale pour faire du bruit et faire fuir les bêtes.
En trois Kaua Kalua, une petite voix dans ma tête, les esprits de l'endroit, pour me signifier la guérison d'ici trois semaines et puis que je devrais rendre hommage à nouveau à cet endroit dès que je pourrai y revenir.
En quatre, chaleur. Pitin, on a un peu souffert du ciel bleu et du soleil plombant. Mais ce plaindre de la chaleur un 29 décembre, c'est un peu étrange.
En cinq, hauteur. On en a fait du chemin aujourd'hui, pitin... Ma femme est séchée. Moi, je crois que je ne vais pas tarder à tomber aussi. J'ai tenu à faire un chemin qui menait en hauteur mais on s'est engagé sur un truc où il n'y avait rien à part un échidné aperçu et filmé à l'improviste.
Et sinon, les libellules, par centaines... Les wallabies ou kangourous en nombre certain. Un couple, aperçu de très loin depuis le sommet d'Archer Knob en train de photographier un koala. Pas plus de 4 personnes aperçues jusqu'à notre retour. Une table de déjeuner ce matin partagée avec un couple de cyclistes. Deux petites siestes pour tenir le coup, des wallabies même dans notre campement, écrire, fatigué, dans la voiture, une douche à l'eau froide, un tee-shirt, taille 12 ans, acheté à ma femme, le mal de crâne avec la déshydratation, une photo de mes objets fétiches, oublier son K-way sur un arbre sur le chemin (mais demi-tour rapide), déjeuner à midi sans sel, mettre un morceau de squelette d'animaux dans sa poche, retourner au bird watch, des plantes qui collent ou qui piquent, trouver certains des produits de la glacière encore bonsne pas aller à la plage, avoir une vie magnifique depuis le sommet d'Archers's Knob...
Fatigue.... Les fautes de frappe pleuvent.

jeudi 27 décembre 2012

Jour 10 et 11

Jour 10 Mary Island.
La claque.
On aurait dû prendre trois jours. Vraiment.
Les images sont nombreuses mais les plus représentatives sont :
- Le champ de merdes d'oies (et autres créatures) au camping.
- Chercher des piquets laissés dans la terre par des gens parce qu'on avait pas de piquets dans la tente qu'on a emportée.
- Les pieds dans l'eau pour aller jusqu'aux falaises peintes et l'envie de se baigner.
- Les falaises peintes, du fer qui est passé dans le calcaire et a dessiné de magnifiques motifs.
- La balade vers Réservoir et le wombat croisé en face de nous et marchant placidement. La pause aussi à Réservoir... Oh mon dieu. Je reviens sur le wombat, un moment de pur paradis d'être là au moment où il passe.
- Un autre wombat près d'un touriste en rentrant au campement.
- Plein de wombats au crépuscule au campement et beaucoup des trois sortes de kangourous que compte l'île.
- Une balade nocturne pour apercevoir un opposum.
- La lune, pleine, avec un temps clair au-dessus du campement.
- Les nombreux cris incroyables de certains oiseaux.
- Une souche qui m'appelle au cours de la première balade, il y a des formes que je perçois parfois du coin de l’œil avec mes yeux niqués.
- Le sommet de la zone de la jetée, avec un ancien hôpital transformé en hôtel sous l'ère des Bernacchi.
- La nuit un peu agitée dans la tente, pas froide, non, mais le sol était dur sans tapis de sol.

Jour 11, le retour de Mary Island.
On a la balade du matin...
On a les falaises contenant les fossiles. Les fichus fossiles vieux de près de 270 millions d'années pour certains. Des fruits de mer. Bon sang. Je me suis permis d'en ramasser deux ou trois en dépit des interdictions. Tenir quelque chose qui a vécu il y a si longtemps, il y a quelque chose de vertigineux pour l'esprit.
On a la grange avec les vieux outils, le cimetière avec si peu de tombes qui peuvent être reconnues...
On a aussi une petite visite du pénitencier avec un hommage à l'histoire d'un irlandais nommé O'brien et une jolie mise en scène d'un café de l'époque.
On a une longue conversation dans le bateau au retour avec un hollandais qui a pris 7 mois pour faire du cyclisme sur l'Australie et la Nouvelle Zélande.
On a faire les merdes, les grosses merdes cette aprem ;
Chacun a un œil super explosé. Le vent sans doute sur l'île de Mary.
Je retiens qu'on ne vit qu'une fois, selon l'expression de l'hollandais et qu'il faudrait prendre le temps de trois mois au moins dans un pays étranger pour s'accrocher l'anglais comme il faut.
A réfléchir de juillet à septembre prochain avec un truc du genre office de tourisme de l'Irlande ou de l'Ecosse.
Hmmm.
Ou de n'importe où... du moment que l'anglais soit la langue de base.

mardi 25 décembre 2012

Jour 9, Port Arthur.

