dimanche 24 août 2014

Week-end off

Pars.
Sois grand.

Ne pas se laisser aller à la médiocrité.
Et là, d'un coup, je me dis : je préfère jouer avec peu de joueurs, bien et investis, moins souvent, que plusieurs fois, mous, pas proactifs.
Je me tâte parfois sur l'utilité de faire partie d'un club où finalement peu de gens interviennent sur un forum pour dire oui ou non à telle proposition de partie.
J'attends l'assemblée générale la semaine prochaine pour tester la sauce avant de savoir comment mon année rôliste sera organisée.
Je préférerais pouvoir faire jouer ou jouer les dimanches après-midi et un autre soir le vendredi ou le samedi.
Je sais que je vais devoir me concentrer sur moins de choses que ce que j'aurais voulu.
Mais on va en rester au chiffre magique : ne pas dépasser trois.

Une semaine de glande qui s'achève, en ce jour anniversaire de la mort de mon chat.
La bonne chose a été d'aller hier voir le spectacle de Charli Encor (ch'uis pas sur de l'orthographe) à Graçay.
Un bon contact et j'ai bien rigolé de ce numéro de clown moderne. Ch'uis moins fan de son personnage de Bébé Charly, mais y a du potentiel, effectivement, pour animer des trucs avec.
En espérant qu'il puisse recevoir du monde dans "son espace" :)

J'ai écrit cinq petits textes, deux manquent, voire trois, pour ensuite essayer de s'imposer la contrainte de les lier en une petite (ou grande conclusion).
Lundi annoncera vraiment la reprise (apprentissage de textes, relecture de la deuxième pièce, écrire), avec sans doute un truc ou deux administratifs à lire.
Je sais que je serai certainement aussi partagé dans la lecture des trois directions jeux de rôle de cette année et que j'ai de la matière - mais grave - à lire.
Faut que je trouve le temps pour mes yeux.
Et je pense que le 23 juillet comme date de second anniversaire, c'est fini, je préfère mettre le 23 août.
Parce que je revois encore l'oeil de mon chat qui s'éteint quand je lui injecte le poison mortel et que je sais que j'ai manqué une occasion de changer des trucs dans ma vie ce jour là.
C'est le symbole d'une mémoire qui s'estompe. Mais qui s'estompe de trop. J'en ai assez de me souvenir de rien parfois. Tout disparaît si facilement alors que ça serait cool de garder des images, non ? Des vraies, dans la tête.
Il y a peut-être une condition de santé que j'ai qui explique ces effacements.
Peut-être.
Tant pis, je sais qu'on doit surtout vivre pour l'instant présent. Mais disons que j'aimerais parfois me réfugier dans les belles images. Et que je n'y arrive jamais.
Tous les visages, les noms, les rencontres s'estompent et me font de plus en plus penser que la vie n'est qu'un rêve, d'une certaine manière.
Peut-être que la seule manière d'avoir l'impression de laisser une trace est d'être un artiste qui laisse des oeuvres ou un parent.
Sinon, vient parfois le sentiment du " à quoi bon ?".
Et pour lutter contre :

http://www.lapagedujour.net/aout2014/vingtquatreaout2014.htm

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire