samedi 31 octobre 2015

Alors, bon...

Ma femme, je lui laisse ma place chez le médecin, ce matin. Elle avait besoin.
Moi, j'avais qu'à demander qu'on me prescrive une échographie du ganglion (la boule passe pas) et des séances de kiné en plus. Pas de bol, la boule bouge et selon les jours, c'est plus ou moins douloureux et producteurs de saletés. Là, c'est pas un bon jour.
Bon.
Avec deux personnes malades dans la maison, ça devait être assez.
Non.
Coup de fil l'après-midi de la mère de ma femme pour signaler que le père de ma femme a fait un AVC (petit, mais un AVC quand même, je passe les détails, j'ai pas envie de raconter plus).
Hum.
Comment dire ?
Hein ?
La merde a atteint le ventilo. Mais bien.
On va respirer.
Dans trois jours, le père de ma femme sort des soins intensifs (au mieux).
Dans dix (au pire), j'ai déjà une radio du ganglion pour un coup de bistouri (si ça n'a pas dégonflé).
Et on va passer sous silence les autres histoires de santé dans la famille de ma femme ou dans la mienne.
On respire encore.
Je laisse la page du jour.
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/trenteetunoctobre2015.htm

Et... je m'en vais me draper d'un sort de protection.
Shazam.


vendredi 30 octobre 2015

La maison zombie

http://www.lapagedujour.net/octobre2015/trenteoctobre2015.htm

Nan mais.
Moi, d'accord, j'ai pris sur moi d'aller faire la partie de jdr ce soir, et j'ai craché tous mes poumons ensuite (pour avoir su rester poli et ne pas contaminer pendant trois heures et demi mes camarades).
En plus, j'ai dormi trois heures cette après-midi.
Trois heures, cong.
Et ça risque d'être pareil demain.
Du coup, dans le cul lulu pour ce que je voulais regarder cette aprèm. Mais je suis pas différent du reste des gens : je soigne mieux en dormant.
Premier zombi.
Seulement, quand je suis rentré de balader la chienne tard, vu que j'avais dormi toute l'après-midi, qui est-ce que j'entends gerber tripes et boyaux à l'étage ?
Ma femme.
Et sa crise de sinusite, plus l'autre mayrde qu'elle se trimballe.
Hum.
Deuxième zombi, mais gros zombi parce que elle, elle est vraiment couchée, alors que je me contente d'avoir des douleurs provoquées par tout le chemin de la chaîne ganglionnaire (oreille, cou, dents, mâchoire, selon). C'est douloureux, mais ça ne me couche que l'après-midi et je n'ai de la fièvre que par intermittence (et surtout la nuit).
Au moins, les animaux ça va.
Dans le malheur de ma femme, chouette, j'ai un rdv chez le médecin à neuf heures. Eh ben, on ira tous les deux...
Moi, j'ai pas grand-chose à faire renouveler : antibiotiques éventuellement et les séances de kiné. Ma femme, elle, c'est moins sûr.
Qui va rester coucher demain ?
Les deux zombies.
Rho lo lo.
Habillés pour l'hiver tous les deux du coup. On va péter le feu dès mi-novembre, j'espère.

mercredi 28 octobre 2015

Pas de pluie.

Pas de pluie, oui.
Ce qui était bien.
L'intervention de ce matin, quartier Nord de Bourges, sous cortisone, m'a permis de réaliser que la cortisone avait un effet assez étonnant sur une partie de mon handicap.
Alors que je ne peux normalement plus vraiment écrire à la main sans ressentir de douleurs, j'ai pu vachement plus écrire que ce que je pensais (mais il est vrai en assez gros) sur plein de papiers.
Peut-être que les douleurs viennent avec la pression et la précision nécessaires à une coordination précise ou que réellement, la drogue (la cortisone), c'est bon.
Enfin bon...
Y a quand même les coups de chaud derrière et le crash de l'après-midi.
Je suis assez pressé de ne plus être infecté au niveau du corps.
Mais l'esprit l'est vachement moins.
Faire ce que j'ai eu à faire ce matin, pour animer le marché, avec des gens que j'aime bien a aidé.
Se sentir utile a aidé.
Savoir aussi quand serait mon rendez-vous avec la médecine du travail, également.
Et surtout, il n'y a pas eu de pluie ce matin.
Ce qui aurait été très galère autrement. Vraiment très galère.
Un signe ?
Je reste juste assez désolé pour ma mère qui se fait un sang d'encre pour moi de folie sans me le dire et aussi pour ma femme qui a dû également tout prendre sur elle.
Pour le meilleur et pour le pire.
Mais il n'y a pas eu de pluie et il n'y aura pas d'orage.
Comment est-ce que je le sais ?
Parce que je vois des arcs-en-ciel. Et qu'il fallait un peu de pluie, certes. Mais plus à partir d'aujourd'hui.
Il faudra que je dise à ma mère que ça va mieux (même avant que ça soit vrai). Ça la soulagera.
Petite déception d'avoir fini Helix, sinon, qui aurait bien pour mon compte mérité une troisième saison (sur un autre ton et un autre genre) mais pas au point d'être totalement déçu sur une fin en cliff hanger à la con.
La prochaine série que j'attaque sera...
Je ne sais pas.
J'en suis plusieurs en direct.
Mais j'ai encore quatre jours de convalescence. Il faut que ça soit un truc qui ne dépasse pas 26 épisodes et que je ne regrette pas d'avoir regardé.
La semaine prochaine, une fois les yeux plus clairs, j'attaque à nouveau de la lecture et un peu d'écriture.
Des arcs-en-ciel ?
Tu ne me crois pas ?
Si, je te le dis. Si je ferme les yeux, je peux voir des arcs-en-ciel.
Je te dis pas que je vois toutes les couleurs, je pense pas en être capable.
Mais c'est déjà ça.
Allez, une page du jour qui commente la page de la veille.
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingtneufoctobre2015.htm

mardi 27 octobre 2015

A pleines dents.

Enfin c'est plus plat, disais-je hier, à propos de ma boule.
Pas sûr aujourd'hui que ça soit plus plat.
Mais on ne va pas parler que de ça ?

http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingthuitoctobre2015.htm

Ah si.
Enfin, non.
Enfin.
Disons que j'ai une raison mystique, acquise ces derniers jours qui concerne cet abcès au ganglion.
Car le médecin ne sait pas trop ce que c'est, l'Orl ne pouvait pas être affirmatif et la radiologue de ce matin n'avait pas de certitude absolue.
Trois gens de la science qui savent pas tellement, qui se doutent que c'est le ganglion et qui suspectent la dent là où je pouvais affirmer dès le départ que non.
Alors, bien sûr, je pourrais causer ici de la raison mystique.
Il y a de nombreuses années, j'ai cherché à savoir qui j'étais ou qui une partie de moi était.
Avant.
Et j'ai eu une expérience qui m'a conduit vers une paysanne indienne décédée à l'âge que j'ai maintenant en 1954, sans presque plus aucune dent (et maintenant je commence à penser que ça pouvait être un abcès).
Je n'ai jamais cru que c'était "ça" totalement.
Je n'ai pas la capacité de croire totalement en quelque chose et surtout pas en moi.
Mais là, il m'a fallu arriver à croire en quelque chose pour surmonter l'épreuve et en partie en moi.
Ma foi n'est pas celle du fait établi.
Mais celle du jeu de l'esprit. Je veux bien admettre le potentiel d'autres vies, d'une énergie qu'on partage avec d'autres corps. J'ai toujours eu cette sensation d'entre deux, entre deux vies de femmes. Et je veux bien admettre qu'il existe un invisible.
D'ailleurs, si je devais nommer ma foi, je l'appellerais Invisible (plus que Curcuma) bien que j'appliquerais sans doute les préceptes que j'ai écrits dans Curcuma.
http://www.lapagedujour.net/novels/curcuma.pdf
Et intellectuellement (ou ludiquement), je me dis que l'au revoir à cette ancienne vie a comme bonne date la Toussaint.
Plusieurs semaines de petite mort ou d'une certaine dose d'enfer avant un renouveau.
Demain matin, je dois faire une intervention. Je ne suis normalement pas encore en état, pas assez régénéré, pas psychologiquement au top pour affronter le quartier où j'ai mis en l'air mon cou. Je n'ai d'ailleurs pas eu de réponse de mon employeur concernant ma demande de voir le médecin du travail, ce qui a un peu lieu de m'agacer et je m'en vais devoir prolonger un arrêt maladie d'une semaine (cela dit, mérité l'arrêt maladie, parce que il faut vraiment la passion pour bosser avec cette bactérie).
La cortisone et la passion (ou la volonté) me permettront de tenir le coup demain matin avant que je ne crashe encore les prochains jours.
Mais c'est bien.
Je dois affronter tous les démons. Et les seuls démons auxquels je crois, sont ceux que tu te crées.
J'ai peur de ma capacité à entrer en rage inutilement pour une cause qui n'a pas lieu d'être (car les choses sont réglées : je suis invalide et uniquement bon pour les trois métiers ne rapportant pas de pognon isolés dans mon bilan de compétence).
Chance, je peux faire les trois métiers, si je veux, en amateur. Et rajouter la couche de l'écriture dès que je serai sorti de la Toussaint.
Ce n'est pas plat que je dois être, comme ce que doit devenir cet abcès, mais rond comme lui. Rond pour laisser glisser, absorber, me laisser envahir et ressortir les choses.
Je me suis presque habitué à caresser la boule ou à la presser, presque jusqu'à la douleur.
Tout comme je me suis habitué à transformer une partie de mes douleurs en plaisir (en plaisir d'être vivant).

