samedi 16 août 2014

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Avant le départ...

Un rêve.
Road trip, serions-nous des individus avec le potentiel de survivants d'une apocalypse, des découvreurs d'autres personnes avec des professions un peu interlopes. La scène finale du rêve est chez une sorte de grand ancien capable d'isoler les gens dans le temps et l'espace, il a comme servant premier un petit bonhomme un peu rond qui fait l'amour à des femmes pour lui et moi, échappant à une punition majeure du grand ancien, je suis une sorte de voleur qui devient en fait l'équivalent du chat botté. Je revois encore une vieille dame se perdre dans le temps et l'espace alors que moi et ce petit bonhomme avons réchappé.
Des bouts d'un vieil Angoulême, de potes des beaux-arts, de vieux vêtements du passé traînent aussi dans ce rêve. Mais le gardien d'un vieil appartement avec des pouvoirs incommensurables, c'était bien fou.
Après l'arrivée...
Un autre rêve, à la sieste, avec un paquebot un peu moi que je dois ramener au port.

Le soir...Ma dernière claque du séjour aura été de commencer un livre de Nigel Findley, mon auteur fétiche dans l'avion : 2XS. Les traducteurs ont fait un excellent boulot car la première version de la traduction sucrait la moitié facilement des signes. Comme l'année prochaine, ça sera les 20 ans de sa mort et comme je n'ose imaginer tout ce qu'aurait pu pondre en 20 ans cet auteur s'il n'était pas parti trop tôt, j'ai envie de lui rendre hommage en me resservant de certains des matériaux qu'il a écrit.
C'est pour ça qu'il faut que je trouve quelques joueurs motivés pour donner dans le jeu pour lequel il a le plus écrit, mon jeu fétiche, en incluant bien sûr quelques éléments personnels de ma campagne des 28...
J'ai une forte idée de la manière de mener les choses...
Il faut savoir tout de même (oui, oui) que je n'ai jamais été autant habité que lorsque je faisais jouer des bons joueurs motivés au jeu qui me plaisait le plus.
Les bons joueurs motivés avec du temps régulier sur la chose.
Bons et motivés, c'est ce qu'il y a de plus difficile à trouver maintenant.
Mais quand je lis la psychologie des personnages de cet auteur et comment il savait rendre les détails de l'univers ou la précision des sentiments, je repense à ce que j'ai ressenti à Corrimony : Pars, sois grand.
Dans le sens de vas-y, ose.
Une vieille envie en somme de ne pas vouloir faire dans la médiocrité dans les activités passions : théâtre, jeu de rôle ou voyage (ne pas être médiocre en vacances, c'est important, j'aurais pété les plombs sinon, au vol de mon portefeuille).
Je me promets donc pour l'année prochaine de rendre hommage à mon auteur fétiche en reprenant Shadowrun (dont il était le développeur lorsqu'il est décédé) et en rendant justice à la sueur et la crasse de la rue.
Quitte à n'avoir que deux ou trois joueurs.

Un bon voyage, décidément que ce dernier voyage.
Un qui t'apprend à jeter des vieux habits, à prendre des décisions claires et à savoir où tu veux aller.
Un qui te fait grandir.
Ça a l'air hautain, mais la médiocrité, je n'en veux plus.
Soit les choses seront amusantes et pleine de vibrations, soit les choses seront pures et pleines d'émotions, mais je ne me contenterai pas de trucs moyens, en jeu comme à l'écrit.
La vie est trop courte, autant passer le reste un pied au-dessus de la merde que dedans.
Alors, évidemment qu'avec les handicaps, c'est plus facile à dire qu'à faire.
Mais se laisser emmerder le moins possible parce que qui est emmerdant est aussi une manière de lutter contre la médiocrité.

La page du jour, tiens :

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