vendredi 16 octobre 2009

Pôle Nord

1 heure, le 16...
Enfoiré. Zéro degré ce matin. Emmitouflé comme un con. J'ai tout fait ce matin : des photos au photomaton après avoir demandé la monnaie à l'employé visiblement gay et marchant sur le ton de la séduction de Carrefour Market ; le casting pour ce film qui doit se tourner même s'il va y avoir du boulot pour la longueur de mes cheveux ; la récupération d'un carnet de chèques à la banque ; la récupération de mon modem dans un relai Kiala accompagnée d'une petite discussion avec la tenancière - une boutique de tissus - au sujet du film et du prix pour remettre une fermeture éclair sur un vêtement ; un retour en voiture en passant par la route de l'hôpital où je me dis "merde, je dois donner mon sang et où je fais demi tour à un rond point ; la prise de sang après discussion avec la doctoresse plutôt jolie qui vient d'Europe de l'Est et ce en dépit de ma tension basse 10-6 ; une discussion avec la dame qui tient la cantine du centre de don et qui donnerait bien envie de raconter son émotion et son histoire sur ce qu'il lui est arrivé du fait que les Banques sont quand même très souvent des gros enculés ; des courses à Leader Price parce qu'il y a pas mal de choses bio finalement dedans ; l'installation du modem sans trop de soucis ; le boulot qui est presque impossible sur la dernière heure tellement il y a de collégiens, cong ; un peu de correction pour le jeu de rôle que je dois relire et qui mange le temps que je devrais consacrer à mes vidéos.
J'ai juste oublié de noter mon rêve de ce matin, toujours avec l'eau, mais plus dans les îles, toujours avec cette histoire de montée rapide, rapide, rapide...
Et une grande tristesse parce que je hais ce connard de froid et une tristesse encore plus grande parce qu'il faudrait qu'il soit là encore longtemps, bon sang, même si ça ne sera pas le cas.
Fin de la banquise, fin des ours blancs, fin de plusieurs écosystèmes et des hommes qui méritent bien de crever, les cons.
Journée qui finit misanthrope. Mais c'est difficile de faire autrement quand on voit à quel point on est cons.
Journée qui pourrait finir avec l'envie de faire des portraits de gens, tellement l'émotion était palpable dans ce que j'ai discuté avec la dame de la cantine du don du sang.
Journée qui pourrait finir militante parce qu'outre essayer d'agir pour sauver cette planète, il faudrait qu'on soit plus nombreux à donner notre sang.

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