Je dois quelque chose à cette femme morte en Inde, voici un paquet de temps.
Mordre la vie à pleine dents.
Grrr.






lundi 26 octobre 2015

C'est plus plat...

Alors l'argile y fait, c'est plus plat. Pas moins gros, plus plat.
Par contre, la douleur, elle, elle fut telle que j'en fus réveillé la nuit dernière et que j'ai dû prendre un doliprane effervescent et remettre de l'argile.
Un truc à 10 sur l'échelle de 1 à 10. Les douleurs de dents qui se propagent, joue, oreille, mâchoire.
Un truc si fort que j'étais comme toutes les nuits un putain de résistant mais que sur un paysage de dunes noires, je devais avoir à résister à des tanks.
Le douleur représentait des tanks ou un risque de marée.
Ce n'est donc pas sans soulagement que j'ai pu obtenir un rdv chez l'Orl.
Il a bien rigolé en voyant ma tête de hamster, a dit "je m'en fous" quand je lui ai dit que la cortisone qu'il me suggérait c'était normalement pas bon pour moi et a plaisanté en disant que c'est bon : "j'avais pas un cancer".
Ouf.
Une radio des dents à faire pour voir si l'infection est dentaire ou juste du ganglion, 6 jours de plus d'antibiotiques (mais trois fois par jour), de la cortisone sur neuf jours (en dégressif) pour dégonfler et si besoin le truc qui shoote ta mère sa race le soir si la douleur est trop forte.
J'ai fêté mon "non cancer" (j'ai quand même un peu flippé ma race certains soirs, sans penser à ce genre de choses, j'ai flippé du niveau de douleur et de propagation de la boule) avec deux binouzes (j'ai résolu de ne plus jamais dépasser deux, mais en fêtant des choses).
J'ai zappé mon kiné, occupé que j'étais à balader mon chien et à maîtriser ma douleur cette après-midi.
Je crois, au moment où j'écris ces lignes, que je ressens l'effet mélangé du coup de flappi de l'antibiotique ou de la fièvre qui monte et du coup de boost de la cortisone.
Je dois aussi lutter contre une pointe de douleur perverse qui s'est réveillée à l'oeil tout à l'heure (l'herpès est un petit enfoiré qui profite de ta fatigue, alors si en plus le corps est sous une substance interdite quand tu as de l'herpès), hein.
Mais au final, c'est plus plat.
Alors quoi ?

Rien.
Une leçon pour l'ego. Une bonne leçon. Limite une bonne claque dans la gueule.
J'en tire une expérience positive.
Je sais écouter, je connais les limites. J'ai su ne pas paniquer même quand j'ai commencé à flipper. J'ai sans doute été aidé par quelques secondes de foi, pas de la prière, juste deux ou trois pensées avant de se coucher et un contact d'une minute avec un arbre.
Et c'est plus plat.
Dans ma tête, bien sûr, ça ne sera plus jamais aussi plat.
Tu apprends des épreuves, bien sûr.
Tu en sors normalement transformé.
La transformation, c'est pas que le 24, c'est toute cette semaine, de fait, où je dois encore continuer à me reposer.
Hum.
Enfin, après la radio des dents, et une visite chez le dentiste si ça s'impose.

Ah oui.
Si ça reste plat mais que ça bouge pas plus (parce que ça va mettre la quinzaine à dégager) dans quinze jours, c'est bistouri.
Ma mère m'a dit que quand elle avait quatorze ans, elle se souvient qu'on avait retiré un demi-verre de pus d'un abcès qu'avait sa propre mère.
Bon sang.
Ma mère a été opéré des ganglions. Ma grand-mère a eu le bistouri.
Y a des échos familiaux, comme ça, étranges.

Cette nuit, je défonce la gueule des tanks s'il y en a. Je les aplatis. Les tanks, quand c'est plus plat, c'est moins dangereux.
Merde.
La nuit, je peux tout.

Allez, la page du jour :
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingtseptoctobre2015.htm



dimanche 25 octobre 2015

La boue...

L'idée con, dans la douche, hier soir : mettre de l'argile sur l'œuf de pigeon.
Une heure de délai avant de se coucher le temps que ça sèche, des poils arrachés.
Rebelote ce matin et puis, pas con, mettre un film plastique sur l'argile et garder ça toute la journée.
J'ai l'impression que ça dégonfle...
Bon, par contre, les douleurs sont de folies. Mais littéralement, telles que tout le reste passe derrière (sauf le cou et les épaules que je ne peux jamais laisser derrière).
Mais tu me croiras ou pas, esprit de l'aventure. Il y a quelque chose dans l'idée de cet argile et dans son application qui m'a permis de tenir le coup aujourd'hui et de ne pas finir paniqué aux urgences (parce que la côté d'endurance de la douleur et de l'esthétique de plus en plus déformée était atteinte).
Il aurait fallu que je puisse m'enterrer toute cette semaine également, pour être frais après la Toussaint (une sorte de retour d'une mort intérieure).
J'ai malheureusement une obligation mercredi. Ou heureusement, ça donne un objectif. Quatre heures à tenir avant que les choses ne puisse lâcher à nouveau.
Heureusement que j'ai des séries télé en pagaille pour tenir.
Là, je suis sur Hélix, qui n'a connu malheureusement que deux saisons et le septième épisode de Z Nation. Je me suis matté aussi deux épisodes de Cucumber (une série britannique gay et enlevée)...
Je pense que ces trois choses feront un mix, en hommage, dans le futur de ma campagne.
La maladie ou le virus est déjà introduit.
Un milieu gay, c'est pour bientôt. Mais les zombies, pas encore. C'est vraiment pour plus tard.
Mais bon sang, la catharsis d'utiliser un truc qui t'a aidé au plus noir des bobos, c'est bien, je trouve. Une sorte de manière de rendre hommage à la façon dont tu as lutté.

La page du jour, allez, qui dit à peu près tout, encore une fois :
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingtsixoctobre2015.htm

Le shaman 2

Le sceau de l'homme prédateur et de la femme chèvre étaient sur mon scénario de ce soir.
Imagine que tu puisses choisir un prédateur, mammifère terrien ou oiseau...
Quel serait-il ?
Sais-tu que si tu trouvais avec la bénédiction de l'homme prédateur, tu pourrais avoir le pouvoir de te transformer en cet animal ?
Mes joueurs ont choisi lion, pingouin, chauve-souris, loutre...
Et les personnages principaux autour des joueurs ont chat, glouton, panthère et puma...
Rha. La ménagerie si tous rencontraient l'homme prédateur.
Personnellement, je crois que je serais tenté par un aigle, histoire de pouvoir voler :)
Les personnages ont aussi découvert toute la puissance d'une entité chèvre qui n'a rien à voir avec la chèvre aux mille chevreaux dans l'univers de l'appel de Cthulhu : Shub-Niggurath.
J'ai bien aimé faire jouer le doute.
Et je me tâte à rajouter quelques autres entités liées aux animaux sacrés du Ciel dans la tradition chinoise (serpent, chien, coq, cochon, lapin, etc...)
Je gage que j'ai voulu retrouver un peu du sens spirituel qu'il y a à Shadowrun et que ça ne ferait pas de mal de mettre un peu plus de shamanisme / interrogation des esprits des lieux dans mes scénarios.
Je ne suis pas certain que la limite que j'ai mis aux pouvoirs des personnages (ils créent des gens avec les pouvoirs vampire, maladie ou possession quand ils utilisent leurs pouvoirs à fond) ne soit ce qui les préoccupe...
Ils vont devoir se confronter à bien plus de choses bizarres qu'ils ne pensaient à force d'être ce que sont tous les personnages joueurs : des gens qui aiment bien jouer.

Enfin passons. Bonne partie, courte du fait de la fatigue d'un et de la douleur de mézigue, mais bonne. Merci à vous joueurs, donc, pour m'avoir permis ma "sortie mentale" de la semaine.

