samedi 30 juillet 2016

Le musée de nous.

Alors bon... en dépit de son blob (ce soir elle va payer et avoir envie de faire dodo, mais c'est bientôt fini le blob), ma femme était en forme pour aller au musée de l'Homme avec son petit frère adoptif et voilà donc le lot de malades et d'handicapés prêts à affronter le petit terrain du musée de l'homme après le trajet vers La Varennes où habite la grand-mère de ma femme, puis le RER, puis une longue ligne de métro...
Alors le musée de l'Homme...
Bon, ben... je recommande, hein. La cafétéria, pas forcément, forcément si vous trouvez que c'est un peu cher un wrap aux légumes 5 euros ou une part de quiche 6 euros.
Mais c'est le côté interactif de pas mal de choses exposées qui valait le coup. Je pense que des enfants à partir de 8 ou 9 ans doivent trouver ça pas mal et il était intéressant d'avoir ce panel de l'histoire de notre espèce et de ce qu'elle est maintenant exposé.
Je n'ai pas grand-chose à rajouter, hein.
Ah si, on pouvait enregistrer un message vidéo sur le futur de l'humanité qui était diffusé pendant un quart d'heure après l'enregistrement avant d'attendre une validation. Ça m'a fait bizarre de me regarder avec la lumière de la chambre d'enregistrement, je regardais trop haut (bon pas grave, je croyais que la caméra était plus haute) mais surtout je n'avais jamais remarqué la couleur de mes yeux qui apparaissent en général sombres du fait de la particularité dont j'ai déjà causé la myosis puisqu'on remarque peu mon iris. Et là, sur la vidéo, je ne pouvais voir que le marron ou le noisette (j'en sais rien, c'est con d'être daltonien hein) de mes yeux, beaucoup plus clairs que ce que j'ai l'habitude de les voir.
Je ne dis pas que j'ai les yeux clairs mais ils étaient clairs comme s'ils étaient les marqueurs d'un signe (d'un signe de l'invisible dont la nature aurait pu être celle d'un allumé ou d'un mystique, ce qui est pour moi le même chemin que l'artiste).
J'ai apprécié une des devises qu'on trouve sur le bâtiment du musée de l'homme.
Tout homme crée sans le savoir comme il respire, mais l'artiste se sent créer. Son acte engage tout son être, sa peine bien aimée le fortifie...
Alors que l'officielle est celle-ci :
Dans ces murs voués aux merveilles
J'accueille et garde les ouvrages
De la main prodigieuse de l'artiste
Égale et rivale de sa pensée.
L'une n'est rien sans l'autre.

Je dois avouer avoir été étonné par le nombre de blacks qui vendaient des babioles près de la Tour Eiffel et par le nombre de gars qui faisaient des jeux de paris de Bonneteau avec des gobelets...
Un truc interdit où des touristes allaient jusqu'à miser 50 balles en plein plan vigipirate... hu. On a pas vu un flic (enfin, moi j'en ai pas vu) parce que sinon je ne pense pas qu'il y aurait eu du bonneteau (avec des gobelets) à la sauvette.
Bon, certes, il doit y avoir moins de touristes que d'autres années (les attentats n'aident pas), mais quand même...
Ceci dit, ce n'est pas plus mal, j'apprécie que la vie continue et qu'on puisse continuer à sortir et s'amuser.
Il faut lutter contre le marasme, ne pas avoir peur de prendre les transports en commun, de visiter les musées, cultiver ses envies (on sait qu'on va essayer d'aller voir un spectacle fin octobre ou début novembre)...

La page du jour, en attendant :

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