mercredi 2 juillet 2014

Un loupé, une assurance.

La page du jour, allez :
http://www.lapagedujour.net/juillet2014/deuxjuillet2014.htm

Bizarre, j'ai eu un blanc que j'ai jamais, quoique si, une phrase me pose problème dans ce que j'ai écrit.
Quelques secondes de silence avant que le cerveau fatigué ne brode et n'enchaîne ailleurs pour se rattraper.
Le reste de la pièce un peu comme le Bal des Voleurs, une légère sensation d'être extérieur, un peu absent.
Changer de costume, de personnage, ça occupe, t'es concentré là-dessus et puis aussi sur les changements de décor.
J'ai eu l'impression de mettre la machine en route pour fonctionner efficace mais pas d'être les rôles.
Un léger doute plane aussi toujours sur la manière de jouer la scène du parc.
Mais voilà, je sais que si je loupe, je me rattrape, tant pis pour les quelques secondes qui ne se sont pas forcément vues. Et surtout, j'ai eu l'occasion d'improviser un ou deux trucs comiques en plus histoire de faire rire un peu plus. Parce que la pièce fait pas tout le temps marrer.
Je déconseille le mélange bière chaude, lait chocolaté et pomme en temps ordinaire, mais y avait que ça de dispo dans mon rôle.
Non, la communion, j'ai plus eu l'impression de l'après.
C'est sans doute parce que la soirée a été un peu double, j'étais en coulisse avec les ados à observer leur travail et leur résultat et à espérer que tout se passe bien (ce qui fut le cas).
Puis ensuite, il a fallu changer de casquette, redevenir comédien.
Des images que je conserve de la soirée ?
Attendre dans les coulisses pour les ados.
Aider l'un d'entre-eux à enfiler sa chemise.
Commencer la pièce dans le noir avec la lampe.
Me planter comme un gland quelques secondes, puis me rattraper.
Me retrouver avec une seule chaussure et devoir paniquer pour en trouver deux autres.
Ne pas avoir un fou rire en regardant Aurore pendant une scène dramatique où on était en statues.
Mon con de tee-shirt rien que du muscle sur mon corps peu athlétique et gringalet en ce moment : se foutre de soi-même, c'est important.
Jouer avec Astrit en Statue.
Ma femme plantée à côté de moi lors de mon plantage qui m'a finalement bien aidée en se levant trop tôt, ça a permis de meubler le silence.
Réutiliser un horrible lait chocolaté dans des scènes de bar. C'est pas bon, mais ça a fait rire.
Découvrir qu'on peut tout absorber sur scène. Oh oui. En particulier trois trucs que je ne tolère pas : le lait chocolaté hyper sucré, la bière chaude et la peau des pommes.
Une discussion avec Jenny sur les bobos et les incidents des deux premiers jours du marathon.
Une discussion avec un des techies, Philippe ?, au sujet d'alcools et de vins.
Une petite tape sur l'épaule à Johan, avant dernière scène qui me confie que sa voix est au bout.
Sentir que le groupe est soudé, mais ça, c'est pas un moment, c'est tout le temps.
Enfin, bref.
Merci à toutes les personnes présentes et aux amis ou camarades qui sont venus.

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