L'autre sortie mentale, en attendant :
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingtcinqoctobre2015.htm

vendredi 23 octobre 2015

Le shaman

J'aime bien ma docteur.
Elle est sympa.
Inquiète parfois.
Mais sympa. Et puis c'est elle qui a trouvé plusieurs de mes mayrdes.
Et qui a aussi séché sur ce que j'ai et qu'elle ne comprend pas.
La boule, là, la gueule de hamster ?
Mystère.
On a résolus ensemble de ne pas m'expédier aux urgences mais si l'accueil ORL avait été ouvert l'après-midi, ce qu'il n'est pas, j'aurais été à la clinique direct, cette après-midi quand même.
La conclusion de toute cette histoire, c'est que je dois de toutes les manières aller à nouveau chez l'ORL.
C'est un peu fatiguant, bien sûr.
Dès que tu t'es débarrassé d'une mayrde, t'es quand même pas là pour en choper une, étrange, inconnue, venue d'ailleurs et qui reste un mystère.
Remarque, si c'est un mystère, reste la mystique.
Et je dois avouer que j'ai vécu une partie de ces dernières années et de cette dernière semaine comme un signe pour (re)trouver la foi.
Je devrais avoir la foi, avec mon profil. Et la page du jour, sous des ressorts comiques, parle des objets de cette foi : animaux, minéraux ou de deux figures ancestrales.
Un truc proche du shamanisme ou du druidisme.
Je me suis toujours défié de m'abandonner à la foi.
Ou du moins, je me suis toujours dit que même si j'avais la foi, elle serait pondérée par le sceau de l'humour et d'accepter qu'on se foute de ma gueule.
Et tu vois, esprit de l'aventure, si on prend la peine de lire ma page du jour, ses commentaires, on comprend un peu mon chemin de maintenant.
Ouais, je ne peux pas, en fait, faire autrement qu'avoir un peu la foi parce que... comment dire ?
Il y a une limite à la douleur, à ce qu'on peut supporter et que cette limite sans avoir en partie la foie serait atteinte.
Je dois me résoudre à avouer que oui, en quelque sorte, j'ai bien acquis une sorte de foi, au fil des nombreuses expériences vécues et au fil des derniers jours vécus.
On doit pouvoir tout transcender.
Toujours.
Eh bien je transcende. Je ne résiste plus.
Il y a sans doute bien cette plage, cette falaise, ces figures en haut de la falaise. Il y a cet arbre dont j'ai besoin, aussi. Et ces ancres, ces centres de l'univers.
C'est un fait.
Ça aurait été beaucoup plus facile d'avoir été un simple croyant en Dieu. Mais ce n'est pas le cas. Dieu n'est pas et ne sera jamais dans l'équation. La Création, c'est autre chose. Mais je n'ai jamais songé une seule seconde à m'adresser à elle. Nous sommes elle, de mon point de vue.
Des esprits, des gardiens, des chemins dans les rêves, la tête ou l'invisible... Une bataille.
Et un sentiment, marqué par la couleur rouge.
Un rouge éclatant de la vérité ou de la victoire. Le rouge du sang ou de la vie.
Dès que je ferme les yeux, je cours sur le sable sous le ciel écarlate, vers la falaise.
Assurément.
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingtquatreoctobre2015.htm

Je vais pas m'emmerder demain matin si je me souviens de mon rêve de cette nuit :)

jeudi 22 octobre 2015

Le mur

Je remercie l'auteur d'Oatmeal, un excellent blog dessiné, pour ce que j'ai lu sur le marathon et le mur aujourd'hui.
C'est un peu là que je suis.
Il y a une limite où tu te dis : comment je vais continuer ?
Comment je vais faire ?
Il me semble que j'ai atteint le mur aujourd'hui.
Le mur qui m'empêche de sortir voir tous les camarades d'enrôlés, le mur qui me couche presque toute la journée, le mur de la douleur qui est au bord de te rendre fou, le mur de la supportabilité (je ne supporte plus ma gueule de hamster et cette boule)...
Le mur ou le bord du gouffre.
Bien sûr, ça faisait 48 heures que je n'avais pas pris mon millepertuis, j'étais en retard de plusieurs heures et direct, ça impacte mon esprit.
Mais concrètement, je fus transformé en larve (j'ai eu peur de frôler le malaise vagual cette aprèm), puits de douleur et associal de fait (pour ne pas imposer aux autres l'image de ma souffrance que je ne peux raisonnablement pas cacher).
Peut-être que c'est le bout du bout de l'infection, la dernière bataille.
Elle ne se laisse pas faire.
Je vaincrai.
Mais aujourd'hui a failli presque tout me coûter. Sur tous les plans. A tous les niveaux.
Vraiment.
Et tu vois, esprit de l'aventure, si ces longues années de douleurs et ces deux semaines supplémentaires d'épreuves vraiment qui me poussent à la limite ne donnent rien après demain, je serais capable de me dire que la vie c'est bien de la mayrde.
Je reste pourtant optimiste. En dépit de tout. Même si j'ai loupé le rdv le plus important de la semaine, même si je n'ai pas pu aller à la semaine de théâtre des automnales, même si j'ai parfois plus mal que je n'ai jamais eu.
Pourquoi ?
Parce que je vis ça comme un chemin.
Une sorte de dernière épreuve avant une révélation.
C'est con.
Mais sans ça.
Oh bon sang, sans ça...

Allez, je te laisse avec la page du jour :
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingttroisoctobre2015.htm

Douze ans déjà.

mercredi 21 octobre 2015

Repose-toi, fils...

Je n'ai rien à dire de cette journée, je croise les doigts pour que ça soit une simple bonne connasse de bactérie et pas un vilain staphylocoque.
Mais passons.
Je me suis réveillé alors que je dessinais mon père, assis au rebord d'une fenêtre, en train de rédiger un certificat de décès ou un discours à propos d'un de ses hommes d'équipage décédé.
Un beau dessin, très réaliste, presque une photo, comme j'aurais aimé en savoir faire.
Mon père a regardé le dessin.
Et il était fier semble-t-il.
Il faut que je dise que je n'ai jamais, jamais, jamais, jamais vu mon père être fier de moi. Peut-être que ça a été le cas quand j'étais petit, mais de toutes les manières je n'ai quasiment aucune mémoire du passé, tout s'efface, c'est comme ça et pour le compte, eh bien, je n'ai pas de souvenir aussi positif de mon père que le jour où il nous avait accompagné quand j'étais ado lors d'une expédition scolaire.
Mais bref.
Je me suis réveillé avec la sensation que mon père était fier de moi.
Et je ne vois rien de mieux à raconter.

Une boucle se boucle.
La page du jour, allez :
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingtdeuxoctobre2015.htm

Tout n'est pas clair.

En rencontrant l'assistante sociale, je me suis rendu compte qu'un truc n'est pas fini, ni clair : se faire virer (et sans haine - alors que finalement, j'ai comme une sorte de rage ou de colère). Il serait mieux que cela puisse se faire que je touche quelque chose pendant quelques mois des assedic.
Après, ça sera à nouveau la galère.
Le problème, c'est que ma grosse boule sous la mâchoire me rend dingue, je ne supporte pas d'être déformé, c'est presque plus pénible que les douleurs physiques liées à la chose.
Je dois avoir moins de capacités d'encaisse morales que physiques.
Ceci dit, c'est bien de poser les mots. L'handicap n'est pas que physique, il est moral, genre choc post - traumatique.
Je saurai quoi dire à la médecine du travail.
Respirons, encore quelques semaines de flou, et la liberté.
Souris à la vie :)

Je laisse la page du jour faire son oeuvre.
Au moins, je fais de la catharsis dedans.
Je croise les doigts pour être un peu dégonflé demain.
Et avoir moins mal.
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingtetunoctobre2015.htm

et je vous laisse sur une demi molle :
https://youtu.be/ryvsbYKZnNk

mardi 20 octobre 2015

La santé...

C'est rigolo, je me suis amusé à réfléchir à ce que je ferais de 5 points de Pouvoir dans mon jeu fétiche où les personnages en ont 30 points au choix (et pour le compte plutôt dans les 45 mais au hasard avec mon système)...
Et y a pas photo, pour profiter de la vie, je prends régénération chaque jour (avec une condition associée), parler toutes les langues, immunité aux maladies, aux poisons et à l'âge...
Avant un simple pouvoir de téléportation qui coûterait autant.
Je me suis dit aussi qu'une des raisons pour lesquelles je prenais souvent un paladin en médiéval fantastique, c'est parce que ce sympathique personnage ne tombe jamais malade.
Il est clair que la première des choses avant l'amour ou le fric, c'est la santé.
Une chose qu'on ne réalise pas toujours à quel point on a...
On parle bien de santé dans tous les sens, hein : physique, mental, spirituel.
Parce que je dois avouer que j'ai senti ma fêlure mentale d'une manière très profonde il y a quelques heures et qu'elle était conditionnée en partie par un épuisement moral et physique.
Tout est évidemment connecté.
Mais lutter sur plusieurs tableaux à la fois, c'est toujours compliqué.
Ceci dit, bien que la cornée soit en vrac, l'herpès est parti. Une bonne nouvelle de l'ophtalmo de cette après-midi, qui part d'ailleurs pour un autre stage, ailleurs, et que je ne reverrai plus mais qui aura été le docteur qui se sera le plus occupé de moi dans une situation de joli caca.
Je vais rester photophobe un bon moment (voire tout le temps), mais comme je sais que je pourrais enlever mes lunettes de soleil avec l'adrénaline, quand je serai sur scène, je peux faire mon deuil d'un certain jeu social...
La santé...
J'ai claqué ce soir pour fêter l'herpès qui se repose je ne sais où une westvleteren.
Pause.
Je viens de regarder les immenses enculés d'un site de vente en ligne (je ne mettrai pas le lien) qui vendent le pack de 6 plus de 250 euros alors qu'il n'en vaut que 20 en achetant au magasin de l'abbaye.
Rha.
La santé. La santé du monde qui devient dingue pour se faire du fric.
Ouais, c'est peut-être pour ça qu'on est pas en bonne santé, parce que ce monde de tarés nous rend malades.
Sans déconner.
C'est hallucinant.
Allez, j'arrête là les frais si je veux conserver ma santé morale.
C'est mieux, franchement.

