lundi 28 septembre 2015

Amalfi / Atrani / Scala / Ravello

Jour 3...

Ma femme aime voir des chats pendant ses vacances. Eh ben c'est la journée où on a tout défoncé niveau chat : plus de 20.
Petit souvenir ému du petit père sur la via dragone qui rejoint Trani à Scala. Un miauleur de première qui nous a suivi un bon moment.
Maw.
Mais bref, en suivant les conseils du guide du routard, de la fille chez qui on loge et de touristes canadiens francophones rencontrés hier, nous avons pris le bateau pour Amalfi histoire de profiter du paysage de la côte amalfitaine. Evidemment, aussitôt arrivés et après avoir acheté des chapeaux, nous avons filé vers Trani (sans savoir qu'un tunnel permettait de faire une partie de la route)...
A peine un tour rapide fait dans Trani et un café avalé alors qu'un jeune couple de dieux grecs laissait en toute confiance ses sacs sur la table d'à côté pour aller choisir des pâtisseries, nous avons suivi un peu au hasard des escaliers qui nous ont mené sur la via dragone qui rejoint Scala.
Une bonne marche pas trop éreintante mais plutôt bien en pente dans une vallée qui regorgeait de cultures en plateau, d'arbres fruitiers et d'endroits pour prendre des photos. Nous avons pu sur le chemin goûter de la noix, noisette et figue locale (les arbres fruitiers laissent parfois quelques cadeaux au voyageur)...
C'est difficile de parler de tout ce qu'on a vu ou de tout ce qui nous a arrêté. Comme d'habitude, de manière un peu décousue, j'ai envie de livrer des images...
- La côte amalfitaine, avec une étrange maison en bord de falaise, uniquement accessible par la mer...
- La petite place d'Atrani, son café, la petite vieille qui sert les expressos, le couple de dieux grecs américains bien trop confiant dans la manière de laisser ses affaires sur une table.
- Le début un peu au hasard de la via dragone en partant de Trani sans qu'on sache vraiment qu'on allait monter vers Scala.
- Le petit père qui miaulait sur le chemin et qu'on aurait adopté si on avait été des habitants du crû...
- Une figue rebelle impossible à attraper, même en soulevant ma femme qui tendait les bras.
- La vierge de l'église de Scala. Elle souriait. J'aime bien les vierges dans les églises depuis que j'ai vu une fois une vierge bouger (ben si).
- Les chats incroyablement nombreux à Ravello, semi-sauvages pour la plupart, nourris des restes de restaurant.
- Une abbaye à Ravello où j'ai pu acheter une des bières du crû à un tarif dépassant presque tout ce que j'ai déjà payé pour une seule bière (Westvleteren reste le grand gagnant pour l'instant)...
- La descente très escarpée depuis un chemin qui longe le monastère. Mais très escarpée, pitin.- Un bout de doigt dans l'eau en arrivant à Amalfi et l'envie très forte de se baigner... - Les incroyables vergers sur toute la vallée, nan mais, là-bas, les mecs, ils sont au paradis...- Un chausson italien de folie acheté après un restaurant un peu cher conseillé par le guide du routard qui m'avait laissé légèrement sur ma faim et qui valait presque plus pour le kitsch de la mamma qui surveillait que tout se passait bien
.
- Un cloître qui accueillait une exposition, dont un sculpteur de visages excellent, d'autant plus excellent qu'il y avait aussi en expo des tableaux extrêmement moches d'un artiste sans doute fini au pipi.
- Le retour en bateau depuis Amalfi et un coréen qui entame un chant lyrique à un moment.- Le bar à bières italiennes, un des seuls, sans doute, d'Italie, tenu par un rouquin aux allures de viking dont la mère est anglaise. J'ai pu découvrir, grâce au choix proposé, que l'Italie était une partie de la recherche en matière de bières. On a bien fait marcher son commerce à celui-là puisqu'on y est allés les trois soirs qu'on aura été là.
- Le petit pizzaïolo du petit bouiboui de pizzas à emporter qui prépare la pizza avec une certaine grâce dans les gestes et mon étonnement à constater que la pizza ne restera pas plus de deux minutes dans le four à pierres.
Et j'en passe, esprit de l'aventure, j'en passe.
Nos logeurs sont rentrés, ils viennent de se coucher, on va certainement les réveiller un peu tôt demain matin parce qu'on veut profiter de Pompéi aux premières heures. Et je me rends compte en écrivant ces lignes que je n'ai vu qu'un bout de l'éclipse d'hier que dans un demi-sommeil...
Je sais, je passe du coq à l'âne.
Je sais.
Je te laisse le lien de la page du jour.

Et je te le rappelle encore une fois : Si tu veux découvrir cette région où on est, eh bien, c'est trois semaines sans doute qu'il faudrait faire pour profiter de tout. Je comprends pourquoi autant d'américains ou de canadiens viennent ici. Dépaysement total et choc culturel absolu... 

Ah si : je te mets un lien sur Ravello.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ravello
Tu sauras chercher pour les autres hein ? 

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