vendredi 4 janvier 2013

Jour 18 (et 19?)... Retard.




On est comme des cons avec 45 minutes de retard sur l'aéroport d'Hobart. Enfin comme des cons, ce sont les aléas du voyage, ça.
Il fait beau et chaud à Hobart, très chaud, on prévoit dans les 32 degrés parfois.
On vient de péter les dernières thunes dans un repas d'aéroport qui a plus de gras que de satisfaisant...
Hum.
Le whisky que j'aurais voulu acheter est bien trop cher en petite quantité. Ça passe la gouttelette à des prix relativement prohibitifs.
Passons.
Retard, donc.
Je tenterai si je peux une petite connexion à Melbourne mais nous risquons d'être sérieusement dans l'urgence là-bas vu le retard de l'avion...
Allez je rends l'antenne...

Pas de connexion à Melbourne. Non. A la bourre, derniers passagers enregistrés et la dame qui oublie de nous donner nos cartes d'embarquement, rha...
On rajoute à ça un retard au départ lié à un problème d'air climatisé et petit retard pour des papiers, hum.

Pas de connexion à Singapour ou presque, à peine le temps de changer d'avion.

Encore un ou deux retards le matin avec des soucis de route mal prise ou de voiture mal indiquée dans un parc.

Zombi du matin, on essaie d'aller voir Hopper l'après-midi, mais il faut trois heures de queue. On laisse tomber et après une courte balade sur les Champs Elysées, on se rend vers deux boutiques de jeux de rôle du cinquième avant de remonter depuis Jussieux vers les Halles. On a le temps de s'arrêter pour voir une église que j'avais toujours voulu voir, empreinte, certes, mais remplie de grenouilles de bénitier.
On a le droit à un problème ligne 1 et à poireauter une dizaine de minutes dans le métro.
Yeh.

Très longue journée et nuit et journée en bref.
J'en retiens :Le steward du vol d'Air France qui nous explique sa vocation et les endroits où il adore voyager (surtout Singapour et Tokyo), les images aux infos françaises sur les feux en Australie et pas loin d'Hobby, voir que le hobbit passe en VO aux Champs Elysées, les gendarmes dans la rue, pas de Hopper, la satisfaction de n'avoir consommé que 3 litres au 100 par personne en vol, le voisin qu'on a pas arrêté de déranger au dernier vol, la voisine de ma femme au vol Melbourne Singapour qui ne devait pas voyager à côté d'un homme (raison pour laquelle le steward nous a demandé de changer de place), l'extrême difficulté de dormir dans Air France, l'avancée dans la lecture d'un excellent ouvrage de Nigel Findley appelé « No Limit » où j'ai appris pourquoi j'avais le nez si rouge et si souvent depuis des années : les verres des lunettes qui réfléchissent les UV transforment le nez en four.
Enfin bref.
Morphée, appelle-moi...


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