vendredi 6 janvier 2017

Bam

Pas d'internet, la ligne a été transférée chez free, mais on a toujours pas la box.
Des images de l'arrivée en Tasmanie, il y a quatre ans. J'ai envie de retourner dans l'hémisphère sud, je suis de l'hémisphère sud. Je suis un sudiste, mince.
Une angoisse financière, j'aimerais tellement que ma femme n'ait pas à bosser les trois prochaines années pour qu'elle puisse profiter pleinement du gamin, mais à vrai dire, comment ?
Moi, pour trouver du job, c'est clair, c'est impossible dans un domaine qui ne m'intéresse pas. Et je vois rien en dehors de la comédie ou d'une formation dans le domaine des spiritueux (et encore, en tant que daltonien, hein, les couleurs).
Je visualise ma femme prendre plus de responsabilités. Avoir un gosse, ça oblige.
C'est idiot que ça soit à elle de le faire, elle a tellement donné ces dernières années. Mais en même temps la balance s'inverse. J'ai fait le sacrifice de l'amour, ou du moins d'être la personne qu'elle aime le plus au monde.
C'est très compliqué de passer au deuxième plan, mais c'est pour l'instant le seul cadeau que je puisse faire à ma femme.
Pas d'internet, toujours.
Je resonge à cette projection de soi dans le film de notre vie.
On a regardé le premier épisode de Nord et Sud, une vieille mini-série de la BBC avec mon acteur préféré : Richard Armitage.
Le film d'une vie romancée au dix-neuvième.
Nous pouvons tous nous élever au niveau de nous dire : je ne veux pas être rien, je veux être quelque chose qui mérite d'être raconté.
Le handicap n'aide pas à se sentir du mérite ou à sentir qu'on vaut la peine d'être raconté.
L'art aide mais ne nourrit pas.
Ne nourrit pas.
Et pourquoi qu'il ne nourrirait pas ? Hein ? C'est ça le film que je veux raconter.
Bam.
Dans quelques jours, le tournage commence.

Dans quelques jours...


Allez, les voeux de Pschiit...

Et une photal

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