mercredi 22 mars 2017

Le lâcher prise...

Alors...
Tu sais comment je suis esprit de l'aventure ?
Non ?
On s'est pas parlés depuis longtemps, hein...

On aurait dû. On aurait dû, vraiment...
Je te colle la page du jour.
http://www.lapagedujour.net/mars2017/vingtdeuxmars2017.htm

Et quoi ?
Je te raconte comment les choses ?
C'est pas simple, hein.
Je pourrais résumer par deux trèfles à quatre feuilles... Je me suis dit que si j'en trouvais un sur le chemin de la banque, ce que je compte faire pour assurer un brin l'avenir de mon fils et le nôtre était une bonne idée.
J'en ai trouvé deux.
Du coup, ça confortait une décision qui trottait dans ma tête qui est pour le coup une véritable aventure financière.
Si les opportunités sont bien présentes et que les choses se passent bien, avec un capital modeste (mais néanmoins presque tout ce qu'on a économisé ou gardé de l'assurance vie), on pourrait s'en tirer à 1000 euros de loyer par mois, ce qui couvrirait sur 28 mois le remboursement de 500 euros mensuels à taux zéro et qui permettrait de compenser la perte de mon chômage.
C'est pas vénal, je t'assure. Je cherche pas à devenir Crésus. Je cherche à récupérer de quoi vivre comme ces dix-huit derniers mois : honnêtement, sans regarder de trop les choses, et en pouvant maintenant faire quelques cadeaux à chacun des membres de cette maison tout en se laissant la possibilité de partir un peu en vacances.
On va pas au cinéma, je vais pas beaucoup dans les cafés, on va pas dans des concerts. J'achète vachement moins de jeux cette année (normalement). Et on a forcément les frais avec le gamin qui vont piquer un peu.
Je dis pas à côté de ça que je ne chercherai rien. Mais je chercherai uniquement dans mon domaine : l'écriture et la voix.
Pour la voix, j'ai passé un cap aujourd'hui, parvenant à chanter à peu près juste pour la première fois devant mes camarades de la technique vocale après avoir bien conceptualisé toute l'horreur d'un de mes plus gros démons : quand on est con, c'est pour la vie ou "t'es qu'une grosse merde".
Ouais, ouais, l'immense cicatrice du père qui ne te donne absolument pas confiance en toi est connue et je dirais qu'elle peut maintenant commencer à être dépassée.
Peut-être que, sereinement, du coup, je vais pouvoir me mettre à apprendre la pièce qu'on joue dans 6 semaines... Je ne sais encore rien de rien du texte (bon, j'en ai peu, mais tout de même) et je déteste ça (ceci dit j'ai mis des priorités dans l'apprentissage et surtout je ne peux apprendre qu'en global, j'aime bien survoler plusieurs fois tout mon texte avant d'apprendre et là, eh bien, ce n'est pas possible, vu qu'on a passé pour l'instant que la moitié du texte et que je ne sais pas ce qu'on gardera de ce que je dois jouer avec ma camarade Aurore).
Ceci dit, au pire, comme nous incarnons des didascalies, il me semblerait logique que nous ayons le support éventuel d'un texte à vue pour souffler et rattraper de putatifs bugs.
Une grande aventure que la pièce de cette intergroupe, mais la sensation tout de même, au vu de ce dans quoi on s'engage d'être en transition comme je le suis mentalement en ce moment.
Bref.
Je respire. Plusieurs aventures m'attendent esprit de l'aventure.
Si ça se trouve, dans 6 semaines, j'exploserai comme jamais sur scène (enfin j'ai pas techniquement le rôle pour, mais c'est au niveau du chant qu'on pourra se faire plaisir) et j'aurais sécurisé un peu d'apport mensuel sur les prochaines années...
Faudrait que je lâche encore plus prise. Mais accepter que l'argent, c'est rien, je m'en fous de le mettre dans des baraques pour les louer et que de se considérer inconsciemment comme la dernière des merdes, c'est mal... eh ben... c'est bien.
Il va y en avoir des aventures mon vieux. Il va y en avoir...

Ah si.
Je partage cette photo que j'aime vraiment d'Aoden. Parce que c'est grâce à lui que plusieurs aventures vont avoir lieu et que je le trouve mignon sur celle-ci...


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