vendredi 23 juillet 2010

A demain

1 heure 26, le 23...

Demain, pouf, c'est encore un nouveau journal, tu sais.
- Je sais.
Et je n'ai pas eu l'année que j'attendais, tu sais.
- Je sais.
Mais au final, c'était l'année du "passage", tu sais.
- Je sais.
De voir ce qui était vrai, quelles étaient les priorités, ce que j'aimais, ce que je devrais abandonner et puis aussi l'année pour être bien malade avant de me remettre sur pied.
- Je sais.
Dans la nuit du 23 ou 24, j'ouvre la porte verte, tu sais.
- Je sais.
Je ne peux pas l'ouvrir maintenant parce que c'est vraiment mieux dans la nuit du 23 au 24, c'est comme ça que les choses étaient prévues.
- Je sais.
Tu veux savoir comment le prochain fichier va s'appeler ?
- Je sais déjà.
Ah, parce que j'hésitais entre "Shaman" et "La porte Verte".
- "Shaman". Shaman est plus une condition qu'un lieu de passage.
Je vais essayer d'écrire quelque chose sur Nigel Findley, tu sais.
- Je sais.
Et je n'oublie pas qu'il faut que je fasse quelque chose sur les 28 même si maintenant je traite en jeu de rôle de deux choses : les 28, les réceptacles, et les 13, la source.
- Je sais.
Et je n'oublie pas que j'ai vraiment envie de jouer à certains trucs écrits par Nigel et qu'il va vraiment falloir que je lance ça.
- Je sais.
Et que si ça se trouve je me suis rajouté un truc avec Pathfinder, que j'ai commandé dans le cadre de ma collection donjons et dragons, tu sais.
- Je sais.
Mais après tout, c'est un truc que je trouve intéressant à mener ici. Ceci dit, je ne suis pas sûr de retourner au club de l'Escargot Rouge. Autant, ils sont sympas, autant je suis pas sûr qu'ils soient prêts à s'investir dans autre chose que du DD4.
- Je m'en fous.
Ouais, je sais. Tu as vu la tache de sang que j'ai faite sur le mouchoir.
- Oui.
J'ai essayé de voir si j'y voyais un totem. J'y vois le profil d'un homme et peut-être une tête de chat en négatif. Et en regardant de différentes manières, j'ai pu y voir un aigle, un ours et une truite. On peut tout trouver quand on cherche. Tout peut exister parce qu'on le veut bien.
- Ou parce que ça l'est vraiment.
Je commence à savoir. Mais c'est une chose qu'on ne peut jamais savoir vraiment.
- On se retrouve quand même demain ?
Pas ce soir ?
- Demain, c'est mieux, tu verras. Ce soir, la mer, l'océan, après l'Ecosse et la Ville.
Et pourquoi on ne t'a jamais vraiment donné de nom à toi ?
- Parce ça serait bien inutile, tiens, je peux être tellement de choses.
Ou tellement rien.
- L'univers est si vaste.
Et ce qu'on voudrait ne pas être si petit.
- Personne n'est petit, personne.
Bon, ben, ça sera la conclusion, alors.
- Bon voyage sur le bateau blanc.
Le bateau blanc ?
- Je t'ai dit que tu prendrais la mer, comme ton père. Promets-moi de faire un truc sur le bateau blanc, aussi.
Ouais, dès le retour des vacances, c'est promis.
- Bon voyage.
A demain.

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