samedi 5 août 2017

The whisky guy

The whisky guy
Je vais te causer un peu esprit de l'aventure, eh, faut bien.
Je vais t'expliquer.
C'est quelque chose qui est apparu depuis des années. C'est Frédéric Constant en animant un stage auquel je participais, pendant qu'on faisait « En chemin » qui me l'a mis dans la tronche : un des sujets qui revient le plus souvent quand je cause avec les gens, c'est bêtement ma femme.
Benoît y a le droit en ce moment parce que tout ce que nous traversons c'est soit quelque chose que j'aurais aimé faire, que j'avais planifié de faire avec ou que j'ai déjà fait avec.
Je n'aime pas le mot « ma » pour ma femme ou « mon » pour mon fils mais il n'y a pas vraiment d'autres choix dans la langue française.
Bref, tout ça pour dire que c'est quand même quelque chose d'extraordinaire pour quelqu'un de peu démonstratif au quotidien de démontrer dans l'éloignement.
Hum.
Et je te dis ça parce que je me rends compte que les deux seuls whiskies que j'aurais acheté du voyage sont exactement les mêmes que ceux que j'ai achetés avec ma femme il y a 5 ans : un Ledaig dans une édition spéciale et un Benronach en bio. 
Comme si l'ombre de quelque chose du passé était encore avec moi.
Mais passons à la journée, veux-tu ?
Pas un énorme esprit de l'aventure, hein. Départ très tard de la location, voyage jusqu'à la distillerie Glenlivet qui est maintenant payante (mais t'offre la dégustation de trois whiskies et en plus un verre). Attente sur le parking le temps de manger, balade dans le petit musée et le magasin attenant, le temps d'encaisser les whiskies puis décollage jusqu'à Tomintoul pour reprendre une bouffée d'il y a deux ans.
Seule une partie du jardin public et les chats de l'hôtel avaient disparu, mais pour le reste, les magasins, le whisky castle (et son excellente vendeuse), l'ambiance de tout petit village, le pub, tout était là mon vieux, tout.
Le temps de traîner dans deux magasins, de faire un arrêt au pub et nous voilà arrivés dans l'auberge de jeunesse un peu paumée (mais sublime) de Glenmore.
On a sauvé de manque de sel trois nanas et une gamine françaises et on a pu finir le trop plein d'indien qu'on avait acheté la veille au supermarché.
On a pu constater aussi le manque assez patent de réseau téléphonique ou internet et je ne suis donc même pas sûr de pouvoir regarder les photos de mon fils ce soir...
Je te donne bêtement donc seulement le lien de la http://www.lapagedujour.net/aout2017/cinqaout2017.htm

Et celui du blog de mon fils si je m'y connecte bien.

Je te donne rendez-vous demain à Inverness où il y a des chances que le réseau soit meilleur.
Bises, ma caille.
Les cinq images de la journée, tout de même...
Le logement, ce matin, qu'on était un peu tristes de quitter.
Le début de la route pour rentrer dans les Cairngorms et se diriger vers Glenlivet
La visite de Glenlivet.
Le whisky Castle pour tout ce qui était possible d'acheter ou de goûter avant l'achat (J'aurais craqué volontiers sinon, sur un des meilleurs whiskies en après goût de ma vie ou sur le meilleur en nez, qui ne se trouve que dans leur magasin, mais peut-être que le whisky guy esr devenu plus un beer guy :)).
Se poser au pub de Tomintoul, où je m'étais posé il y a deux ans pour cause de chat devant la porte de l'hôtel attenant.
Hou.
Pas grand-chose hein, au final, en ce qui aurait pu constituer une journée de fou.
Mais quoi ?
Tout est bien. Et tout le sera.


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