Lever un peu tard, arrivée un peu tard le jour le moins ouvert de l'année.
Surprise, je m'attendais à une ville, je trouve un site.
Déception, en quatre heures, on aura jamais le temps de visiter à fond. Avantage, ça nous permet de faire quelques balades du côté d'Eagleneck pour observer le bord de mer et les falaises.
Les belles images ?
Allez, deux trèfles devant la tour des gardes de Port-Arthur.
Une immense impression de tristesse dans un bâtiment avant que j'apprenne que c'était le lieu de la tuerie de 1996.
La prison de haute sécurité, trop vite expédiée mais une bonne expérience, de voir quelles étaient les nouvelles méthodes pour mater les difficiles. J'ai pu monter sur la chaire du prêcheur dans la chapelle, il y a une sensation d'avoir le bourrichon quand tu te tiens en hauteur devant la foule.
La maison Tentham ou quelque chose du genre. La vie de la famille n'a pas été évidente. Un des membres fut la seule victime dans le grand incendie de 1897 parce qu'il était parti rechercher sa bible dans sa maison en flammes.
La maison du gouverneur. En ruines, mais quel jardin.
L'ancienne minoterie transformée en prison, je ramasse le guide en français de ma femme tombé de l'autre côté des barrières séparant le public des anciennes cellules.
La mer, la mer, immortel océan s'écrasant sur les nombreuses falaises.
Une putain de jetée et de plage près de blowhole.
Une petite balade, trop courte, les pieds dans l'eau.
L'incroyable nombre de touristes asiatiques un 25 décembre.
Un wallaby aperçu sur le chemin piétonnier longeant des falaises sur près de deux kilomètres.
Le léger masque de vapeur ou de brume envahissant l'horizon et la forêt dominant les falaises.
Un déjeuner tardif sur la table réservée au personnel du centre d'accueil de Port-Arthur. J'étais passé par un endroit interdisant qu'on aperçoive les panneaux « réservés au personnel ». Le type qui vient fumer une cigarette est sympa et nous laisse continuer à déjeuner, on est déjà installé après tout.
Un chinois qui au lieu du traditionnel Hi ou Hello ou How are you me lance un « Merry Christmas » quand je lui fais Hi.


lundi 24 décembre 2012

Jour 8, n'arbres...



Petit trip dans un parc national à Mount Field...
L'idée était de voir des grands arbres et un peu de forêt primaire.
En effet, on a bien vu des grands arbres et de la forêt primaire...
Les images en vrac ?
Deux arbres où je trouve à me shooter en faisant circuler l'énergie.
Des grands arbres de près de 80 mètres de haut où je me trouve à essayer de soigner certains maux.
Une sous espèce de wallaby aperçue trois fois au cours de la balade.
Les cris d'une espèce d'oiseaux qui règnent sur la jungle.
Le vent dans les arbres et le chant des insectes qui fait la musique presque assourdissante de la forêt.
Se paumer un bond moment vers Styx pour trouver le Tolkien trail et ne jamais le trouver.
Mettre les pieds dans l'eau dans une rivière appelée Styx, justement.
La mousse qui pousse sur les arbres morts, le truc de base qui rend l'essence des forêts primaires.
Marcher sur une souche pendant des dizaines de mètres.
L'horrible prix d'un café à Mount Field mais j'avais besoin de me réveiller.
Le type sympa qui nous renseigne un peu sur la faune locale et nous dit qu'il existe des endroits pour observer des ornithorynques...
Un champ de pavots aperçu sur la route, mais à des fin thérapeutiques.
Faire un repas de noyel certainement moins compliqué que tous les repas mangés ce soir par ceux qui sont dans la tradition : oignons, saucisson végétal, patates et œufs.
Deux cascades...
La Styx river et ses eaux sombres.
Il a manqué apercevoir un ornithorynque, trouver le chemin de Tolkien et ne pas apercevoir un bon paquet d'animaux morts au bord de la route, mais ne soyons pas chien.
Les balades dans la forêt étaient la raison première de notre venue ici (en plus de la présence d'Eric).
Hu ?
Non, rien à rajouter. J'ai regardé Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr ce soir, mais ça n'a rien à voir avec le fait d'être ici en Australie:)


http://www.lapagedujour.net/decembre2012/vingtcinqdecembre2012.htm

dimanche 23 décembre 2012

Jour 7. Hu ?