La page du jour, tiens :)
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingtoctobre2015.htm


lundi 19 octobre 2015

Une connerie qui traîne sur FB...

A- Age : 47
B- Plus grosse peur : moi-même, encore plus que l'avion. Mais sinon, l'avion.
C- Heure actuelle : 23 h 37
D- Dernière chose que tu as bu : une bière (Rotten Punk) puis de l'eau.
E- Personne la plus facile à discuter avec : Ma femme
F- Chanson préférée : Night over bourbon street
G- Les fantômes existent-ils : pour certains, oui. En ce qui me concerne, pourquoi pas ?
H- Ville d'origine : Douarnenez
I- En amour avec : Ma femme
K- Tué quelqu'un ? : A priori, non.
L- Dernière fois que j'ai pleuré : en regardant une série télé, de joie.
N- Nombre de frère et soeurs : une soeur.
O- Un voeu...: La santé
P- Dernière personne que tu as appelé : Fabrice Deprez, parce qu'il est parti de chez moi en mettant les chaussures d'un autre.
Q- Question que tu poses toujours : Pourquoi j'ai mal, mayrde.
R- Raison de sourire : n'importe quoi.
S- Dernière chanson chanté : Je ne chante jamais (bien que je doive apprendre) car je ne connais absolument aucune chanson.
T- Heure du réveil : entre neuf heures et onze heures.
U- Couleur de sous-vêtements : variable/
V- Destination vacance : Canada ou Australie
W- Mauvaise habitude : Joker. Mais le pire a été le rapport avec la bouffe.
X- Rayons X que tu as eu : Le dernier : rein et foie.
Y- Ton repas préféré : Lasagnes ?
Z- Signe zodiaque : Selon un vrai calcul, pas la méthode insigne et crasse des astrologues, celui qui tient compte d'Ophiucus : Taureau (https://fr.wikipedia.org/wiki/Astrologie_sid%C3%A9rale) , selon la méthode crasse : Gémeau


Et sinon, la page du jour :
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/dixneufoctobre2015.htm
Et un lien marrant
https://www.youtube.com/watch?v=1KVsrDHUo-I&feature=youtu.be

Et sinon, la santé tu dis ?
Ah ah ah ah.

Je t'ai dit que je resterai discret.
Mais on va dire que je suis assez fier d'avoir surmonté, surpassé le difficile (toujours là) pour ne pas rester un zombi toute la journée et avoir fait joué cette après-midi.
C'était une bonne partie.
Très bonne.
Vraiment.

dimanche 18 octobre 2015

Se taire

Là, esprit de l'aventure, des limites étant atteintes, je m'en vais jeter un voile pudique sur les réactions de mon petit corps à la vilaine bactérie et aux antibiotiques.
Je suis content d'avoir appris qu'une partie de nos gênes et de nos résistances venaient d'hommes primitifs ou de Néandertal, cela dit, dans cette longue journée de glande.
J'ai également pu constater à quel point j'avais la sensation d'être plus en accord avec moi même en choisissant ce que je vais faire jouer et ce que je pouvais regarder (avec les téléchargements ou l'offre canal sat, pas canal plus)... Il y a des séries que j'ai l'impression d'avoir regardées presque par défaut, sans envie profonde.
Clairement, je préfère largement le mode super héros, fantastique, fantasy, science fiction, mystère à tout ce qui est policier, hôpital ou sentimental. Mais mille fois.
Et il est bon que je puisse faire ce choix pour occuper des journées parfois (je resterai sobre) difficiles (du genre aujourd'hui).
J'ai aussi constaté encore une fois l'étonnante synchronicité de la mécanique que j'ai mise en place pour faire des personnages. En moins de dix minutes, du concept de départ, aux tirages des pouvoirs tout s'assemble. Les pouvoirs peuvent toujours glisser sur le concept.
J'avais idée d'un mec rapide, et s'il n'a pas eu la super-vitesse, tout s'est combiné pour créer un artiste martial de folie (et rapide dans l'initiative).
Côté mental, donc, je suis bien occupé. J'ai décidé de faire ce que j'aime le plus dans mes loisirs, les jeux que je préfère, les séries que je préfère. Dès que la bactérie sera au tas, il sera temps de poser une petite date d'évolution personnelle. Je prévois le 24 octobre pour ça. Ma mère me fête toujours ma fête ce jour là.
Si le shaman doit traverser des putains d'épreuves physiques pour atteindre une sorte d'illumination, je peux dire que ces derniers jours sont l'aboutissement d'un long périple entamé depuis de longs mois.
Je vais essayer de faire jouer samedi soir prochain et de mettre de côté l'ancien cycle pour commencer le nouveau. Il faut un nouveau cycle. C'est littéralement une question de survie du rapport corps / esprit.

Allez, la page du jour :
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/dixhuitoctobre2015.htm

samedi 17 octobre 2015

Pas de fierté.

Bon, j'ai tenu jusqu'au bout.
Mais c'est une sale bactérie pour se maintenir dans un tel foyer d'infection.
Ça fait mal aux dents le soir alors qu'a priori ça peut pas être les dents, vu que là où j'ai bien mal c'est un endroit où j'ai des fausses dents.
J'ai préféré attaquer les antibiotiques.
Faut quand même pas penser que ton corps est plus fort que des sales petites bêtes sournoises (et le délai de deux ou trois jours que m'avait demandé d'attendre le docteur est passé).
La journée fut consacrée sinon à retranscrire les personnages de la campagne en une fiche Savage Worlds (infiniment plus simple) et à baisser le niveau des compétences des personnages, trop balaises en compétences pour ce que j'avais idée comme niveau de jeu...
Ah si, je me suis fendu aussi de deux nouveaux pnjs (l'un qui serait ma transcription fantasmée et idéalisée et un autre que je voulais comme grand méchant ultime) et j'ai été sur le cul par les tirages de dés... Les concepts posés, les dés ont créés des personnages justes ultimes. Le grand méchant est médium, ange, sorcier, inventeur, emprunt par l'esprit de Loki... c'est incroyable d'avoir eu la chance de faire tous les tirages des pouvoirs quasi les plus balaises sur un seul personnage destiné à être un énorme fauteur de troubles.
J'avais une inquiétude concernant les pouvoirs au hasard, mais une fois que tu as posé ton concept, créé ton personnage, les dés semblent s'arranger avec ça et permettre de donner un souffle encore plus épique au concept de départ.
J'ai pris aussi la peine d'aller au théâtre ce soir, en dépit de la forme lamentable (le kiné ne peut pas traiter mon bras qu'il a trop mal le bâtard et le moindre effort physique m'essouffle beaucoup, la fièvre est variable)
J'aime pas louper. Deux fois pour Naples, une fois pour le pire de la semaine dernière, ça suffisait. Mais je sens que j'ai donné le max de ce que je pouvais donner cette semaine..
Je risque fortement de faire ma mayrde tout demain.
J'aurais sincèrement préféré ne pas en arriver aux antibiotiques.
Je ne me suis pas amusé à lire la notice d'ailleurs. C'est toujours un peu flippant ce genre de machin.
On fait avec, sans fierté. Et nique le foyer d'infection. La tête de hamster, c'est pas terrible, terrible, surtout quand ça fait mal aux dents.

La page du jour :
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/dixseptoctobre2015.htm


vendredi 16 octobre 2015

Le vieux moine.

