samedi 27 juillet 2013

Belfast...

Belfast...
On quitte Tobermory le cœur un peu lourd et les tripes en compote.
On fait la route dans le même état. Au Green Welly Shop j'achète une itération du ledaig en mignonnette introuvable en grande bouteille ainsi que la bible du whisky d'un certain Murray.
Je veux me renseigner sur les whiskies écossais et ceux des autres pays, j'apprends les 18 étapes de la manière de tester un whisky selon l'auteur, il y en a une ou deux qui m'ont échappé jusqu'à présent (un comble, mais allez aussi prendre la précaution de ne pas vous être lavé les mains avec un savon fort ou de laisser une main posée une minute ou deux sur le dessus du verre pour qu'après la condensation vous puissiez sentir). La lecture de ces quelques lignes me permet de supporter les vingt-cinq à trente minutes du vol vers Belfast.
Dans le bus Belfast Aéroport, un gars à qui j'ai demandé s'il était du crû (non, il est de Glasgow) me file quelques bonnes adresses à visiter, toutes dans le guide du Routard, mais avoir l'avis du pote du gars, un local, est important.
Nous tentons, après avoir lutté avec nos valises pour les transporter à l'auberge de jeunesse, de découvrir un des pubs les plus anciens et typiques de Belfast : le Crown Liquor Saloon. Nous y dînons.
J'ai occasion de discuter avec un indien (hindou hein) installé pas loin de York et avec un anglais dont la femme est de Lyon.
Nous baladons ensuite pour éteindre la griserie provoquée par mon irish coffee et mes trois pintes (la Guiness est plus légère ici, elle a aussi des notes d'amande ou de noisette en haut du palais) et nous découvrons, entre chien et loup, de magnifiques décors ou bâtiments dans Belfast...
Pitin, ils ont su y faire pour réhabiliter de l'ancien avec du neuf. Tout ce qui est proche de la cathédrale, beaucoup d'anciens entrepôts est fantastique. Les lumières du soleil qui prend ses valises, filtrées par la brise marine, sur les bâtiments donne une ambiance presque féérique
Pas assez dormi, je suis crevé.
Je poste donc mes images de la journée (et j'y reviens ce matin avant d'aller balader).
Une corneille qui nous attend à l'arrivée à Belfast, écho de ce brave corbeau de Tobermory.
Le type en complet veston qui attend sa correspondance dans le pub, j'aime les mecs qui ont réussi, ce bonhomme sympa marié à la française, je n'aurais pas été avec ma femme, je pense que je l'aurais accompagné dans la demi-heure qu'il lui restait pour attendre son vol.
Un groupe de jeunes pour certains relativement défoncés près de l'hôtel de ville, l'un d'entre-eux me propose de la marijuana.
Non merci. Bien que je me demande si ça ne serait pas le traitement idéal pour les douleurs du dos et du bras. Ça c'est assez bien passé pendant les vacances mais la charge des valises et la marche en ville se fait sentir ce matin.
Les décors de Belfast, offerts à nos yeux ébahis avec un nombre conséquent de pubs où il fait bon vivre.
Je suis vraiment crevé (bon, quelques heures après avec une connasse qui a réveillé tout le monde parce qu'elle était coincé en dehors de sa chambre et qui a bien gratté et chouiné plus d'un quart d'heure à la table, hu...)
Eric, de Dijon, le type de la réception, un français qui a décidé de bosser l'été ici, c'est pas très dur de bosser dans une auberge de jeunesse si on en a envie...
Les jeunes de l'auberge font toujours du ramdam en dessous de notre chambre. Mais tant pis. Je dormirai du sommeil du juste.
Ou du profond (ah ah ah).

La page du jour, au fait :


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