Le lendemain d'une fête, t'es pas forcément droit.
Moi, c'était plutôt l'estomac (le mental et le physique)...
Et la mémoire.
Je ne saurais donner les endroits, à cette heure de la journée, où nous sommes allés en fin de mâtinée et je cherche.
Ayé.
Cygnet. Cygnet c'était la destination du midi en passant par Huonville.
Cygnet, c'était un village un peu de babos. Une marchande française à qui j'achète un truc en toile pour mettre des machins dedans (quoi, ça... carte bleue ou dés ou sac médecine ou que sais-je). Un chien à trois pattes qui se roule sur le dos. Des pommes à deux dollars en honesty box, une jolie petite église ouverte que nous n'avons pas visitée. Un petit restaurant avec panini / tarte aux pommes ou panini (jambon bio de pays) / cheese-cake. Une annonce pour un chat à trois pattes. Des courses pour trois trucs qui manquent. Une petite balade et c'est marre. Même pas le temps de penser à nos hôtes partis ce matin, dont l'un avec une légère gueule de bois.
Ensuite, outre les intéressants bords de mer de la journée, la fin du voyage était sur une ferme aux fromages.
Oui. Alors, deux lesbiennes en goguette qui goûtent le fromage, un confit de raisin et un alcool de petit lait avec moi. Des toilettes fantastiques plein de jeux de mots sur les moutons dans lesquels j'oublie mes achats. Mais pas de fromage. Trop cher. J'ai préféré investir dans la saucisse de mouton et la liqueur. 21 dollars une part de fromage d'à peine 200 grammes. Non. Il y a des limites. Même de chèvre, même bio.
Quelques cerises achetées dans une ferme. Une gentille vieille dame nous fait excellemment l'article.
Des courses, le soir, au magasin ouvert 7 jours sur 7 jusqu'à minuit.
Une tentative de regarder la vie de Brian en VO sans sous-titres. Impossible. La fatigue et l'incompréhension d'au moins 50 % des dialogues. L'accent anglais et le mauvais enregistrement du DVD en provenance d'Hong Kong.
Un mal de dent qui ne quitte pas.
Mais ça, on s'en fout aussi pas vrai.
C'est Noyel.
Nous à Noyel, on a deux choix : le camping ou revenir ici. On va revenir ici. Enfin, je crois.
Rha. Et une belle photo. Si.
Très belle. Je la mets si elle est sur le disque dur déjà.
Je signerais pour vivre sur Hobart, sans problème, en gagnant au moins trois fois le smic français.

Et la page du jour : Noyeux Joël.
http://www.lapagedujour.net/decembre2012/vingtquatredecembre2012.htm
Ah si.
Le moins de la journée quand même : La bonne grosse centaine (mais ça doit faire sans doute plus) de cadavres de marsupiaux sur la route.

samedi 22 décembre 2012

Jour 6, fin du monde...


On l'a vécue au marché de Salamanca en buvant un mélange kiwi, orange, noix de coco et gingembre.
On l'a vécue en passant plein d'heures dans le marché et en poussant ensuite dans le quartier de Battery point.
Les plus ?
Deux chats très communicatifs dans Battery Point.
Une jolie galerie d'art au-dessus du marché avec quelques artistes intéressants.
Les ginger beer nombreuses (mais sans alcool).
Goûter deux whiskies, même tôt le matin, que je n'ai pas pu goûter la veille.
Les beignets de champignons et le beignet aux fruits confits néerlandais achetés après nos falafels.
Un sac pour ma femme comme cadeau de noël.
Achat d'une balle anti-stress pour muscler un peu les doigts et relâcher la pression.
Les moins ?
Les falafels pas terribles.
C'est tout.
On a ensuite laissé passer un peu de temps avant de se rendre chez Alan et Pete... deux amis d'Eric qui nous invitaient ensuite à une cocktail party (le principe étant que chacun amène une bouteille).
Excellent début de soirée en compagnie des quelques amis des amis avec petits apéros et pizzas. Deux chiens un peu déformés par le gras et une vingtaine d'oiseaux habitent aussi la maison ou le jardin. Pete me confie qu'il souhaiterait qu'Alan ne veuille pas plus d'oiseaux. Alan a fêter les 60 ans de mariage de ses parents jeudi.
Départ ensuite pour la cocktail party. L'hôtesse travaille avec une compagnie de théâtre (ou la dirige, j'ai pas tout suivi), l'hôte est à la régie et à la technique et nombre des invités de la soirée se sont connus sur la scène artistique d'Hobart. Très vivante comme scène, d'ailleurs. Une des compagnies possède un théâtre, donc il est très facile pour eux de jouer des pièces ou de s'échanger des costumes.
J'ai rencontré un paquet de personnes dont une nana qui tient une galerie d'art sur Melbourne, un informaticien qui bosse sur Singapour et a bossé deux ans en Normandie sur un aspirateur qui marche tout seul chez Moulinex ; l'hôte, l'hôtesse, un francophile qui n'a jamais eu le temps de voyager plus loin qu'Hong Kong.
J'ai goûté plusieurs cocktails mais me suis contenté de jeter tout ce qu'on m'a servir contenant du vin ou du champagne et j'ai été désigné SAM.
Le retour vient juste de se faire.
Des images restent, surtout Eric qui danse torse poil (et plusieurs mecs dont moi qui s'y mettent). Seul blême ici, seuls les gays et les français semblent passer le cap de danser avec les nanas. Enfin bref...
L'ère du gémeau, il paraît qu'on est rentré.
Et moi, j'ai retrouvé ma muse de la danse. Je devrais danser plus souvent. Ça m'habite.
Bien sûr, je sens que je paye un peu le prix maintenant. Mais bref, on s'en fout...

http://www.lapagedujour.net/decembre2012/vingtdeuxdecembre2012.htm

vendredi 21 décembre 2012

Jour 5, Tasmanie...