Un bon pestak.
An old monk à la McB.
Ch'uis ben content d'avoir pu le voir.
Un bon thème, un bon traitement, un comédien qui danse et des musiciens de Jazz (piano, basse et batterie).
Des zikos excellents (le batteur étant remarquable semble-t-il)...
Je finis le fond d'une bouteille d'un alcool grec, de la liqueur de mastic, au goût particulier que j'apprécie particulièrement. C'est très sucré, très légèrement dans le menthol ou l'eucalyptus, un peu poivré, avec des touches de miel et de fruits divers (kaki, fruit rouge)... Et je me dis que je l'ai bu pour les vertus thérapeutiques, histoire de faire passer cette merde dans la bouche.
J'espère que demain ça ira mieux. J'ai vraiment pas envie de me lancer dans les antibiotiques.
J'ai sans doute été aussi habité par une force vive cette journée : celle de la nécessité de regarder quoi faire de mon année rôliste et de ne pas hésiter à mettre en l'air ma fiche universelle basé sur l'universel pour reprendre une fiche Savage Worlds (avec des éléments de l'universels dedans) parce que, au final, j'ai pas bien envie d'utiliser d'autres systèmes de jeu que Savage Worlds ou l'appel de Cthulhu (mais tu traduis facilement les dés de Savage Worlds en pourcentage de Cthulhu)...
http://www.lapagedujour.net/trucsdejdr/ficheghostsawo.pdf et http://docteurdestruction.blogspot.fr/2015/10/fiche-de-personnage-pour-prochaines.html
Je me suis pris à tester cinq ou six concepts...
On crée un personnage sans super pouvoirs, avant que ces derniers n'apparaissent, et ensuite on voit comment la donne peut s'accorder avec ces nouveaux pouvoirs.
Je dois avouer que ça a plutôt bien fonctionné. D'un personnage catharsis, je suis arrivé à faire finalement 6 personnages que je serais bien fier de jouer : un danseur flamboyant un peu épris de justice, une executive woman qui tient ses troupes, un gros boeuf en apparence qui n'en est pas un, une fouine passe-partout qui pourrait te pourrir ton compte en banque, une cambrioleuse bénie par la Déesse (le hasard des pouvoirs) et un justicier urbain flamboyant qui n'a pas intérêt à se prendre trop de baffes (heureusement qu'il peut être intangible)
De là à les présenter en prétirés aux joueurs, il ne pourrait y avoir qu'un pas que je ne saurais franchir... Quoique.
Imaginons des personnages du passé plongés dans les corps de leurs descendants (à la code quantum), ramenés du passé pour sauver les dits descendants d'une mort certaine.
Ça pourrait avoir du sens.
J'ai une cambrioleuse qui irait avec une détective, un fouineur qui irait avec un occultiste et un justicier vigilant qui accueillerait parfaitement le personnage non joueur Mc Guffin que les joueurs vont chercher longtemps sinon. Quant à mon personnage catharsis, il serait parfait comme descendant d'un mesmériste un peu imbu de sa personne. Et je ne doute pas que la femme d'affaire branché SM serait la parfaite peau pour un personnage du totem du chat... Mais passons encore.
L'année sera avec des règles simples, celles que j'aime, et tant pis si on me réclame autre chose.
Je crois résolument à la simplicité et au fun de Savage Worlds (c'est ma version un peu dépoussiérée, hein) pour initier ou pour faire en sorte qu'un scénario ne soit pas ruiné par des jets de dés trop pourris tout le temps (ce qui n'est pas possibles à Savage Worlds)

La page du jour, tiens.
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/seizeoctobre2015.htm



jeudi 15 octobre 2015

Mon lit

http://www.lapagedujour.net/octobre2015/quinzeoctobre2015.htm

Ça, ça parle de l'aventure d'hier.
Sinon, eh ben, je peux te dire quoi ?

La ganglion est pas encore passé.
Je croise les doigts pour ne pas avoir à prendre d'antibiotique vendredi et que tout ça se résorbe.
Les neuf de tension et  la lutte contre la fièvre étaient toujours présents aujourd'hui.
Mais je pense que je suis arrivé à ne contaminer personne par contre.
Ouf.
C'est bizarre les réactions du corps humains quand même.
La boule se déplaçant, y a des mouvements de la tête qui s'en trouvent fort gênés.
Peu importe, je ferais mon zombie encore les deux prochains jours :)
J'ai l'impression que je récupère mieux en dormant.
Et si j'avais la force de prendre des notes le matin, je noircirai d'ailleurs ces pages de récits incroyables dans mes rêves.
Depuis le retour d'Italie, il y a beaucoup de cités en bord de mer, de grands complexes d'immeubles, de résistance contre un ennemi intérieur.
La transcription dans les rêves de la lutte contre une infection est intéressante pour faire un thriller survolté.
Mais pour le moment, hein.
Vu le mal de crâne (je paye hier et ma journée) : mon lit.
C'est dans les rêves que t'es encore le plus présent ces jours ci, esprit de l'aventure.

mercredi 14 octobre 2015

Eu'l monsieur qu'il était en panne...

Nan, mais, je veux dire...
Pas fier j'étais hier soir. Parce que le cou raide, c'est pas bon comme symptôme, ça peut faire méningite qui se prépare.
Enfin.
Bref.
Je décide de prendre sur moi et d'aller au cours de technique vocale (qui n'est qu'apprendre à poser ses pieds au sol et marcher pour l'instant).
Blam, des camions qui bloquent des ronds-points, pouf un gros détour, bim je dois me garer sur la place Séraucourt et en descendant je croise un monsieur désespéré qui a besoin de quelqu'un pour pousser sa voiture (et comme la circulation est bloquée, y a moins de passage dans la rue).
Je le préviens que je suis handicapé. Mais j'ai pitié.
Je pousse un peu, à mon niveau, puis un motard vient nous aider. Puis encore un mec se propose de le faire quand je décide d'y aller pour mon dos (le gars est sauvé, sa voiture est sortie, il peut manœuvrer pour descendre la pente et démarrer, ce qui se passe pendant que je descends la pente - le gros merci du gars à sa portière quand je lui fais un pouce levé).
Cool pour le monsieur.
Moins cool pour mon dos.
Grui.
Grui grui grui.
Mais passons. J'ai eu ce moment de joie d'aider un inconnu, un moment de joie de passer outre tout au cours, un bon moment de rigolade avec ma docteur (okay, je garde ma tête de hamster encore deux jours, si c'est passé dans deux jours, mon infection était virale, pas besoin d'antibiotiques, si je suis encore un hamster, eh bien, j'irai chercher les antibiotiques à la pharmacie) et j'ai bougé en dépit de mon neuf de tension pour les trois heures de jdr hebdomadaires.
Je suis parvenu à faire deux versions selon les deux seuls système de création que je garde du perso que j'ai imaginé hier, et une version d'un deuxième perso, juste pour le fun.
Ils pourraient faire la paire. Il y a d'un côté un danseur / comédien / chorégraphe / occultiste et de l'autre un videur, vaguement garde du corps qui a en apparence tout du crétin fini, alors que... eh ben même pas (une fois sur deux, selon son set de pouvoirs).
J'hésitais entre proposer aux joueurs de créer les pouvoirs qu'ils veulent (ce qui donne 30 points à répartir, mais des capacités d'optimisation) ou de leur faire tirer trois pouvoirs (ce qui représente de 50 si on est très chanceux à 40 points - mais pas choisis forcément).
Mais j'ai eu idée d'un problème, les personnages se réveillant le matin avec le set de pouvoirs qu'ils veulent : soit celui qu'ils possèdent, soit les trois au hasard.
J'aime bien l'idée de pouvoir se réveiller le matin et se dire : je serai ça ou ça. Un peu comme si dans notre monde on pouvait se lever en se disant ce matin je suis artiste ou politique.

Enfin.
Bref.
La page du jour :
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/quatorzeoctobre2015.htm

mardi 13 octobre 2015

Ne pas être hypocondriaque...

Je ne le suis pas plus que le mâle moyen.
J'ai eu des tas d'examens, examen de sang, du foie, des reins, toussa toussa.
Mais bordel de cul...
Ce qui ressemble à un panaris (je peux pas utiliser mon pouce droit) à cause d'une griffure de chat dans l'ongle, les énormes ganglions qui raidissent la mâchoire et en partie le cou, les glaires qui passent pas, les douleurs au dos ou à la sciatique surmultipliés par les symptômes de l'infection, la photophobie permanente...
J'ai manqué faillir aujourd'hui.
Ça s'est joué à peu...
J'ai choppé une sale merde, j'ai la sensation que ça fait beaucoup, là. Beaucoup.
Pas comme si t'étais maudit.
Mais on se serait démerdés pour me lancer une malédiction, on aurait pas fait mieux.

J'ai gardé le cap.
J'ai lu Necessary Evil 2 (parfois d'un oeil, mais tant pis).
J'ai zappé mon kiné (bon en même temps, c'est mieux de pas contaminer) et ça m'a mis dans tous mes états aussi.
Donc je ne sais pas.
Je  vais devoir appeler un niveau de plus à ma caractéristique volonté ou courage et trouver le moyen de pouvoir reprendre le physique.
Mon mental ne va pas résister à d'autres assauts physiques si je ne gagne pas le niveau qui m'a presque manqué aujourd'hui.

