jeudi 23 mai 2013

Clair.

Mal au travail, tant pis. Quatre heures ou plutôt trois heures 40, c'est un peu trop pour mon dos.
Mal à ma dent qui je devrais soigner depuis des mois : ma faute.
Mal à la compagnie parce qu'un crétin nous lâche. Le couillon, explications à la con pour ne pas jouer et vraiment, vraiment pas forcément de sa faute si on se doit de considérer un handicap social.
Mal de dire crétin. C'est à la limite même pas de sa faute, je savais juste pas qu'en plus d'un handicap moteur léger, il avait un handicap mental / social léger.

Bien dans l'adversité, avec ceux qui restent au théâtre.
Bien avec les collègues, c'est juste ne pas supporter la douleur provoquée par le boulot, au boulot.
Bien avec le fait qu'on va jouer le dimanche la pièce sur les malades mentaux.
Bien avec l'idée de devoir se dépasser pour le rôle.
Bien avec l'anniversaire de Cécilia qu'on va faire dimanche un peu à la maison.

Bien aussi qu'une connaissance soit appelée à de plus hautes responsabilités au niveau de la culture de Bourges.

La page du jour sinon :
http://www.lapagedujour.net/mai2013/vingttroismai2013.htm

Et une impro :


Le cheval s'arrêta.
Il but l'eau.
Il but trois fois.
Il but toute l'eau.
Le cowboy fut comme un con. Il ne lui restait plus que du whisky pour boire.
Le cowboy but le whisky.
Il but trois bouteilles.
Il but toute son eau de vie.
Et cowboy et montures repartirent, vers la prochaine ville, vers le prochain saloon, vers la prochaine vie.
Là-bas, au loin, il y a toujours plus d'eau et de whisky.
L'indien soupira.
Il tira trois bouffées de son calumet.
Et il vit trois esprits lui sourirent.
Les indiens ne sont pas comme les cowboys et les chevaux. Décidément... 

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