Jour 5, fin du monde...
Pas mort à minuit, pas plus à 11 heures du soir.
La journée ?
Petit-déjeuner qui dure et discussion jusqu'au bon timing pour se rendre au Mona avec Eric. Le Mona est un musée d'art contemporain avec je dois dire de quoi laisser assez pantois.
J'ai été surpris de m'intéresser mêmeà un monochrome après avoir lu une pièce de théâtre nommée l'Art qui parle justement d'un monochrome.
Plusieurs artistes marquants.
La machine à digérer, la maison de cheveux, une tête remplie d'oiseaux, livres et mains avec des effets stroboscopiques, une peau de chaton tendue, du dérangeant, du provoquant. J'en passe et des meilleurs. Il serait con de se rendre en Tasmanie sans voir le Mona. Je pense que c'est le musée avec la meilleure scénographie que j'ai jamais vu.
Déjeuner au Mona, dans un café inclus dedans. Les plats, relativement chers, sont excellent. Eric me rappelle la recette du poé, un plat traditionnel tahitien au départ.
Visite de l'étage non vu avant de se reposer un peu chez Eric.
Puis zou, passage à la distillerie ou plutôt le bar de l'Ark Distillery pour goûter les whiskies tasmaniens et faire découvrir à Eric deux trucs écossais. Grosse facture.
Dîner dans un petit restaurant chinois avant une balade dans le secteur du marché du samedi matin où une foule de jeunes, parqués dans des enclos se laissait copieusement aviner.
Une foule... Que dis-je...
Une masse, mais passons.
Personne n'a changé, personne n'est mort et la fin du monde c'est de la merde à moins qu'il n'y ait un véritable éveil des consciences grâce à je ne sais quel miracle solaire.
Moi, je vais me contenter de la fin d'un monde pour en découvrir un de nouveau... 

jeudi 20 décembre 2012

Jour 4...


Jour 4...
Pas beaucoup écrit hier, mais bon...
Pas sûr d'être capable d'en faire autant aujourd'hui.
La journée a été encore assez courte en exploration pour profiter des gens chez qui on réside.
Le mont Wellington, sous le froid, ce matin. Le putain de froid et la pluie parfois. Je manquais d'un pantalon et d'un pull. J'étais plus couvert que certains touristes seulement en short et tee-shirt, mais il n'empêche, mon attirail m'a empêché de tenter une marche d'une heure et demie depuis le sommet...
Déjeuner près de « The Spring » au mont Wellington après une balade d'une heure sur un sentier.
Petite balade à côté de la brasserie des Cascades.
Petite descente au centre-ville pour en découvrir le parfum. Hobart n'a rien d'excitant et c'est une ville très chère pour notre budget.
Fin de l'après-midi chez Eric et Linda, histoire de discuter et de passer un bon repas.
Eric m'a fait goûter quelques trucs du crû : dessert à la vanille ou un bleu qu'il apprécie.
Les images que je retiens, tiens :
Le déjeuner à midi tranquillement le dos à une cabane servant sans doute aux forestiers.
Un magnifique arbre qui part à angle droit en face d'une souche ressemblant à un totem.
Les gens qui font le barbecue de Noël et s'offrent des cadeaux près de la brasserie de Cascade.
Le bassin dans le jardin public de Cascade avec un oiseau mort dedans.
L'horreur absolue du prix d'une tisane dans un magasin de thé hype.
Ma femme qui trouve un Conan en version originale dans un magasin d'occasion où on était rentré pour essayer d'acheter des verres à whisky pour Eric.
Le repas de ce soir, tout simplement, simple et juste avec un Eric qui se dévoile comme étant une personne à vraiment connaître et apprécier.
La découverte d'une série que je vais essayer de voir – Grim – ne serait-ce que parce que j'aime un acteur dedans.
Un moment, posé la main contre deux arbres ou je me connecte aux deux « êtres » et sent passer l'énergie de l'un à l'autre.
Une conversation par skype avec les parents d'Eric. Petite nostalgie, le père d'Eric était le commandant du Coriolis avant que cela ne soit le rôle de mon père.
Un rapide moment de connexion aussi, au sommet du mont Wellington dans un amas de rochers.
Découvrir comment manger le truc qu'aucun non initié enfant ne peut normalement manger : du vegemint. Merci Eric.
Tout à l'heure, c'est la fin du monde.
Ah ah ah ah.
Je tiendrais bien jusqu'à minuit pour voir ça...