Je respire.
Je m'inquiète pas en dépit de tous les effets secondaires que je vous passe sur la merde qui me tient bien depuis quatre jours.
Je respire à nouveau.
Je livre la page du jour.
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/treizeoctobre2015.htm

Et je m'excuse auprès de mes joueurs qui préfèrent du pur Cthulhu et du pur Shadowrun mais c'est Necessary Evil 2 qui m'a vraiment aidé à ne pas partir en vrille aujourd'hui et hier (une occupation mentale, c'est important) et je vais rendre hommage à ces quelques jours où j'aurai gagné un niveau de plus en volonté en faisant jouer en priorité la dite campagne.

Je m'en vais même créer le personnage idéal que j'aurais créé pour mon compte dans une campagne comme celle-là et l'adjoindre à mon équipe de joueurs.
Il sera ma catharsis en maître de jeu...


dimanche 11 octobre 2015

Point trop n'en faut

Courage.
Ne contamine pas les gens.
Troisième jour à ne rien faire. Partie de Jeu de rôle annulée...
Mais eh.
J'ai ma conscience pour moi.
Je n'aurai rendu personne malade.
J'ai un peu bossé sur la fin de ma campagne Necessary Evil et le début de la prochaine (en retranscrivant 6 archétypes, transformés en 12 d'ailleurs).
J'ai posté un update sur le blog : http://docteurdestruction.blogspot.fr/
Bref.
Fin prêt paré, je suis.
La page du jour.
Je m'en retourne à maudire mes ganglions, mon mal de gorge et ce qui s'en suit :)
(Courage, ne contamine personne, c'est bien, pour l'instant j'ai réussi)

http://www.lapagedujour.net/octobre2015/douzeoctobre2015.htm

samedi 10 octobre 2015

Trachéite ta mère

Alors, bon...
Je sais pas ce que c'est.
Ça coule de partout.
Ça tousse comme un chien.
Ça m'a fait niquer presque deux boîtes de kleenex en deux jours.
Ça m'a fait me coucher avant minuit (je compte sur moins des doigts des deux mains, voire d'une main les fois où je l'ai fait depuis trente ans).
Je rage un peu qu'il n'ait pas été possible de voir un médecin...
Je tempête un peu pour la partie de demain après-midi, car si je suis comme je suis maintenant demain matin, on va préserver deux choses : ma santé (repos nécessaire) et la santé des autres (je tousse trop, je risque de contaminer)...

La page du jour, tiens...
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/onzeoctobre2015.htm

vendredi 9 octobre 2015

Trachéite, suite...

Ah je poste en avance, parce que je ne garantis pas mon état ce soir.
Deux jours à faire le zombie devant under the dome 3 et avoir le cou hyper plus en vrac que d'hab à cause de la toux...
Je rage, mais là, dans ces cas là : zombi, dodo (quand la gorge gratte pas, la gorge qui gratte c'est LE truc qui m'empêche de dormir, moi, pitin), repos...

http://www.lapagedujour.net/octobre2015/dixoctobre2015.htm

Je me permets aussi un lien pour les amis rôlistes.
https://www.kickstarter.com/projects/545820095/savage-worlds-rippers-resurrected-rpg

Je dois avouer que les frais de port pour la France excluent toute possibilité d'achat.
Mais que le tout électronique peut faire l'objet de quelque chose d'intéressant pour les ceusses qui ont une bonne imprimante :)

Trachéite carabinée...

Je ne dois pas rester dans un courant d'air.
Je ne dois pas.
Jamais.
Je paye toujours.
Rha pitin.
Pourvu que ça passe vite...
Y a pas mort d'homme.
Mais j'ai été un zombi une bonne partie de la journée...

La page du jour sinon :
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/neufoctobre2015.htm

jeudi 8 octobre 2015

Sois grand.

http://www.lapagedujour.net/octobre2015/huitoctobre2015.htm

Pourrais-je mieux faire ?
Je ne sais.
Bien content que l'échographie de ce jour  ne révèle rien d'autre que le fait que je sois gazeux :)
Longue journée comme tous les mercredis.
Mais ça va, c'est gratifiant.
Ca va être quelque chose de pur cette année Maleluka...
Bon sang, de bonsoir de patate :)
Beauuuuucoup de monde.
Et moi, avec mon envie de jouer un truc à côté, écrit pour peu, toujours avec des gens de Maleluka.

J'ai volontairement décider de zapper le théâtre d'impro (que je comptais bien faire, au départ), pour me reconsacrer à un peu plus de temps sur le jdr, beaucoup plus de temps sur écrire, jouer un projet perso, et être chez Maleluka, en plus de faire de la technique vocale (et éventuellement du chant premier niveau assez vite)...
Il faut devenir plus grand. Plus grand.
Sois grand me disait mon esprit mentor, l'année dernière, sur Corrimony.
Oui, continuer à l'être est important.

J'ai aussi commis l'impair de faire quelques achats de soulagement moral, après les rendez-vous médicaux (en sacrifiant du coup tous les kickstarters qui me faisaient pourtant de l'oeil).
Ce sont des achats qui vont compter.
Cette année, je tente deux campagnes liées dans mon multivers :)

Je me permets quelques liens que je trouve sympa concernant trois univers avec le système de jeu qui est en train de devenir mon fétiche... :)
http://www.drivethrurpg.com/product/147953/Lankhmar-City-of-Thieves?

http://www.drivethrurpg.com/product/155678/The-Thin-Blue-Line--A-Detroit-Police-Story?

et surtout, rha...
http://www.drivethrurpg.com/product/156211/Necessary-Evil-2-Breakout-Players-Guide?


mercredi 7 octobre 2015

Mais, ça alors...


Une journée bizarre mon gars.
Parce que d'abord kiné, qui m'annonce bien que d'autres tendons font les cons, j'ai le bras qui a mangé après l'exercice de la course après le train en Italie.
Ensuite, le coup de fil d'un m'sieur fort charmant qui tient un blog très performant : http://outsider.rolepod.net/
Il voulait m'interwiever sur la page du jour, comment elle était il y a quelques années. Ça m'a bien touché.
Puis il y a eu le cours de technique vocale avancé d'un quart d'heure sans que je ne sois au courant (ah ben merde), où on fait très, très, très peu (c'est que de la technique de maintien du corps) mais où on apprend beaucoup...
Puis, un rendez-vous avec des assitants sociaux sur la notion d'invalidité. Il va y avoir une petite bataille de papiers à faire, pour sûr.
Puis les courses, avec... Non, je déconne, les courses, on s'en fout.
Puis, regarder le dernier épisode (un peu décevant sur le plan scénaristique à un moment) de Fear of the Walking Dead (complètement con sur deux choses, mais con, bordel, con).
Puis s'en aller voir Azimut, un pestak que je qualifierais dans doute de mystique (en plus d'acrobatique) à la McB de Bourges.
Gruiii.
Je dirais que je reste avec un léger sentiment de frémissement au sujet de mon IRM de demain (le foie) et un questionnement sur la manière dont je vais devoir batailler administrativement pour une éventuelle aide complémentaire du fait que je sois invalide car l'aide est un peu sèche pour notre niveau de vie, enfin sèche... je manque un peu, quoi, on s'en sortait bien pour pouvoir avoir des loisirs et de quoi faire des trucs plus loin que d'hab quand j'avais 600 euros par mois, c'est un peu plus compliqué depuis deux ans à 320 (pour rester poli)... les réserves des LEP ont fondu totalement.
Je me dis qu'à 450, ça pourrait sans doute y faire. Ça oblige au sacrifice de certaines petites choses, mais tant pis. Si on veut se refaire une santé pour les prochaines vacances, y a pas d'autres solutions...
Bon.
Nous ne sommes pas des miséreux non plus. Mais la misère est quand même bien dans le fait que finalement je me demande si ce qui m'empêche pas le plus de bosser, c'est pas mon œil plutôt que mon dos (bien sûr que le dos y fait, hein)... Il m'a toujours empêché ce con d'oeil, mais je n'ai jamais su que c'était lui.
Dommage que je n'ai pas eu le courage ou l'intelligence de me faire reconnaître handicapé plus tôt.
Enfin...
Tant pis.
Encore un petit mois de galères administratives et rendez-vous avec médecins, et puis, eh bien, je serai plus libre, parce qu'avec un statut et les ressources pour essayer de le sublimer.
Walla walla... Et là, on fera des trucs sur le papier esprit de l'aventure.
C'est promis.

La page du jour, au fait :

lundi 5 octobre 2015

La psy, l'infirmière et la femme au tas.



Tu sais quoi ?
Bonne conversation avec l'infirmière qui m'a expliqué comment utiliser un neurostimulateur.
Je reste un peu déçu que ça ne soit pas plus précis que ça, mais au final, c'est cool comme méthode pour un gen comme moi : ça fait appel aux sens.
A une perception de l'intime.
Ça va me forcer à être plus focus.

