dimanche 17 août 2014

Demain, Bourges et Merci Nigel...

Demain, Bourges et Merci Nigel...
Enfin pas Bourges...
St Germain du Puy...
C'est seulement quand on rentre chez soi que c'est la vraie date du retour...
J'ai fini mes vacances sur un truc important, un truc que je prends jamais le temps de faire pour raison de panique visuelle : lire un livre en entier.
Hors des heures passées habituellement sur le pc ou devant la télé, c'est plus facile d'essayer de trouver les heures nécessaires.
Et j'ai donc passé quelques heures, avec des pauses, mais pas trop tout de même, plongé dans la trame d'une intrigue parfaitement huilée de mon auteur fétiche pour mon jeu de rôle fétiche.
A bien y réfléchir, avec tout ce que le voyage m'a éveillé au niveau du théâtre et en considérant que mon vrai talent de conteur, d'écrivain (quand c'est le cas) ou d'acteur est né avec le jeu de rôle, c'est bien avec Shadowrun que tout a commencé et même plus précisément en lisant un article sur la mort d'un des principaux rédacteurs de la gamme.
Je n'avais jamais fait attention aux noms avant et c'est sur plusieurs années que j'en ai appris sur Nigel.
Un type capable d'être un écrivain, un auteur de jeu, un scientifique et un amateur de musique en même temps (je ne sais pas s'il jouait mais pour sûr il était un connaisseur), moi, ça me pose.
J'ai, comme je l'ai dit plein de fois, toujours été fasciné par le génie et surtout le génie qui arrive à associer QI et QE, ce qui semblait l'apanage de Nigel Findley.
Près de 20 ans après sa mort, donc, c'est une sorte de mémoire personnelle que j'ai envie d'entretenir, la dernière chose que je tire de ce voyage : avoir un modèle.
Quand je parlais de ne pas sombrer dans la médiocrité, c'est plus facile quand un modèle peut t'inspirer.
On peut facilement te demander la question bateau : avec qui passerais-tu une journée si tu en avais les moyens ?
Les trois noms que je cite sont immanquablement Alexis (dessinateur de Fluide parti bien trop tôt), Nigel Findley (parti bien trop tôt aussi) et Léonard de Vinci.
S'il fallait en rajouter deux autres, je tartinerai bien Champollion et Einstein.
Des hommes de science ou d'art donc, Nigel Findley étant des deux.
Je me suis commandé (y a que les frais de ports qui coûtent) deux de ses ouvrages en VO (que j'avais déjà lus en français mais en version tronquée) pour maintenir un niveau d'anglais acceptable.
Je rentre donc tout à l'heure, je me pose comme une merde le dimanche et j'active à nouveau le théâtre, le yoga et le jeu de rôle en semaine, en rajoutant si possible un peu plus d'anglais (pas évident tout seul) et éventuellement un truc le dimanche matin avec la chienne (pour qu'elle obéisse un peu mieux la garce:))
Ah la la la.
Il est sûr qu'une journée ne passe pas pareil quand tu lis, va voir la grand-mère de ta femme ou joue au poker en famille le soir..
Pas pareil.
Mais c'est pas pour autant que tu n'en retires pas quelque chose d'aussi grand que tu as ressenti en vacances. En vacances, je me suis confronté à de l'Invisible et à la puissance de la Nature et à la volonté de vibrer encore plus. En lisant, c'était tout autant, en ayant envie de faire vibrer par le jeu d'acteur ou le jeu de rôle ou l'écriture.

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