La page du jour :

L'autre page du jour.

mercredi 19 décembre 2012

Jour 3; Tasmanie.


Jour 3
Finalement on a fait Richmond, un petit village typique pour attraper un peu le touriste, et Sorell pour la ferme aux fruits..
Les meilleurs souvenirs de la journée ?
La balade le long de l'eau, à Richmond et une cane qui m'a arrêté.
La découverte à pied de Richmond.
Dans le verger de Sorell, les fruits en pagaille. Tu manges autant que ce que tu prends dans ton panier.
Un apéro qui dure avec Eric, je goûte son poison, je lui fais goûter le mien.
Le flake and chips de ma femme, étonnamment, ce poisson je peux le supporter .
Se gourrer de route pour rentrer et aller dans un liquor store pour acheter quelques produits locaux et avoir mal au cul sur les prix (trouver néanmoins de la ginger beer).
Et pourquoi je n'écris pas plus ?
Parce que je suis lamentablement fatigué.
Le coup de barre de pardonne pas à partir de 10 heures du soir.
J'aurais aimé bouger plus, mais entre le coup de froid et la fatigue, il faut s'estimer heureux.
Mes yeux tombent. Mes paupières sont lourdes.
Bonne nuit .

mardi 18 décembre 2012

Jour 2 (Tasmanie)


Jour 2...
Si le chaman doit souffrir pour se révéler, alors je prends la pente.
Si le chaman doit écouter ses voix intérieures lui révéler la vérité, alors je prends le chemin.
La petite voix m'a dit où trouver les trèfles que je cherchais et où je ne les trouverais pas.
Si la valeur de quelqu'un est importante pour toi au-delà des distances, alors les distances ne comptent pas.
Je suis vraiment content d'être ici et ce, même si notre journée s'est finalement résumée à trois trucs majeurs.
Visiter le botanical garden, une expérience à tenter, vraiment, avec l'envie de flemme ou de farniente.
Faire des courses dans un supermarché local et avoir très mal au cul au sujet des prix.
Passer la soirée avec nos hôtes et la traîtresse de bière qu'Eric fait lui-même avec les prémix qu'on vend ici facilement en supermarché alors que les alcools ne s'achètent que dans des liquor stores.
Le nez pris, la gorge encore possédé, le crâne vrillé, une crevasse au pied et j'en passe, je sens toutes les douleurs comme hier, persuadé que le syndrome de Gilbert exacerbe toutes les sensations et pourtant...
Pourtant, ça n'est rien.
Parce qu'il y a la lune, au loin qui me regarde de son croissant.
Parce qu'il y a eu tous ces arbres ce matin et toutes ces plantes.
Parce qu'on a bien mangé ce soir après les deux salades de légumes et la frite pour deux du jardin botanique.
Parce que je suis fatigué assez pour savoir quelles sont les priorités.
Parce que j'ai trouvé un trèfle pour Eric et deux pour moi aux endroits indiqués.
Parce que j'ai pas de regrets de tout ce que j'ai pourtant loupé pendant des années. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Parce que...
Circuler sur Hobart n'a pas été trop compliqué en dépit de l’œil, du bras, du cou. Cela faisait partie de l'épreuve du voyage.
Des images restent : le vendeur sympa du woolworths, les gamins partout qui chassent les canards sous l'oeil horrifié de ma femme au jardin botanique, maman cane et ses petits, le déjeuner à côté de la famille de blacks à la cafétéria du jardin, le jardin japonais, le conservatoire des orchidées, s'asseoir sur un banc qui t'appelle, la mare avec le petit pont et les nénuphars, passer un moment à causer en buvant de la bière avec Eric,
Bref.
Oui, une journée tranquille.
Mais ça aurait pu être couché avec la crève à couler du nez comme un salaud en France. Non, là, la crève je me suis assis dessus.
Demain, ça sera Hobart city center ou le mont Wellington. On verra.

Puis les pages du jour des derniers jours, cong, elles sont toute en lien sur la page d'accueil :

