lundi 5 novembre 2018

Chroniques de l'Orage, jour 1

Bon avant, tout, les trucs cool

http://www.lapagedujour.net/novembre2018/sixnovembre2018.htm (catharsis de mon orage pendant cette semaine)

https://ebatbuok.blogspot.com/2018/11/profession-ranger.html

Et sinon, c'est un peu compliqué cette semaine sans causer d'une partie de la nature du problème, mais disons qu'il y a une conviction personnelle et mon ego qui se prennent dans la gueule une sorte d'échec cuisant de ce qu'est ma personne au regard d'une situation que je vis (et qui est réellement) comme la pire de ma vie.
Voilà, en gros, esprit de l'aventure. Ouais, ouais, je m'adresse à toi, parce que là, pitin, il faut...
Il y a aura une clé pour ceux qui savent lire entre les lignes quelque part, mais ce ne sera pas étalé en grand, enfin pour l'instant.
Le problème de l'orage, c'est de vivre la montée d'une chose jusqu'à une conclusion inévitable qui ensuite me mettra sans doute face au pire de ce que je pourrais ressentir de moi-même.
Je suis coupable dans mon ego et ma foi.
Mais je peux déplacer la responsabilité en me disant : le coupable est mon père en ayant laissé en moi des putains de cicatrices d'enfoiré au niveau de l'âme qui font que je ne suis pas consciemment ou volontairement un coupable de tous ces défauts qui dans mon esprit entraînent une situation de caca. Je suis une victime qui devient un bourreau parce que ce statut de victime ne m'a pas permis d'être un guerrier, voire même un paladin.
Le parallèle avec le jeu de rôle donjons et dragons pourrait même être établi dans le fait que je serais sans doute un barde chaotique neutre confronté à la partie folle de sa psyché qui lui siffle à l'oreille : eh grosse merde, t'es vraiment qu'une merde.
Et puis y aurait la partie construite de sa psyché qui dirait : eh, quand on est dans le fond et que c'est à cause de quelqu'un d'autre, tue le quelqu'un d'autre et rebondit, remonte la pente.
Mais c'est une pente d'ombre et de lumière.
Et l'ombre est violemment présente.
Cela dit, en technique vocale tout à l'heure, lors d'un exercice d'écoute de musique après une détente, j'ai eu l'image mentale d'un type en ombre chinoise qui plonge depuis les ténèbres dans un puits de lumière, une symbolique d'autant plus probante que la seconde image fut l'envol d'un papillon.
Tu sais ce qui arrive à une chenille avant qu'elle ne devienne un papillon ? Elle se dissout, elle meurt vraiment, et c'est un autre être qui est créé.
Ce qui est aussi possible au niveau psychique pour nous, humains.
Et qui devrait être ma seule manière de passer l'orage.
Une ombre chinoise dans un puits de lumière.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire