lundi 25 janvier 2010

Trois encore...

1 heure 18, le 25...

Le plus dur, c'est pas la mort, c'est la douleur. Ouais. Mais quelle douleur ? Vous regardez les membres de vos familles, vos proches, vos potes, tous réunis pour l'anniversaire de l'un d'entre-vous... Vous ne savez pas comment vous avez survécu, vous constatez, hagards, qu'il n'y a pas d'autres survivants que vous. Ils sont tous morts, il n'y en a pas un qui respire. Tous, les uns comme les autres, vous êtes des plaies vivantes, des miraculés... Vous avez entendu parfois que les grandes quêtes et les grandes aventures commençaient comme ça, dans une auberge, avec un type qui cherchait du monde pour faire une "mission".
Il semble qu'un peu plus loin, ailleurs, dans une autre auberge, une bande de gars habillés en noir aient reçu une mission et que vous ayez été leurs victimes. Vous regardez les autres survivants, miraculés, il y a quelque chose dans leur œil qui flambe de la même manière que la rage qui monte en vous, une rage dévorante qui ne se nourrit plus que d'un seul mot : vengeance.

Vous arrivez détendus du slip, comme d'habitude. Votre contact, il n'y a pas de problème. C'est le gars le plus réglo avec lequel vous avez jamais bossé. C'est vraiment en partie grâce à lui que vous menez votre train de vie et que vous vous êtes faits les contacts que vous avez maintenant. Il lève la main alors que vous pénétrez dans l'entrepôt où vous menez le plus souvent vos affaires à l'abri des écoutes indiscrètes, regarde avec stupeur sa main tomber, puis vous le voyez sa tête et son torse suivre le même chemin. Il y a plusieurs choses sur cette planète qui pourraient avoir fait ça à votre contact... Aucune que vous n'aimeriez affronter aujourd'hui, pourtant, sans savoir d'abord à laquelle vous avez à faire.
Quelque chose se tend en vous et pas que dans votre slip... Ça va chier.

Les brutes vous tombent dessus par paquets de dix, des poings s'écrasent en nombre sur votre gueule, celle de vos camarades, vous entendez un hurlement féminin, les brutes semblent vouloir s'en prendre à la plus fragile d'entre vous. Vous êtes forts, vous savez vous battre, qui avec de la magie, qui avec les armes, qui avec les miracles qu'offre le monde d'aujourd'hui. Mais le nombre, ne pas être préparé, alors que vous étiez tranquillement en visite dans la maison d'un ami, ça ne pardonne pas. Plusieurs d'entre-vous essaient de se dégager pour porter secours à la plus fragile d'entre-vous... Même si c'est certain que les brutes vous veulent vivants, vous devinez que l'employeur de ces derniers n'a pas laissé d'instructions concernant la santé de la marchandise. C'est alors qu'une lumière vive et forte apparait à l'endroit où se trouve la plus fragile d'entre-vous... "Les flammes des célestes, les flammes des célestes !" hurle une voix dans votre tête. Vous êtes pris de l"irrépressible envie de fermer vos yeux...

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