lundi 17 décembre 2012

Jour Un

Jour un ?
Bon.
La peur de l'avion, check pour l'instant. Pour l'instant.
Mais comme je suis un fervent sympathisant des lois de la synchronicité et que bien que n'étant pas numérologue, j'ai la pensée magique active sur certains chiffres, il allait d'évidence que ça serait cool et ce, en dépit des turbulences assez nombreuses au cours du vol.
Un vol en avion, pas dans les meilleurs conditions, mais un peu d'alcool, la minerve, les dolipranes et beaucoup d'eau ou de liquide pour compenser l'effet de dessèchement, et zou.
J'ai aussi un coup de froid, une trachéite qui m'a empêché de dormir en plus de l'inconfort certain des sièges.
Mais, eh, on s'en fout.
Je remercie le brave type qui a laissé sa place à un mec en minerve pour que sa femme s'installe à côté de lui. J'espère qu'il n'avait pas payé pour réserver le hublot.
Il a passé son temps à dormir de toutes les manières.
Les activités de l'avion, pour passer le temps, houuuu. Maintenant les films sont assez performants (The Avengers et Spiderman pour mon compte), ce qui permet de faire défiler plus vite les heures où tu ne dors pas.
La suite, huuu...
Une nuit alors que nous sommes en pleine journée en France. On verra bien.
Mais on s'en fout hein de ça aussi pas vrai...
Non, ce qu'il y a d'étonnant, c'est la renaissance.
Dans le voyage d'un chaman, il y a les épreuves de la maladie, d'une forme de mort et d'une renaissance dont tu ressors changé au bout d'un voyage...
Ça doit être en partie ce qui s'est passé parce que tu ne guéris pas d'une phobie d'un seul coup comme ça... Enfin bref, je reprends l'antenne à Melbourne...

Fin de matinée, Melbourne...
Deuxième vol. Des images de galets et d'une tortue qui viennent. L'esprit auxiliaire dont parle le bouquin sur le chamanisme que je suis en train de lire.
J'ai maté deux trucs intéressants. Total Recall nouvelle version et une émission sur la manipulation mentale. Comment faire croire à quelqu'un d'innocent qu'il a commis un crime.
Qantas a une meilleure qualité de services qu'Air France. Jetstar, filiale apparemment Low coast de Qantas, c'est moins dit par contre.
On attend dans un terminal un peu pourri, sans réseau wifi et avec des odeurs de kérozène qui pointent.
Je me suis fait un brin sodomiser sur un taux de change de 30 dollars dans un bureau, mais passons. Et on vient de claquer bêtement et hors de prix nos premiers dix dollars du voyage... Houps, visiblement nous n'allons pas tarder à embarquer. Je rends l'antenne...

Hobart, deux heures plus tard.
Coup de foudre dans l'indolence de l'attente d'Eric qui doit finir sa tournée.
On est bien. Des niaoulis en face de nous. Et une sorte de paix, de détachement...
J'oublierais presque mon dos qui hurle (eczéma), mon nez qui goutte, ma gorge qui gratte et la douleur dans les vertèbres.
Presque.
Puisque je l'écris.
Mais en vivant ma phobie de l'avion sous le sceau du chamanisme, j'ai dépassé certaines frontières. Franchement.
Purifié pas encore.
Il faut que j'aille dans l'eau. Obligé.

Hobart, encore quelques heures plus tard...
Chez Eric et Linda. Tranquille. Nous sommes allés à l'ancien sémaphore qui donne sur un joli petit parc dominant la ville... La lutte ? Ne pas s'endormir en marchant. Ça ne m'était jamais arrivé.
Les douleurs ?
Encore l'épreuve du shaman.
Là, je vis le fait d'être dépecé. Le psoriasis ou eczéma te fait vraiment prendre conscience de chaque centimètre carré de ta peau.
Mais on s'en fout, hein ?
Demain balade et découverte d'Hobart. Olé.

samedi 15 décembre 2012

Jour zéro et demi.


Jour zéro et demi...
Hum. A une heure et demie de partir pour l'aéroport. J'ai fait le choix des livres.
Un livre sur les shamans (déjà lu à moitié), un livre sur les runes (déjà lu), un bouquin de Fredric Brown (déjà lu mais à relire) et deux inédits, le bouquin de Findley et celui d'Howard.
Pas trop chargé.
J'ai la gorge qui gratte, légère trachéite. Histoire de bien faire.
La bière vient de me détendre un peu.
Une petite vidéo pour faire un choix.
Et on s'envole.
Je ne pense pas me connecter de trop depuis l'aéroport.
Je n'ai pas pensé à prendre un jeu avec ma femme.
Mais au pire, on peut toujours causer.
Je n'ai pas imprimé mon texte. Con.
A faire, peut-être.
Ou pas.
Un soir, chez Eric, de PC à PC... Ça serait pas con.
Allez.
La vidéo et bonnes fêtes.
Les runes ont été positives de toutes les manières pour le voyage.

Sur le départ..

