vendredi 23 décembre 2011

Voyage en écosse, 29 Août 2011 (Jour 23)



Minuit 13, le 30...

Damn...
Rapide cette fois ci, le magasin de tartans, les ruelles sur le côté du Royal Mile, le même petit café que l'année dernière, St Giles, un peu le Royal Mile encore – envahi par la foule et les gens qui font des spectacles de rue ou te proposent de passer à leur show, une recherche d'auberge, un repas assez long dans une auberge où officiait une serveuse polonaise avec une télé passant un téléfilm allemand hyper mal joué sur une chaîne sans doute polonaise, plusieurs magasins de whiskies dont un vrai, un petit jardin aperçu l'année dernière, la montée d'Holyrood Park, une boutique de jeu de rôle, la traversée de Meadows...
Court et moins typique que la dernière fois...
Mais si je dois retenir des moments...
Ce matin, dans le magasin qui faisait chier ma femme, j'aurais dû piquer les deux sous verre, j'aurais économisé 5 euros pour deux merdes. Ceci dit, c'était intéressant de voir la fabrique.
St Giles, pour sa mystique personnelle en ce qui me concerne.
Un renard aperçu perdu en ville, galopant au milieu des gens et des voitures, très étonnant.
Un black qui jouait de la musique dans la rue pas loin de là où je voulais manger.
Un clochard endormi sur un banc dans le petit jardin qu'apprécie ma femme.
Le vendeur de la boutique de jeux de rôle qui m'explique à quoi on joue ici...
Le vendeur de la boutique où j'ai acheté mon Ledaig 13 ans qui m'a très bien conseillé et à qui j'ai offert un trèfle à quatre feuilles.
La serveuse du restaurant à midi, très sociable et qui cause beaucoup avec deux vieux messieurs, s'étonnant de certaines différences culturelles.
Un midi qui pèse mais excellent : onion rings (à deux), haggis, demi-pintes (une chacun), fish'n chips (pour ma femme), cheese-cake, expresso et un magnifique whisky « organic » qui m'a fait acheter du dit whisky en bouteille un peu plus tarf.
Un dîner sur lequel, quand j'y réfléchis, il y a du avoir une erreur sur l'addition. M'est lourdement avis qu'il y a sodomie de 5 à 6 pounds sur le total, parce qu'au pire des cas, on n'aurait pas dû dépasser : 4 (les demi- pintes) + 3 (onion) + 19 (les deux mains courses) + 6 (cheese cake) + presque 4 (le malt) + 2,5 (le double espresso), soit 38,5... Damn... On a dû payer deux desserts.
Mais j'étais tellement sur le nuage du Benromach « organic » que je n'ai rien remarqué.
Je ne crois pas avoir conservé l'addition. Crotte.
Mais bref, c'était de toutes les manières un vrai moment, surtout avec le fond de cette nullissime série allemande hyper mal jouée (on avait pas le son, mais bordel le jeu des acteurs, une pure merde qui nous a bien fait marrer).
J'aurais aussi bien prolonger les moments dans la boutique de l'embouteilleur spécialisé en compagnie de l'excellent vendeur capable de me vendre l'avant dernière bouteille de Ledaig 13 ans qui sent le Ledaig alors que les 14 et 16 ans, il me dit que je risque d'être déçu.
Et je dois avouer que j'aurais bien tapé plus la discute sur la scène rôliste écossaise.
Et que j'aurais bien aimé qu'on prenne une heure et demie de plus pour aller voir le truc que ma
femme voulait voir : Dean Village.
Et je dois avouer que je n'ai jamais, au grand jamais, vu autant d'affiches pour des spectacles de ma vie. Le Fringe, c'est la plus grande manifestation de théâtre au monde.
Au monde.
Culturellement, avec une maîtrise parfaite de l'anglais, Edinburgh est « the place to go ».
Conclusion, encore une fois : continuer à pratiquer l'anglais, à fond, à fond, à fond.
Une dernière pensée, cela dit, pour ce brave renard paumé en pleine rue et que nous n'avons pas retrouvé après qu'il soit passé dans une ruelle.
Et un tendre au revoir aux porcs qui sont à côté du camping et dont les bébés fournissent le bacon si différent des merdes de supermaché que vend la tenancière du camping (et sans doute propriétaire de la ferme aussi).
Pas de chats vu aujourd'hui par ma femme, juste une chatière...
On essaiera de faire mieux demain où normalement il y a « Ginger », le chat rouquin qui a tant plus à ma femme l'année dernière (et qui explique sans doute pourquoi on passera deux nuits en camping dans la ferme que ma femme a adoré).
Ce soir, j'ai lu un peu l'histoire de l’Écosse dans le lonely planet.
Ecosse, bazar, je te quitte demain plus qu'à regret.
Tellement, que je n'ai même pas pris un malt ce soir.
Tellement, que je réalise à quel point je n'ai rien vu de toi.
Mais je suis tranquille. Je reviendrai.
Vite.

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