lundi 11 août 2014

Petits yeux.

Jour 15... La tête dans le cul.
Alors, ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère à l'aéroport de Reykjavik, alors que tu n'as rien pour dormir à des kilomètres à la ronde, vas-y qu'il y a des panneaux interdiction de dormir dans l'aéroport (du moins au sol) et vas-y que je te balance des annonces pour te le rappeler bien fort à partir de deux heures du matin et que je t'assène aussi de l'air froid.
Un peu rêche.
Du coup, j'ai pas vraiment dormi.
Mais ce n'est pas grave.
Je vais essayer une autre technique pour le sommeil : 4 fois une heure ou une heure et demi dans la journée.
Paraît que ça marche.
C'est sans doute une des premières fois que j'ai envie de prendre l'avion pour dormir.
Mais eh. Je le prends porte 28C et j'ai la place 28C, pour quelqu'un qui en a fait son chiffre fétiche... c'est plutôt cool.

Bien plus tard... en fin de soirée.
Dans la série incidents de parcours : avion qui arrive une demi-heure en retard, attente de la navette de location de voiture 25 minutes, problème avec la carte bleue qui nous oblige à raquer 30 euros de plus par jour en prenant une assurance dont nous n'aurions pas eu besoin avec la visa premier, pluie absolument toute la journée.
Le pire, reste la dépense non prévue, mais impossible de faire autrement. C'est 450 euros non prévus que nous aurons coûté ces vacances, tiens.
Et j'en profite, d'ailleurs pour noter les numéros de référence des papier qu'on va devoir envoyer à nos banques respectives pour se faire rembourser s'il y a eu des achats pendant que les cartes ont été volées et que je n'ai pas eu le temps de faire annuler la chose.
F1650F05 pour la carte pass.
0808201405446 pour la carte visa premier de la Banque postale.


Avec beaucoup de retard, donc, le temps de poireauter sans doute une heure de plus que ce qui aurait dû, nous sommes arrivés à Glencoe sous la pluie persistante pour nous poser comme des merdes devant une émission de Jamie Olliver (Que personnellement j'adore).
Ensuite nous sommes allés dans mon auberge fétiche, le Clachaig Inn où l'ambiance était au rendez-vous (des français d'une chorale, venus en curieux), un couple qui jouait au backgammon et aux échecs en pichant comme des sales, trois tchèques venus taper le carton musical avec trois briscards qui animaient la salle.

J'ai sacrifié à la tradition du Haggis après la tradition dans l'après-midi d'un arrêt obligatoire au Green Welly Shop pour acheter les deux bouteilles de Ledaig (jeune certes, mais Ledaig tout de même) qu'il restait.

J'ai aussi goûté, avec ma femme, qui s'est laissé aller (en dépit de la fatigue) un whisky nommé le « as we get it » dont je pourrai parler plus en avant quand je serai connecté.
Pour achever cette journée très mal commencée (pas dormi, le mec au haut-parleur qui te réveille) et très bien finie (Le clachaig inn et l'ambiance), je m'en vais goûter ce que j'ai voulu goûter tout le séjour du Brennivin que j'ai acheté en mignonnette avec une liqueur et une eau-de-vie de boulot.
C'est sans doute gâché, après le « as we get it ». Mais allez, on y va...
Gloups.
Analyse.
Un fond de carvi peut-être.
Pas totalement inintéressant, mais pas de subtilité particulière, et sans commune mesure avec ce qui fait la dégustation d'un whisky. Ça peut se boire, quoi.
Ça doit pouvoir se tenir dans certains cocktails, peut-être avec de la rose, du gingembre ou du litchi.
Trois images de la journée ?
Un type, à trois heures du matin, qui marche perdu dans l'aéroport, manquant affreusement de sommeil, quasi zombi.
La chouette ou le hibou dans l'arbre tout proche du cottage où nous logeons et qui s'est laissé photographier à moins de 2 mètres.
L'ambiance du Clachaig Inn. Cinq années que je vais en Écosse, et pas une seule fois loupé. C'est dire.
Je ne crois pas que je serai capable de bosser la page du 21 août ce soir, par contre, parce que comment dire ? La journée a été rude. J'ai dû conduire en dépit des douleurs parce que physiquement ma femme n'aurait pas été capable (je supporte mieux le manque de sommeil qu'elle), on a eu la déception de devoir raquer plus que prévu, on a pas vraiment dormi autrement qu'un peu - et très mal - sur la chaise de l'aéroport ou le fauteuil de l'avion...
Bonne nuit journal.
Bonne nuit (ou journée) les gens:)

La page qui concerne la journée :

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