jeudi 23 septembre 2010

Cheval

Minuit 28, le 23...

Ronronne, machine, ronronne. Le scanner imprimante s'allume.
Les dessins fait en automatique avec le Cheval arrivent.
En automatique, sauf lorsque c'est trop mon style. Ils parlent un peu des choses invisibles qui m'ont guidé.
D'un certain Rralaojni, à des muses, à un totem ou des sages en passant par Meadrach...
Toutes les images des invisibles peuvent naître avec le biais du cheval.
Je laisse la plume, le feutre glisser, je deviens cheval, l'invisible parle.
Je laisse les doigts couler, je ferme les yeux, l'invisible parle.
Marche parmi les morts et les vivants, essuie toutes les larmes, regarde la lune et souris-lui.
Il n'y a rien de plus éternel pour l'instant que la lumière du soleil sur son manteau glacé.
Je fais cheval, je suis cheval, je me libère, j'entre dans les contrées.
Avec le bruit, là-bas au loin, des monstres enfermés dans le placard, pour toujours.
Cheval, un cheval gris...
Cheval, et dans les taches claires de sa robe se dessine la voie lactée.

Allez, zoup.

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