Bonne conversation aussi avec la psy du centre anti-douleur. Ce fut assez libérateur de poser des mots sur des maux et d'expliquer ce que j'ai compris ces trois dernières années. Bonne conclusion finale sur le fait que les exercices de chant et de respiration vont être exactement ce qu'il me faut. Il faudrait également que je fasse du tai-chi mais là, au niveau cours, je vais être arrêté par mon porte-monnaie.

Moins bonne conversation avec ma femme : elle est malade, bloquée deux jours à la maison par un vilain virus qui l'a rétamée...
J'espère qu'elle sera remise pour mercredi.
Et si ce n'est pas le cas, eh bien, tant pis, qu'elle se repose. La santé avant le travail.
Je reste assez soulagé de ne pas avoir chopé son truc pour l'instant.

Au bilan, des problèmes à régler dans le corps et la tête.
Forts.
J'ai un souci dans le transfert mental / physique et mes extrêmes et énormes capacités de somatisation ou de diriger ma colère contre-moi même de manières que je n'étalerai pas ici.
Je suis en colère contre le travail, c'est acté. Parce que c'est trois ans d'handicap déjà.
Mais je suis surtout très en colère contre moi, finalement, car toute colère n'est que frustration de ne pas avoir été assez bon pour faire ou encaisser.

Jeudi, je commence ma nouvelle vie avec un assistant électrique.
La semaine prochaine je reprends la gym.
La semaine d'après, je tente un truc que finalement je n'ai jamais fait de ma vie (puisque je mangeais du fromage et que ce dernier contient de la pressure) : végétarien quelques temps (histoire de se purifier un peu)...
Dans l'idéal, j'aimerais l'être vraiment. Mais mon corps se heurte à mon esprit. Nous sommes omnivores et certains aspects de la culture d'un pays passent par la cuisine... c'est pas pareil de visiter un pays gastronomique comme l'italie en ne goûtant pas leurs plats, c'est pas simple non plus de refuser des trucs sublimes du terroir de temps en temps...
Mais pourtant.
Je vais faire l'essai.
Une fois les charcuteries et les fromages finis.
J'ai enquêter, hier, sur les fromages sans pressure animale. Bon, autant pas de soucis dans les fromages blancs et les yaourts, autant les fromages traditionnels qui ont du goût, c'est pas évident. Car, à quoi bon être végétarien et bouffer de la merde en fromage ?
Et pourquoi l'état n'oblige-t-il pas une législation plus stricte sur l'étiquetage pour que ceux qui veulent sauver la planète par leur manière de consommer puissent savoir quoi acheter ?
On ne sait pas.
Mais je me dis que l'état (non, je ne lui mets pas de majuscule) est bien plus malade que ma femme...
Bieeeeeeeeeen plus.
Allez, je passe à autre chose.

Bon.

Un coup de déprime ?
Ah ben bien sûr...
Des trucs, comme ça...
Plusieurs projets qui sortent sur internet et qui font de l’œil... Pas forcément en jeu de rôle, d'ailleurs : un recueil d'un dessinateur que j'adore et un putain de set de dés entièrement métalliques...
Mais une certitude, c'est que si tu fais les comptes, c'est pas raisonnable... Surtout que t'as claqué l'équivalent des deux projets qui t'intéressent en achetant une liqueur de noix et de la charcuterie à l'aéroport, en allant visiter deux musées, et en se payant, à la fête médiévale de Brie Comte Robert, trois bouteilles de bières produites par un monsieur absolument parfait au doux surnom de « Fou du Roy » (et qui ne vend ses produits que sur des marchés médiévaux).
Tu sais comment se manifeste le coup de blues.
Tu vas pas t'étaler dessus. Ça n'intéresse pas les gens et c'est de toutes les manières pas de l'intimité que tu veux partager.
Tu sais aussi ce que tu n'aimes pas...
Bizarrement, il y a des moments où perdre des cheveux est encore pire que les maux physiques, parce que les maux, bon tu te dis, ok, c'est comme un coup de vieux en avance, mais les cheveux putain. La génétique aurait au moins pu te laisser ça.
Eh ben non.
On ne peut pas tout avoir, remarquez...
On ne peut pas.
On doit essayer de faire au mieux avec ce que la vie donne ou ce qu'on est capable de prendre d'elle...
Il n'empêche...
Ceci dit, tu as assez de raison pour ne t'en prendre qu'à toi : tes deux principaux problèmes du moment pourraient être résolus si tu avais gagné plus de fric, et c'est tout.
Aussi simple que cela.
Mais bref.
Tu partages deux choses, allez, parce que mayrde...

http://fr.ulule.com/cent-pudeurs/

(que, à mon avis, ça serait bien que le projet fonctionne bien que j'aurais aimé une version uniquement numérique de la chose dans les palliers)


(que, à mon avis, il va y avoir pas mal de dés métalliques à certaines tables de jeu)

Tu repenses au Fou du Roy. Tu donnes son mail, qu'il laisse sur toutes ses bouteilles de toutes les manières...
thierry.szetela@orange.fr
(On ne sait jamais, des gens peuvent avoir envie de le faire venir sur un marché ou d'aller lui acheter ses produits)

Le numéro et le cirque de ce matin, bon sang. Et le goût de la cervoise pression (sucrée, avec un goût de miel) comparé à celui de celle en bouteille (aigre / acide, un peu dans le style lambic, bon, hein, mais t'es pas sûr que parfois, quand même, certaines bouteilles ne réagissent pas bizarrement par rapport à d'autres)...
Tu penses alors en souriant que dans la vie, faut arrêter d'être en bouteille pour savoir te mettre la bonne pression :)
T'es aussi un peu content d'avoir découvert des coins de ton département que tu ne connaissais pas en suivant une route un peu hasardeuse donnée par le GPS.
Y a des chouettes coin en fait, dans les 3/4 d'heure à une heure de chez toi...

Tu croises les doigts pour que la journée de demain soit cool.
Tu espères un peu d'un truc qui permettrait de te soulager de ce qui t'as sans doute fait plus vite prendre des rides ou perdre des cheveux à cause de tous les soucis provoqués.
Tu raconteras tout ça demain dans le journal.
Pas la peine de tout balancer avant, pô vrai ?

Tu restes avec quelques images du séjour en Italie dans ta tête.
Et tu te dis que tu as hâte de faire quelque chose avec les photos du voyage.
Tu couvrirais bien un mur entier des photos de ce séjour, tiens.
Ah oui.

Tu laisses la page du jour, aussi, cong...
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/cinqoctobre2015.htm

samedi 3 octobre 2015

Dix heures et les deux gars qui avaient peur de l'avion...

jour 8...

La chat descend de la fenêtre devant moi. Un peu plus loin un gars passe la tondeuse... Une Rotten Skull (un american IPA amère et un peu fumée qui est loin d'être du goût de tout le monde) est tranquillement posée à côté de moi.
Et là, la première chose qui me vient à l'esprit c'est d'être sur la scène de San Carlo et de chanter.
Ah quand même...
Une journée un peu bizarre quand tu reviens.
Le matin, tu te lèves, tu te casses les dents sur les horaires de la basilique qui est toujours fermée à neuf heures, tu balades jusqu'à l'ancien cimetière que tu voulais voir depuis le début du séjour mais qui est fermé jusqu'à dix heures. Des rues plus tranquilles, avec moins de circulation, en bout de course des principaux carrefours et là, un mamma te diit «  a la diei » avec les deux mains ouvertes. A dix heures... Tu n'échappes à personne dans le quartier de Sanita et de Fontenelle. A personne. Tout le monde se connaît, se parle et remarque bien les quelques très rares touristes qui viennent dans le coin.
Bon, tu repars alors en pensant que le soir même, finalement, tu pourrais être chez toi.
Adios Naples, sa vue, ses gens, sa gouaille et son bordel vrombissant.
Métro, achat de chausson à la crème, bus, et te voilà à glander une bonne heure ou deux à l'aéroport parce que t'es prévoyant.
Vient ensuite l'avion. Tu te retrouves à côté d'un grand gars de deux mètres, infirmier sur Niort. Un grand gaillard qui a encore plus peur de l'avion que toi. Alors quoi ?
Eh ben tu lui causes. Ben oui.
Tu apprends que sa mère est morte récemment, qu'il est à moitié italien et qu'il revient deux fois l'an pour voir la famille et découvrir des coins d'Italie.
Tu partages avec lui des impressions, des souvenirs, des anecdotes, tu rigoles beaucoup et ainsi tu fais passer ton angoisse de l'avion.
Puis vient le retour. Pain au chocolat chez Paul à Orly en attendant qu'on vienne te chercher. Bon, cette merde. Même pour une chaîne.
Tu apprends que tu pourrais aller à la fête médiévale de Brie-Comte-Robert le soir-même. Mais ta femme est fatiguée. Alors quoi ? Tu balades ton chien que tu as retrouvé et tu te retrouves là, devant cette fenêtre à repenser à cette mamma qui veut t'aider « a la diei » et à cet infirmier qui a tout pour devenir un putain de pote mais dont tu n'as pas demandé le numéro ou le mail, parce que tu sais que ça ne se fait pas forcément de garder contact avec les gens.
Tu ressors quand même de l'avion avec deux films absolument à voir : La Pelle (avec Mastroïani) et « Au nom du père », le film préféré de ta femme, que tu n'as jamais, jamais, vu.
Et tu entends quelque chose, comme un chant de l'intérieur qui pourrait vibrer à l'unisson avec tous ces visages de tous les pays aperçus à l'aéroport ou avec toutes ces personnes à leurs fenêtres ou leurs portes dans les quartiers populaires napoliitains.
Tu gardes une gorgée de bière dans ta bouche. L'amertume qui vient après l'extrême parfum du houblon. Tu repenses à cet allemand avec qui tu as bu un expresso a l'aéroport et qui était bien content de trouver quelqu'un qui buvait l'expresso comme lui : c'est-à-dire sans sucre.
Sans sucre, dans le Sud, c'est pas coutume.
Dans le Nord je sais pas.
Le sucré et l'âcre ou l'amer du café mélangé.
Tu repenses aussi à la discussion sur les vins que tu as eue avec un oncle de la famille de ta femme... Le goût. Le goût des choses vraies et pures. La bière qui sait se faire habiller par le houblon, le vin qui ne serait que d'un seul cépage, le whisky que s'est servi l'oncle, toujours pur.

