mardi 27 décembre 2011

Voyage en écosse, 1 Septembre 2011 (Jour 26)



This is the end...
20 heures 24, au Drum Inn, une auberge vieille de 302 ans à Stanford...

La propriétaire nous a dit qu'il y a deux fantômes dans le coin, celui d'une jeune fille qu'elle appelle Anny et celui d'un homme qui s'est pendu non loin du lieu où on va dormir.
La route fut longue depuis York avec un arrêt du côté de Nothingham pour une connexion internet et un autre arrêt une heure plus tard pour manger. Perdant à Pierre Papier Ciseaux, je n'ai pas commandé le spécial breakfast qui faisait l'absolue totale possible.
On est bien dans cette auberge, on a eu une bonne conversation cette après-midi avec le couple de propriétaires. On a appris de la femme l'histoire possible des deux fantômes et le fait que sa fille se marie samedi.
C'est un endroit paisible, un petit village rempli d'habitués, définitivement une autre ambiance que celles qu'on trouve en France.
On a aussi parlé avec un couple dont le frère du mari vit dans le sud-ouest de la France et comme en Ecosse, c'est si facile de parler aux gens.
Nous n'avons pas pris la peine de demander la clé de l'église dans une maison voisine pour visiter le site occupé depuis très longtemps mais je dois avouer que le cimetière était extrêmement paisible.
Pour faire marcher un peu les affaires locales, j'ai acheté un bouquin pour mômes, une livre, bien moins que tous les cafés ingurgités dans la journée...
Rha...
Le chien des proprios, le petit Jack Russel d'un client, le totem est aussi bien chien que chat dans ce voyage, peut-être le moyen d'en avoir un.
Il y a eu pas mal de redondances avec l'idée d'une petite fille aussi...
Vraiment pas mal.
Avoir une fille ou être en rapport avec quelque chose dans le royaume des ombres ?
On a aussi appris qu'un festival très connu en Angleterre devait être annulé pour la première fois l'année prochaine parce que toutes les toilettes portables ont été réquisitionnées pour les jeux olympiques.
Ma femme lit en ce moment le bouquin sur les chats que je lui ai offert et je peux sans peine affirmer qu'on est quand même putain de bien.
Malgré le retour, malgré tout.
Un autre « calling » aussi m'a saisi : le trône de fer pendant le voyage.
Je pense essayer lire la saga, j'ai trop aimé les dix épisodes de HBO.
Et quoi encore ? Quoi encore ?
La Nouvelle Zélande, la Tasmanie, L'Islande, le Japon, peut-être la Chine, le Pérou, encore l'Australie, l'Indonésie, l'Europe de l'est, un peu, l'Irelande, tous ces endroits... Tous ces endroits, avec encore l'Australie, les États-Unis, la Grande Bretagne et l’Écosse...
La vie est si courte pour tellement de choses à voir.

10 heures 24...
Soirée chère à l'auberge, mais intéressante, vraiment.
J'ai dû y aller d'une guiness (classique), de deux irish coffee (j'y peux rien, j'adore), d'un glenfiddich (un single malt neutre et sans grand intérêt, franchement je suis surpris qu'il soit tant apprécié en France), d'un bailey (j'y peux rien, j'adore)... Et le repas a été saucisses, purée, légumes et lemon cake d'un côté ainsi que frites, lasagnes et apple pie de l'autre.
Mais le vrai truc, le vrai truc, ça a été le petit moment parfois très magique dans le club de Folk song dans une arrière salle du pub.
My god.
Je sais donc maintenant ce que j'aime en musique. De l'histoire, de la vraie chanson, avec du live s'il vous plaît. Il y avait une dame très forte, blonde, qui était totalement transformée par ses chansons. Je ne sais pas si on a en France des soirées comme ça de chants populaires, mais c'est quelque chose d'hautement appréciable par ici pour remplacer une merdeuse soirée télé.
Je rends l'antenne, laissant ma femme se coucher peut-être toute seule en compagnie du fantôme d'un pendu, eh eh eh eh...

Back to France
2 septembre, 10 heures 04, le matin...
On the damn fucking ferry to go back home.
Feeling a bit sad and lonely to let the United Kingdom.
I know I will come back happier and way more knowledgable
Of all the things to done, and all the ways to walk around.
Be still, strong, willfull and with fierce joyce my inner friend...
For the times are now to let you live more freely that it was ever be...

Sinon, j'ai pas fait autant caca que ce que j'aurais voulu. Juste histoire de dire. Et puis il y a eu cette histoire de rêve, cette nuit, finissant sur des hommes coupés en deux mais avec, avant, la propriétaire de l'auberge où on était qui me délivrait un message d'un des esprits habitant son domaine et que merci, j'ai bien compris.
Je me suis amusé aussi, comme parfois, à lancer les dés pour l'ouverture de cette porte, des D100, principe de la synchronicité, et je me suis retrouvé à faire trois 01, une chance sur un million, d'être ouvert comme je l'ai été...

Be still and strong my inner friend...
Cause time is coming to kill the fiend...

23 heures 47, le 2...
Réveil tôt, petit-déjeuner devant le ferry, déjeuner sur une station d'autoroute en sortant le réchaud pour faire bouillir les œufs et le café.
Quelles images principales de cette journée ?
En s'installant à côté de personnes dans le ferry, on les fait fuir. Ça s'appelle envahir l'espace vital, mais tant pis.
J'ai trouvé dans le jardin des parents de ma femme un autre trèfle, pour finir ce voyage.
J'ai goûté, niveau fromage ou yaourts ce soir, à ce que ne savent pas faire les étrangers.
J'ai fini la bouteille de Glendronach, maturée dans un tonneau de sherry et embouteillée en tant que numéro 565 de 660 bouteilles sous la direction de Signatory Vintage en 1997 d'André.
J'ai retrouvé mon con de chat qui a mis quelques minutes à connecter.
Je suis dans l'incapacité de jouer à mon jeu en ligne parce que des options doivent être cochées concernant flash qui me ralentissent gravement.
Je n'ai pas acheté le whisky que je voulais acheter à l'aller dans le Ferry, du Glengoyne, parce que je n'ai pas pensé à en goûter pendant le séjour.
Je risque de me coucher tôt.
J'ai lancé une invitation à jouer dimanche après-midi pour ceux que ça intéresse.
J'hésite à aller à Paris demain...
Je dois activer mon antivirus pour le mettre à jour.
Je vois en plusieurs images superposées de l’œil droit.
J'ai été bloqué comme toute personne qui passe par le périph un vendredi après-midi au moins une heure dans les embouteillages parisiens.
J'hésite encore à aller à Paris demain.
Mais c'est vrai qu'après un mois hors de chez toi, t'as envie, quand même, de te poser un peu.
Je regarde de loin les vacances, de très loin.
Et je lâche ces mots qui viennent, en écriture automatique...

Viens demain.
Viens le destin.
Il pleure peut-être un peu, mais rit beaucoup.
Il n'aime pas qu'on se moque de lui s'il n'a pas eu l'occasion de le faire en premier.
Il ne changerait pas grand-chose mais ces choses à changer doivent mourir.
Il regarde une petite fille. Elle ouvre des grands yeux étonnés. Et dit : quand est-ce que je nais ?
Elle s'appelle Muse.
Souffle le vent qui porte les mots.
Bruisse doucement la poésie soir et matin et dans tes mains sent le courant de l'univers...
Tu sais, celui qui ne se préoccupe pas des frontières.
La vie est courte.
Rit beaucoup, et ne pleure qu'un peu.

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