mercredi 7 novembre 2018

Chroniques de l'orage, jour 3

Je regarde ce qui me sort du caca, et y a pas. C'est la sphère du jeu, du théâtre, du jeu de rôle et de l'imaginaire, très cher esprit de l'aventure.
Ce soir, en impro, on devait planter une scène avant d'interviewer quelqu'un, eh bien, on était dans mon cul, confronté aux ombres de ma psyché et j'interviewais la nouvelle emmerde de ma semaine. Le comédien a été à fond : cancer du fils, décès de la femme qui se suicide, tout ça.
Et j'ai adoré. C'est cathartique de se dire que tout peut toujours être pire et qu'on doit apprécier ce qu'on a.
Je dis pas que l'orage est passé. Mais il y a la barque de l'imaginaire et de l'humour noir qui aide bien.
Humour pratiqué par la page du jour, également.
http://www.lapagedujour.net/novembre2018/huitnovembre2018.htm

Le fils aide aussi un peu, en dépit du fait qu'il rentre dans sa phase d'opposition et qu'il faut que je me décide à être un peu plus ferme sur deux ou trois trucs, histoire de lui donner les repères.
Mais enfin, on peut pas dire que ce soit un enfant dur, juste qu'il a son petit caractère (mais que c'est pas fait pour me déplaire, je préfère un fils affirmé que passif).
Le blog du fils.
https://ebatbuok.blogspot.com/2018/11/i-have-rights-too-you-know.html
Et un montage google
https://photos.app.goo.gl/fdQ3XjfyicZEdBZb8

Et merci plus particulièrement aujourd'hui à Jenny, Cécilia, Françoise et les autres compagnons de Maleluka.
Parce que bon. Y a un truc qui était pas cool pour moi aujourd'hui et que j'ai passé ainsi le cap.

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