vendredi 10 septembre 2010

Un jour, mon amour

Minuit 37...

L'anthologie Afrique dans laquelle j'ai un texte va bientôt sortir, mais sous quel réseau de diffusion, ça ?
Ce texte est sans doute un des plus intimes que j'ai écrit. Il faut que je réécrive.
Ce matin, je suis allé trop tôt faire des courses, j'ai acheté des verres pour le whisky d'occasion, j'ai acheté des trucs en bio que je ne connaissais pas et de quoi faire un autre crumble bien bizarre, crumble sur lequel je dois éventuellement travailler maintenant, tiens.
J'ai aussi fini mon boulot de la semaine : graver 24 DVDS, les mettre dans un boîtier et écrire sur le DVD ce que c'est.
J'en ai profité, en achetant les boîtiers, pour voir le prix des mini-pcs... Il y en a bien un qui m'intéresse si le réseau neuf SFR me permet d'être connecté au boulot. Mais avec les impôts, les impôts fonciers et bientôt la taxe d'habitation qui sont tous tombés en même temps, argh.

Un jour, mon amour, je serai comme toi.
Je m'étendrai dans les verts champs de blé et regarderai le ciel.
Les nuages me raconteront des histoires de fées et de princesses.
Je sourirai en pensant à tous ces gens qui se sont aussi allongés dans les verts champs de blé.
Je m'en irai alors sur mon chemin, celui qui est tracé dans le ciel par le vol des hirondelles et qu'on perçoit, en écho, dans les fils des araignées à l'ombre des bruyères.
J'irai jusqu'au bout, jusqu'à la grève et la plage. Je mettrai les pieds dans l'eau.
Elle sera froide comme le souvenir d'une personne qu'on a trop aimé et qu'on a refusé de laisser partir.
Je n'en aurai cure.
Car le ciel sera avec moi, mon amour, dansant, chantant et vibrant à l'unisson avec le soleil qui se couchera pour laisser place à la lune dans laquelle si habilement tu parviens à me sourire.
Un jour, j'épouserai celle qui danse et chante et virevolte au coin de ton sourire.
Elle sera une fée, une muse, une lumière emportée par les étoiles.
Et je saurai, alors, que si nous ne sommes tous que poussière, nous sommes la même poussière, la même...

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