samedi 23 octobre 2010

Les 28 reloaded...

Trop de choses de l'autre côté...
Des êtres perdus dans le temps, hagards et aigris
Des héros qui essaient de fermer des frontières.
Des sources qu'on allume et des sources qui se tarissent.
La tentation de mieux faire qu'avant, de changer encore une fois les choses.
Sans fin, le temps peut-il recommencer ? Non, cela ne doit pas...
Les souvenirs et la mémoire de certains temps se mélangent dans le royaume, les effluves du savoir effacent certaines connaissances et plus personne n'est sûr de ce que devient la source, les sources.

Du haut de la tour indigo de la cité où John se trouve, il observe...
Son regard se dirige vers 1924 et il compte plusieurs protagonistes :

Une 28 serveuse, un peu baroudeuse, dont Ryan O'Donnell, le frère a bien des ennuis :
un voisin sorcier envoûté par un/une autre 28 joueur/se de piano, un voisin qui finit éventré et décaloté avec extraction du cerveau.
un perroquet, capitaine tempête qui a vu trop de choses pour rester un simple perroquet
une ex copine Natacha, qui a disparu sans laisser de traces
un compagnon de jeu pour les échecs, dont la couleur des mains et des ongles n'apparait pas tout à fait humaine.
une disparition en bonne et due forme avec un ouvrage lié au savoir des choses impies, sans doute acquis chez le voisin sorcier.

Un/une 28 pianiste qui a moins d'ennuis, mais sait-on jamais :
un piano qui lui parle et qui possède le nom d'un chanteur du futur...
un don qu'on espère pas lui permettant d'aller dans le futur, trop de choses ont changé, changent, changeront. Un don sympa, pouvoir être à un autre endroit en même temps, un autre endroit en étant femme là où elle se trouve et homme où elle se projette.
un type fasciné par elle/lui qui se fait buter par des mangeurs de cerveau.

A ceci s'ajoute, Hack, de la famille des Hackslinger, un type avec des talents de médium, bossant pour une organisation appelée l'octogone et à la recherche des gars mangeant les cerveaux de certaines personnes.
Et puis, il y a aussi, eh bien, John lui-même, gardien il ne sait plus trop comment de la Cité maintenant, en 1924. Il a révélé les sources à l'une et l'un-l'une.

Hack a laissé sa carte aux deux 28, qui ont eu bien des émotions : un cadavre, une main invisible qui gratte au milieu d'un pentacle, la disparition d'un frère, le fait que le frère ait vu sa soeur avec une créature et qu'il s'en soit inquiété auprès de son partenaire d'échecs, lui-même sans doute une créature.
John a laissé des indications aux deux : trouver Virginia Furlong.

Où est l'oreille, disparue dans le futur ?
Où est l'oeil ?
Que deviendra un jour Lei Sui To, est-ce juste de la laisser mourir pour laisser la place à la fille hindoue qui refuse les traces de son passé.
Et d'ailleurs, était-ce bien la fille Hindoue ? Le futur de Leï n'est-il pas l'ancien original de la fille hindoue ?
Qui peut comprendre ces questions que se pose John, ces questions qu'il se posait déjà quand il fouillait les armoires de Leï.
Et quel rôle jouera l'Octogone, s'il connaît le statut des 28 avant que ceux-ci ne se révèlent à lui ?
Des fois, il serait tellement plus simple de se réfugier sur Ludivine, Ludivine, c'est la treizième terre, celle qui accueille la source de la cause de tout le problème, finalement, depuis le début : la Magie...

John, depuis sa tour, frémit...
Qui d'autre que lui sait qui est Mika le piano, capitaine tempête le perroquet ou Danny le rat ?
Qui a vu les ombres que soulève Isara, la grand-mère de Mikaëla ?
Une fois, en 2011, une fois en 1990, une fois en 1919...
L'oracle avait dit pas plus de trois retours dans le passé.
L'oracle, l'oracle...
Et si l'oracle, l'ombre, le gardien et le navigateur n'étaient qu'une chimère ?
Et si 7 des 28 pouvaient chacun remplir un de ces rôles ?
John a mal au crâne, trop de question, personne ne peut comprendre la Source des Sources sans perdre la raison.
John cherche sa raison, elle est là, au fond du trou, au fond des trucs ronds.
Rond, c'est la raison, rond, c'est fini, vous comprenez.
Et en même temps, rond, c'est le cercle, une roue qui tourne sans fin...
Sans fin... Ah si seulement, au moins, elle pouvait tourner bien...

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