samedi 13 juillet 2013

Perte et profit...

Perte et profit...
Bon...
J'avais laissé quatre trucs bien cachés dans le cairn de corrimony.
Et plaf, y en a un qui a été trouvé ce matin.
J'avais une mauvaise intuition, mais c'est le risque, on ne gagne pas quelque chose si on ne risque pas quelque chose. Tous mes dés fétiches, les premiers achetés, les trois dés que j'avais sur moi quand j'ai vu le corps de mon père, le dé fétiche de Torg, le magnifique D20 métallique offert par un pote.
Envolés. Le feu, le feu... Le feu.
Ce que j'ai gagné ?
Une libération. Mais je ne m'étale pas là-dessus.
Non.
Je ne posterai peut-être pas dans ces lignes la pages du jour du 21, mais j'ai assez d'avance, on m'a changé d'endroit ou dormir et je me retrouve en haut de la butte avec un magnifique chalet pour moi tout seul avec tout compris dedans dont la machine à laver et tout, et tout.
Restent juste pour l'instant dans la pièce commune, en bas, Ginny, Scott et moi...Ginny et Scott sont les deux premières personnes que j'ai vues après ma cérémonie personnelle dans Corrimony et la perte de mes dés. Ils aiment l'Italie, j'ai donc mangé italien à midi et m'est venue la nécessaire idée de faire l'Italie un peu plus.
Ecouter tous les signe.
Donc, j'ai fait Inverness dans la journée après mon trip de deux heures dans Corrimony et je me suis permis de boire un café dans un café bio, de faire des courses dans un magasin bio (et un autre pas bio) et de manger dans un excellent (bon un peu cher, mais tant pis) restaurant italien : magnifiques lasagnes végétariennes. La serveuse était polonaise et parfaite, j'ai laissé un pourboire, ce qui n'a pas à se faire, le service étant inclus, mais en vacances, merde.
Plus tard j'ai visité la Black Isle Brewery, la vieille dame extrêmement sympa qui faisait visiter m'a pris tellement en affection qu'elle m'a offert un verre gratuitement lorsque j'ai demandé à boire dans un verre.
Peut-être mon verre fétiche ? Pas facile à ramener dans les bagages mais on va essayer.
J'ai aussi acheté une petite trousse en Harris Tweed pour recueillir mes deux ou trois (ils sont vachement moins nombreux maintenant avec la perte de tous mes dés, moi qui faisais de la divination avec ces dés là....) objets « de pouvoir ».
La petite voix intérieure m'a dit d'aller à gauche après la visite de la brasserie et j'ai poussé jusqu'à Fort Rose où j'ai trouvé le symbole pour compenser ma perte (ces pauvres dés, mais surtout les cheveux de mon père, pitin) : trois trèfles.
Un que j'aurais bien offert à la future mariée de l'enterrement de vie de jeune fille, mais elles ne sont pas là ce soir.
Un pour Scott qui a mal à son genou.
Et un pour moi, pardi, dis-donc.
Je donne la page du jour du 14 juillet et je m'en file aller manger parce qu'il est tard, des dioux. Scott m'a invité à manger mais j'ai du bacon et du haggis à finir.
Peut-être que j'irai à nouveau à Corrimony tard ce soir. Je ne sais pas.
Je ne sais pas.
Sans doute que si.
Faut pas que je prenne une bière après ma ginger beer...
Nan, nan, nan...
Quoique...
Je ne sais pas quoi faire par contre demain.
Puisque je ne réceptionne ma femme que vers huit heures à Glasgow.
Bah, je vais trouver.
C'est juste que je ne peux pas me garer n'importe comment, il y a une valise en évidence sur le siège arrière et la voiture est remplie des huit ginger beer et des treize bières de la Black Isle que j'ai achetées pour le séjour.
Pitin, je suis con, on a même plus besoin d'aller au pub.
Ce que j'ai gagné ?
Vraiment ?
Je le dirai peut-être demain...
En partie.
Mais là-dessus j'ai envie de fuir comme le lapin sauvage aperçu ce matin avant de me rendre à Corrimony...




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