mercredi 13 septembre 2017

Rire et nostalgie

Rire et nostalgie
Pile en ce moment, j'entends le fils qui se marre dans la pièce d'à côté, il rigole, je rigole, on se répond comme ça.
Ce fut une bonne journée.
Il a été très souriant, a fait sa première balade relative sous la pluie, sa première crêperie...
Et je suis brassé.
Extrêmement brassé. Le rêve de la nuit dernière y contribue puisque c'était un rêve de déménagement qui symbolise une transition dans la vie (il y avait aussi mon chat Horus dedans et moi en slip avec des scénaristes, mais je vais pas m'attarder dessus, hein;)).
Mais c'est cette journée que j'ai regardé à presque un demi-siècle de distance, cette journée à la plage d'une famille normale que je n'ai jamais forcément eu l'impression d'avoir.
Une journée de base.
Avec ma mère (qui commençait à être enceinte de ma sœur) et mon père, là pour une fois et que je n'avais vu pour la première fois qu'à quatre mois avant qu'il ne reparte vite quelques semaines en mer...
Cette journée a eu un écho dans quelque chose de profond en moi qui tient de la cicatrice du rapport père fils et aussi un peu mère fils.
Cette question de l'amour que je n'ai jamais forcément perçu et qui me reste difficile à exprimer.
Nous sommes tous à un instant ou à un autre amour avec cette valeur infiniment essentielle (mais ancrée dans le mécanisme de survie de l'espèce) de la famille lorsque l'enfant est un bébé et qu'il doit être protégé ou se retrouve le centre, forcément par sa pureté, de l'attention.
Et c'est ce bébé, ce pur innocent, ce paradis perdu dans la tête que j'aspire sans doute à retrouver pour regagner parfois des moments d'ataraxie.
Je partage donc un moment, je crois, d'ataraxie dans les photos qui vont suivre après la page du jour (qui surfe sur l'écho d'une certaine nostalgie aussi) :
Et le blog du fils :

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