lundi 25 juillet 2016

Bye bye Slovénia



Bon, sans déconner, tu vas encore te foutre de ma gueule et me traiter de pochetron et de fainéant...
Je suis installé, peinard après un petit apéritif ou digestif de bienvenue (alcool de mure et petits gâteaux allemands) à l'extérieur d'une auberge de jeunesse sise dans un petit bled à 6 Km de l'aéroport, et je repasse ma journée pendant que la bière que j'ai trouvée dans un magasin spécialisée est en train de rafraîchir au congélateur, entourée de papier toilettes à défaut de sopalin.
Non ?
Tu ne connais pas le truc ?
Si tu veux que ta binouze soit fraîche plus vite, c'est pas compliqué, tu l'enveloppe d'un papier de type sopalin que tu as pris la peine de tremper et paf dans le congélateur.
Ouais, ouais.
C'est pas que psychologique, je t'assure. Même si c'est un truc de poivrot :)
Bref, la journée a été simple. Ljubljana, encore. Mais en plus court que la première fois parce qu'on est arrivés vers onze heures, le temps un peu de balader dans la parc Tivoli et qu'ensuite je faisais la visite de la Brasserie Union qui vaut pour la beauté des installations ultra-modernes et le magnifique petit musée de la bière (et comme je suis con, je mets des photos du bar à chat)



 Ah pitin, comme on avait une guide, moi et les quatre personnes qui faisaient le tour avec moi, le musée a été expédié trop rapidement. Je regrette aussi un peu de ne jamais avoir la moule de pouvoir voir la chaîne d'embouteillage fonctionner mais ce n'est pas un problème majeur.
Ma femme voulait ensuite (déjà plus de quatorze heures) tester un restaurant qu'elle avait vu dans le Lonely planet. Pouf, fermé. On s'est rabattus sur un pub avec des burgers (excellent sur le burger, honnête sur les frites). Puis et quoi ? Restait à flâner dans la rue en esquivant les deux orages de l'après-midi... (et, par ailleurs, le coup de tonnerre que j'ai pris le plus près de moi – j'ai même pas eu le temps de compter UN avant que le boum de retentisse bien fort).
Chance pour ma femme, nous avons découvert un bar à chat et il faut dire qu'après un litre de bière dans la journée – non, parce que tu dégustes au restaurant et puis aussi après avoir visité une brasserie – c'était cool de boire un café spécial du bar (avec plus de lait et de crème fouettée que de café).
On a adoré la mairie qui est magnifique pour son intérieur et ses bâtiments mais auparavant on avait encore fait un arrêt dans un bar incroyable au niveau des cocktails, des pâtisseries et des glaces (où ma femme voulait manger une glace au gingembre pendant que je prenais la même IPA pression que le midi).
Ouais, ouais, la journée, tu marches trois quart d'heure, tu t'arrêtes et rebelote, ok d'accord.
Mais en même temps, c'est la dernière vraie journée de vacances de ma femme (j'espère qu'on aura le temps d'aller à Versailles quand même avant que je ne m'envole pour l’écosse dimanche prochain) et on a chacun trouvé par hasard le truc qui nous fait kiffer : le bar à chat et le spécialiste de la bière (quoique pour moi, j'ai double chance puisque les deux me font kiffer).
Je te conseille, si tu es capable de te matérialiser (eh, j'en sais rien après tout), de faire donc un tour dans cette sympathique capitale européenne (une des plus petites) qui sait rester à visage humain pour la sympathie des gens. Non, je t'assure, c'est un plus sans nom, ça, la sympathie et je peux t'assurer qu'au niveau du service, de l'accueil des gens et du vert, on est pas en manque.
Le serveur de midi (enfin de trois heures, vu qu'on a mangé tard) m'a fait marrer en affichant un grand sourire quand je lui ai dit de garder les 1 euros 20 qui faisait le change des 20 euros qu'on lui avait donné en me disant que c'était son premier pourboire de la journée. Mais de toutes les manières, les mecs ont le sourire ici.
Je finis tranquillement le journal donc avec une Rudeen Black IPA (un producteur local) qui tape dans les fruits exotiques et qui a une excellente amertume en bouche après être passé pour moi sur un brin de cerises noires et de bois...
Je te retrouverai dans la semaine, voire même demain, on ne sait jamais, il m'arrive de m'adresser à toi, après tout, même quand je ne suis pas loin de chez moi, et de toutes les manières, sois assuré que mon blog aura une ouverture Écosse 2016 d'ici dimanche.
Ouais, ouais, pourquoi l'Écosse alors qu'on trouve des bonnes bières aussi ici, qu'il fait chaud l'été (et que j'aime ça le chaud), que la nourriture est largement meilleure que dans tous les pays nordiques, qu'il y a quand même une bonne dose de nature ici aussi, et que les habitants sont formidables (sans compter les vins que j'ai pas eu l'occasion de goûter). Pourquoi l'Écosse alors que la vie y est plus chère que chez nous (sauf pour la bière et la bouffe dans les restaurants), qu'il pleut, qu'il fait froid, qu'il y a des midges, qu'on ne sait jamais comment s'habiller pour sortir ?
Mais enfin mon vieux...
Parce que c'est encore un peu l'aventure... Si, si, si, y a des coins où tu peux encore être tout seul. TOUT seul. Y a des coins où tu peux rencontrer des esprits comme toi. Si, si, si. Et puis parce qu'il y a mon centre de l'univers, là-bas. Mon endroit de reconnexion. Je ne sais pas si j'ai ressenti cette vibration pour la connexion au grand tout ici ailleurs que dans une église ou deux. Mais j'y ai senti le bonheur pur et simple de la joie de vivre et de l'empathie, ce qui est important, et m'assurer que je reviendrai sans peine un jour en Slovénie et en Croatie, d'autant plus que c'est vraiment un paradis des vacances familiales.
La page du jour, au fait : 




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