samedi 29 août 2015

Recommandé avec A/R

http://www.lapagedujour.net/aout2015/vingtneufaout2015.htm
J'ai pris une patate aujourd'hui.
Une belle patate en apprenant en fait qu'on me dit : reste une mayrde, t'as plus le droit à rien, alors que déjà que c'était pas grand-chose ce que je touchais...
Grui.
J'ai même dû aller me renseigner pour la première fois de ma vie sur les symptômes de la dépression.
Le plus important chez moi c'est la dévalorisation, ou le fait de penser que tu es une grosse mayrde.
Mais je sais que l'origine est en grande partie physique, en partie lié à mes parents et puis aussi  un peu à ma chimie organique.
Je les remets.
Et je commente.
- Une tristesse quasi permanente, avec parfois des pleurs
Alors, non. Mais y a des vagues. Je suis sur le fil du rasoir. La joie n'est pas le premier sentiment au quotidien. Je travaille pour. Je travaille pour...
- Un sentiment de dévalorisation et de culpabilité excessif ou inapproprié
Oui, en gros tout le temps.
- Une perte d’intérêt et de plaisir pour des activités auparavant considérées comme plaisantes
Ça peut des fois. J'ai eu une vague comme ça au retour des vacances.
- Des idées de mort ou de suicide
Oui. Si j'arrête le millepertuis (ça m'embête bien, mais l'handicap te fait parfois tellement te sentir comme une merde, ça a été très bizarre la semaine où j'ai arrêté, très bizarre)
- Un ralentissement psychomoteur
Oui, mais c'est physique.
- Une fatigue (asthénie), souvent le matin
Je lutte contre. A priori, je vais dire non.
- Une perte d’appétit, souvent associée à une perte de poids
Le rapport à la nourriture est compliqué de part mon passé. Mais j'ai bien perdu du poids.
 - Des troubles du sommeil, en particulier des insomnies matinales
Nan. Là, mon vieux. Non
- Des difficultés d’attention, de concentration et de mémoire
Heu. Sur des trucs qui m'intéressent pas, oui, total. J'oublie, je ne fais pas gaffe, je me concentre mal sur les tâches basiques.
Bon. Je suis pas dépressif. Juste déprimé. Et pas en capacité d'avoir une confiance de fou en moi. Surtout que je ne suis pas capable de vaincre certaines limites. Elles me mettent des baffes dans la gueule au moindre faux mouvement. Et la douleur, rôde, sourde parfois, faisant vibrer la corde du " ça pourrait être pire, je pourrais te paralyser totalement ". Je lutte a peu près totalement contre la peur de me retrouver tétraplégique si l'hernie déconne dans le mauvais sens. Mais tout de même. Enfin bref. J'ai pris une claque. Vous êtes une mayrde, monsieur, alors crevez la gueule ouverte. Hum. Heureusement que j'ai pris rendez-vous avec l'assistante sociale. Pour savoir quoi faire et à quoi j'ai le droit :)
Sans dékauner... 


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