jeudi 18 juillet 2013

Eric Grégory...

Eric Grégory...
La journée a été simple, se rendre jusqu'à whiting bay pour faire la balade de la cascade : Glenashdale falls...
Une jolie balade, peut-être un peu rude sur le chemin vers les tombes du géant.
En l'empruntant, au début, je remarque un chat et un chien près d'une maison où ma femme a vu qu'on vendait des œufs...
Sur le chemin du retour, on croise un brave papy avec barbe blanche qui parle avec une copine qui nous vante les œufs du dit papy comme les meilleurs du monde.
- Voulez-vous entrer ou voulez-vous que je vous apporte les œufs ? Demande le papy.
Bien sûr qu'on veut entrer et vas-y qu'on est introduit à l'histoire d'Eric Grégory, plombier de son état, séparé de sa femme depuis 15 ans, amateur de pipes et de whisky et joueur en son temps de musique dans les pubs.
Il nous fait visiter ses poules et leurs petits, me montre son bar à whisky et est tout prêt de m'inviteà en prendre un vers les midi déjà entamés. Il nous offre même quatre cds qu'il a enregistrés lui-même et que la relation publique d'un groupe qu'il connaît a mis sur CD pour lui.
J'ai eu beaucoup de mal à quitter le vieux bonhomme. Beaucoup. Il était tellement pur et charmant, sans doute une de mes plus grandes rencontres de tous mes voyages.
Après Éric, nous avons dîné au Coffee Pot de Whiting bay, baladé un peu dans le Sud, fait le cairn de Torrylinn avant de prendre une bière à la brasserie d'Arran qui était en manque de ses propres produits et de filer à l'auberge où nous avons bien discuté avec Philippe un baroudeur amoureux du Pays de Galles et des États-Unis.
Grand moment de détente en regardant la baie de Lochranza et consommant quelques bières. Je suis un peu déçu de ne pas avoir fait le tasting que je voulais faire à la distillerie, mais ça sera pour une autre année.
On file après manger à l'hôtel de Lochranza qui a un bar à whisky fabuleux où je goûte un Arran légèrement tourbé et une édition spécial de ce même whisky vieilli en fût de Sherry.
La griserie appelle les mots, les mots de la vérité : détente et bonheur.
On est bien, ma femme et moi, là.
Moi, encore plus après deux whiskies et l'équivalent de trois bières dans le nez (mais sur 5 heures de temps et en ayant mangé).
Je regarde encore cette journée.
Et il n'y a pas à chier, le tombeau des géants, la cascade, la vue depuis l'auberge de jeunesse ne sont rien comparé à la gentillesse d'Eric.
Eric, je t'aime.
Sincèrement.


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