Jour zéro.
Est-ce que je dois me fendre d'un nouveau fichier ?
Oui, sans doute.
Est-ce que je dois créer un fichier texte à part ?
Certainement.
Mais pas ce soir.
Ce soir, c'est le jour zéro.
J'ai fait mes pages du jour en avance, je suis tranquille.
D'ailleurs, celle du 15 est là :
http://www.lapagedujour.net/decembre2012/quinzedecembre2012.htm*

J'ai eu assez mal dans la voiture, je sens que l'avion va être quelque chose.
Mais on a rien sans rien et la Tasmanie, en gros, ça sera des vacances qui se méritent.
C'est plus la rentrée après 6 semaines au choux (trois en vacances, deux en arrêt, un entre deux) qui va être rude.
Mais je n'ai pas fait passer mon accident en accident du travail, il va falloir comprendre et moduler mes difficultés à m'déplacer. C'est facile d'être avec des gens, moins d'être mal assis avec des lumières à la con au boulot en tournant la tête mal qui plus est.
Et ça sera comme ça, c'est tout.
J'espère pas mal du texte que j'ai écrit, j'essaierai de l'imprimer demain.
Il faut que je me renseigne sur une mise en page sur Lulu, ça serait sympa de proposer le bousin à l'envoi et l'impression. Pas pour se faire de la thune, juste pour que ça puisse avoir un peu de gueule.

Bref. La Tasmanie.
Que dire ?
Tomber amoureux de là-bas ? Eh, pourquoi pas ?
Essayer de se la jouer fun dans l'avion et de vivre ça comme une aventure en dépit de la peur et des maux ?
Eh pourquoi pas ?
Sublimer la peur et les maux pour en faire des bons souvenirs ?
Eh, pourquoi pas ?
J'anticipe seulement le voyage en avion du voyage. Mon intuition me dit que ça va être fun.
Peut-être que la visite chez la guérisseuse y est en partie pour quelque chose. Elle a bien atténué la douleur à l'oeil et la photophobie et m'a bien orienté vers l'euphorie en ce qui concerne prendre cet avion.
La prochaine fois que je reprendrai l'antenne, ça sera éventuellement à l'aéroport ou dans l'avion.
Et puis ensuite peut-être aux escales...
Je n'aurai pas la connexion internet forcément. Donc, oui... Passer par un fichier texte.
Je ne sais pas encore ce que je vais emporter dans l'avion.
Sans doute la Nuit du Jabberwock de Frédric Brown (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fredric_Brown), L'homme noir (un truc d'Howard trouvé par hasard, lois de la synchronicité, en cherchant des bouquins et encore plus de synchronicité en vérifiant son wiki, il est mort le jour de mon anniversaire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Howard), un bouquin en anglais écrit par Nigel Findley http://en.wikipedia.org/wiki/Nigel_Findley...
Et quoi d'autre ?
J'ai prévu 8 livres dans l'angoisse et je pense que je vais laisser de côté les bouquins sur les runes, le livre de jeu de rôle (j'en ai plein en pdf sur le disque dur externe) et emporter quand même l'autre Fredric Brown ainsi que le bouquin sur le shamanisme que je voudrais finir.
Mais ça, on s'en fout pas vrai ?
C'est totalement le côté sans intérêt du début d'un voyage.

Puissent les ombres passer.
Puisse la brise s'en aller.
Puissent les échos s'endormir.
Puissent les visages s'ouvrir.
Je n'ai de lendemain que celui qui n'est pas.
Je n'ai d'hier que celui qui ne croit pas.
Et avance le silence.
Et danse la folle chance.
Que j'ai, que tu as.
D'être enfin ici bas.

vendredi 14 décembre 2012

Le 14

Pas de sortie en ville le soir.
Mais autorisation de voyager de la part du neurologue.
Yeeepee.
Bien qu'il m'ait dit que je vais douiller.
Ouille ouille.

http://www.lapagedujour.net/decembre2012/quatorzedecembre2012.htm

jeudi 13 décembre 2012

Blwaaaaa

Psoriasis, herpès aussi au bras (ou équivalent), coup de boost de la guérisseuse, mais moral un peu dans les chaussettes tant que je n'ai pas été chez le neurologue d'main.

http://www.lapagedujour.net/decembre2012/treizedecembre2012.htm

J'espérais une lecture d'un texte.
Mais non.
J'ai projet de jouer ce texte de toutes les manières, l'année prochaine.
Peu importe ce que ça coûte.

mercredi 12 décembre 2012

Con pour con...

http://www.lapagedujour.net/decembre2012/douzedecembre2012.htm

Bref.
Rêve prenant, interrompu dans une scène chaude par un coup de fil.
Blues notoire.
Crêperie.
En attente.
Deux rendez-vous et une lecture.
Je ne sais pas ce qui est le plus important.
Si.
Je sais.
La lecture.
Restaurant aussi. Important, ça. Avec ma femme et Fabrice.
Il ira mieux, je pense. Et a les moyens pour s'en sortir.

mardi 11 décembre 2012

Hallelujah.

Alors, la page du jour, c'est ça...
http://www.lapagedujour.net/decembre2012/onzedecembre2012.htm

Mais ma journée a été sous le signe de ça (version fille bien)
http://www.youtube.com/watch?v=llyADThAg5o
ou ça (version garçon) :
http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=y8AWFf7EAc4

Je dois lutter.
Jusqu'à certaines certitudes.
Demain, j'appelle les deux autres trucs pas réglés, non, les trois.

lundi 10 décembre 2012

Dimanche 9.