Pur comme ce qu'il faudrait toujours trouver en soi, dans cet écho, cette lumière de l'intérieur, cette vibration qu'on aurait envie de partager.
La voie et la voix. Deux choses que tu voudrais pures aussi.
La voie (de la tradition et des choses vraies), la voix qui vibre à l'unisson avec tous les visages, la mamma ou le mec dans l'avion... Oui, ça pourrait le voyage...
Un chat, deux chats sont montés à la fenêtre entre temps et repartis.
Le chien couine en bas pour que tu le rejoignes...
Tu te dis que ça n'aurait pas été mal la fête médiévale ce soir, mais que tu en profiteras encore mieux demain...
Les ombres gagneront bientôt plus le ciel...
A quelques kilomètres de là où tu te trouves la ville s'illuminera bientôt.
Tu respires.
Une nouvelle gorgée de bière.
Quelqu'un chante pour toi sur la scène du théâtre de San Carlo (qui donne Giselle, ce soir).
Tu ne lui donnes pas de visage à ce quelqu'un.
Pas besoin.
Il est en toi.
Il est en tout le monde.
Peut-être même qu'on l'appelle esprit de l'aventure...
Non ?

Tu ne crois pas ?

Ah si. Je te colle la page du jour, cong...

vendredi 2 octobre 2015

Mille visages...

Jour 7

Mille visages de Naples. Et des milliers de visages vus dans le séjour.
Alors mille visages, bon, bien sûr, je déconne mais enfin... Il y a vraiment la place dans Naples pour des tas et des tas de quartiers différents et pour se dire : ah pitin, j'ai pas tout fait, j'aurai jamais le temps de tout faire...
Le métro de ce matin nous a amené jusqu'au musée maritime (très petit) et l'ancien couvent / prieuré / chartreuse attenant... Magnifique, belle vue, église absolument incroyable mais énorme bémol, sans visite guidée, on ne fait à mon avis que le tiers. Avoir accès aux salles ou chapelles interdites prendrait certainement plus que les deux heures qu'on y a passé ce matin, mais bazar, ça vaudrait vraiment le coup, à une autre occasion, de se mettre dans une visite guidée pour profiter d'un maximum de choses.
Ma femme a été particulièrement ravie de la balade parce qu'elle a pu caresser les trois chats qui crèchent sur la terrasse et les jardins...
On ne peut pas dire qu'on regrette. L'église était incroyablement décorée, l'exposition de miniatures était excellente et j'ai beaucoup aimé les maquettes de bateaux...
Descente ensuite par des escaliers (nous n'avons pas pris le funiculaire) pour gagner des bouts du quartier espagnol qui n'étaient pas indiqués sur le guide du routard et ses petites cartes qui sont loin d'être exhaustives (on a fait Naples sans carte, on ne s'est jamais rendus à un office de tourisme)...
Là, une petite claque dans une pizzeria en activité depuis 1938 : da Attilio, 17 rue Pignasecca. Un petit restaurant / pizzeria familial avec quasi uniquement des locaux et, pour notre part à tous les deux, de l'excellence dans les assiettes. La grappa que j'ai commandée en digestif était assez copieusement servie et le café,, bien que consommé à table, était à un euro (alors qu'il est généralement plus cher dans d'autres restaurants)... Une jolie visite que celle de ce quartier, je fus relativement fasciné par les triperies, avec la curiosité qui pointe de tester un truc que je n'aime qu'en andouillette, mais bref...
Le clou de la journée fut la visite du théâtre San Carlo, un des plus vieux, non le plus vieux théâtre en activité d'Italie... 6 balcons et nous avons pu nous installer dans la loge royale. Visite peut-être un peu chère pour le temps passé et le nombre que nous étions (mais on peut comprendre que le théâtre se fasse du blé de cette manière parce que les places, elles, sont nettement peu abordables pour un budget moyen)...
Je n'arrive pas bien à trouver ce qu'ils jouent en ce moment mais le décor sur scène avec toutes les statues antiques était fabuleux, quant à la salle de spectacle, huuuuu...
Ensuite, on a fait le bord de mer Napolitain, côté hôtel pour touristes blindés et nous nous sommes risqués à découvrir le castel dell'ovo (gratuit) avec une exposition d'une artiste (que je qualifierais de flambée et cultiste de son ego – puisqu'elle est sa principale œuvre d'art) qui nous a peu convaincus et dans laquelle j'ai retrouvé un peu tout ce qui me fait chier dans les beaux-arts de maintenant : un discours merdeux pour masquer la vacuité du talent... C'est à se demander si le talent de certains n'est pas de coucher ou juste de savoir vendre leurs relatives merdes... Le summum de l'expo étant des polaroïds bien moches aux couleurs passées encadrés dans une salle plus que vide, heu, j'ai donné esprit de l'aventure, j'ai donné parce que j'ai tout regardé...
Le retour fut peut-être un peu long (à pieds) en particulier du fait que notre limite de résistance aux gaz d'échappement fut sans doute atteinte.
Naples, c'est le bordel, c'est joyeux, tout ça, tout ça. Mais au niveau respiratoire, c'est pas tout à fait probant, probant dira-t-on.
J'ai pris plaisir aussi à entendre parler espagnol dans un petit magasin où on m'a refusé un billet de 5 euros (sans doute faux) et à me dire que, pitin, ça ne serait pas dur, avec le temps libre (mais pas les yeux par contre pour lire) dont je dispose pour reprendre un brin d'espagnol et se taper des bases d'iitalien.
Quoi ?
Non, pas de bière encore aujourd'hui... Parce que vraiment, c'est que du basique ici, même dans les bars chics du bord de mer... Ma femme et moi on teste un piedirosso Mustilli.
Et on ne peut pas dire que ça soit dégueulasse... Eh eh eh.
Nous pourrions profiter du breuvage depuis la magnifique vue sur une bonne partie de Naples qui se dévoile au sommet de la terrasse de notre immeuble sis sur une colline, à écouter les clameurs d'un vendredi soir Napolitain dans le quartier de Sanita.
Mais tu vois...
J'aime l'idée d'en profiter avec toi. Vois-tu...
Le vin, que j'encaisse bien moins que la bière, mais à Rome fait comme les romains, pourra peut-être me faire faire des digressions d'ici à ce que je finisse ce message.
Pouf, ma femme me glisse deux noix ramassées dans le jardin de la chartreuse (alors qu'on n'a pas le droit de ramasser des fruits).
Pouf, ils jouent Othello le 8 et 9 octobre à San Carlo.
Pouf, on va regarder les photos du voyage, là... Mais je ne te garantis pas de pouvoir les mettre là.
Pouf, si on revient à Naples, on se dit qu'avril est une bonne saison.
Pouf, faut que j'arrête de dire pouf, c'est ridicule.
Quoi ?
Un regret ?
Eh, on est loin d'avoir tout fait. Peut-être qu'on aurait dû faire qu'une semaine sur Naples... Mais tu vois, je ne crois pas. Parce que moi je préfère les petits villages aux villes. Parce que moi j'aime bien quand il y a un peu de nature (voire même beaucoup). C'est un peu dommage qu'on ait pas fait les catacombes ou le cimetière qui se trouve à côté.
Mais maintenant qu'on connaît un bon endroit où loger sur Naples, éloigné du chaos de la rue, tout en étant au centre-ville, pourquoi se prendre la tête avec ce qu'on a pas fait ?
Les vacances, c'est pour ce qu'on peut faire, pas vrai ?
Je te laisse avec la page du jour :


Une vue sur le Vésuve...
 Le théâtre de San Carlo
 L'église de la Chartreuse
 Les chats de la chartreuse