vendredi 23 octobre 2015

Le shaman

J'aime bien ma docteur.
Elle est sympa.
Inquiète parfois.
Mais sympa. Et puis c'est elle qui a trouvé plusieurs de mes mayrdes.
Et qui a aussi séché sur ce que j'ai et qu'elle ne comprend pas.
La boule, là, la gueule de hamster ?
Mystère.
On a résolus ensemble de ne pas m'expédier aux urgences mais si l'accueil ORL avait été ouvert l'après-midi, ce qu'il n'est pas, j'aurais été à la clinique direct, cette après-midi quand même.
La conclusion de toute cette histoire, c'est que je dois de toutes les manières aller à nouveau chez l'ORL.
C'est un peu fatiguant, bien sûr.
Dès que tu t'es débarrassé d'une mayrde, t'es quand même pas là pour en choper une, étrange, inconnue, venue d'ailleurs et qui reste un mystère.
Remarque, si c'est un mystère, reste la mystique.
Et je dois avouer que j'ai vécu une partie de ces dernières années et de cette dernière semaine comme un signe pour (re)trouver la foi.
Je devrais avoir la foi, avec mon profil. Et la page du jour, sous des ressorts comiques, parle des objets de cette foi : animaux, minéraux ou de deux figures ancestrales.
Un truc proche du shamanisme ou du druidisme.
Je me suis toujours défié de m'abandonner à la foi.
Ou du moins, je me suis toujours dit que même si j'avais la foi, elle serait pondérée par le sceau de l'humour et d'accepter qu'on se foute de ma gueule.
Et tu vois, esprit de l'aventure, si on prend la peine de lire ma page du jour, ses commentaires, on comprend un peu mon chemin de maintenant.
Ouais, je ne peux pas, en fait, faire autrement qu'avoir un peu la foi parce que... comment dire ?
Il y a une limite à la douleur, à ce qu'on peut supporter et que cette limite sans avoir en partie la foie serait atteinte.
Je dois me résoudre à avouer que oui, en quelque sorte, j'ai bien acquis une sorte de foi, au fil des nombreuses expériences vécues et au fil des derniers jours vécus.
On doit pouvoir tout transcender.
Toujours.
Eh bien je transcende. Je ne résiste plus.
Il y a sans doute bien cette plage, cette falaise, ces figures en haut de la falaise. Il y a cet arbre dont j'ai besoin, aussi. Et ces ancres, ces centres de l'univers.
C'est un fait.
Ça aurait été beaucoup plus facile d'avoir été un simple croyant en Dieu. Mais ce n'est pas le cas. Dieu n'est pas et ne sera jamais dans l'équation. La Création, c'est autre chose. Mais je n'ai jamais songé une seule seconde à m'adresser à elle. Nous sommes elle, de mon point de vue.
Des esprits, des gardiens, des chemins dans les rêves, la tête ou l'invisible... Une bataille.
Et un sentiment, marqué par la couleur rouge.
Un rouge éclatant de la vérité ou de la victoire. Le rouge du sang ou de la vie.
Dès que je ferme les yeux, je cours sur le sable sous le ciel écarlate, vers la falaise.
Assurément.
http://www.lapagedujour.net/octobre2015/vingtquatreoctobre2015.htm

Je vais pas m'emmerder demain matin si je me souviens de mon rêve de cette nuit :)

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