Anniversaire de Frangine.
A mon dam, pas de jdr cette aprem, mais faut comprendre la pause.
Une pause.
Bien.
Ok.

Douleur variable, effacée par l'alcool. Mais c'est pas une solution.
Page du jour : http://www.lapagedujour.net/decembre2012/dixdecembre2012.htm

Sorties prévues pour se changer la tête mardi (crêperie avec éventuellement une invitée en plus), mercredi (théâtre) et jeudi potentiellement.

Ne pas rester seul.
Ou ne pas rien faire.
Non.


samedi 8 décembre 2012

vendredi 7 décembre 2012

Première IRM

Et je suis dans le noir, à l'ouest...
J'ai perdu mon ordonnance, j'ai eu beau chercher une demi-heure. Bref.
J'ai donc pas mal conduit pour aller à la clinique, rentrer dans la circu au boulot.
Et au boulot, j'ai dû partir avant l'heure pour ne pas péter les plombs.
Oui.
Ca aurait dégénéré avec deux gamines sinon et je leur aurais mis dans la gueule leur avenir foutrement peu radieux à être aussi nulles qu'elles étaient.
4 semaines. Je vais prendre 4 semaines. Je sens.
Je croise les doigts pour être arrêté la semaine prochaine.
C'est pas des conditions pour bosser : être même pas à 50 % et manquer de péter les plombs pour un oui ou un non.


La page du jour.
http://www.lapagedujour.net/decembre2012/septdecembre2012.htm


jeudi 6 décembre 2012

Noir.

http://www.lapagedujour.net/decembre2012/sixdecembre2012.htm

Et sinon, si...
J'ai décidé d'écrire aussi autre chose.
Alors, que sur des thèmes de pourris au départ. Et pourquoi ne pas appeler ça noir ? Ou ma mère c'est une counnasse.
La première phrase du skaiche doit choquer :

Les pédés, c'est des pédés.
L'Islam, c'est de la merde.
Les juifs, quand même.
J'aime pas les noirs.
Ma mère c'est une counnasse.
On d'vrait rétablir la peine de mort.
Les français, c'est bien des cons.
Je vote Lepen.
L'écologie, on s'en bat les couilles.


Etc, etc... Je voudrais faire dans le noir ou mordant.
On verra bien.


mercredi 5 décembre 2012

Relecture.

Fait.
Rerelecture, obligée.
Lecture à voix haute aussi, sans doute pour voir ce qui ne va pas.

Page du jour :
http://www.lapagedujour.net/decembre2012/cinqdecembre2012.htm

Et excellentissime pièce de théâtre ce soir, de Marivaux...
Je mets le lien. C'est encore là deux jour.
A ne pas louper.

http://www.culture.fr/fr/sections/regions/centre/organisme/ART4-85/EVE121016094318Off97?from=r

mardi 4 décembre 2012

6 et 7...

J'ai fini une pièce dans la grande trame.
Faut dégrossir.
Et relire.
Je pense que le dossier pourrait être complet mercredi.
J'ai les yeux en vrac, pitin.

http://www.lapagedujour.net/decembre2012/quatredecembre2012.htm

lundi 3 décembre 2012

Théâtre.

Bon, j'essaie d'écrire un truc pour deux.
Partie 5 faite sur 7 ou 8 parties.
Mais avec l'herpès, je peine.
Je pense que j'aurais déjà pu finir de l'écrire en temps normal.
Ceci dit, le rythme de 5 à 7 pages par jour, par scène, permet d'éviter d'être frustré de ne pas finir quelque chose. Un jour, une scène. Le lendemain relecture et une nouvelle scène. Yo.

http://www.lapagedujour.net/decembre2012/troisdecembre2012.htm

dimanche 2 décembre 2012

On a tué des gens en rêve.

Ma femme, en tant que psychopathe, avec des ennuis pour se débarrasser d'un corps.
Moi, pour éliminer des preneurs d'otage. Mais j'ai aussi dormi dans un lit à baldaquin dans un grand jardin, laissés de côté trois bébés de couleur (asiatique, noir et métis ou maghrébin), échappé à des ouvriers porteurs de masque et qu'en sais-je.

La page du jour est là :
http://www.lapagedujour.net/decembre2012/deuxdecembre2012.htm

Aurèle est là ce soir.
J'espère que la situation finira par se calmer. Je l'espère.

samedi 1 décembre 2012

Dans ton cul.

J'ai réveillé ma femme en faisant un dialogue.
Dans ton cul répondait un des deux personnages.
Rhooo maugréait celui qui lui répondait.

Hmmm.
Plus j'écrirais, plus je réveillerais ma femme ?

Allez, la page du jour, sinon :
http://www.lapagedujour.net/decembre2012/premierdecembre2012.htm