mardi 11 avril 2017

Comme un lundi, bis.

Petit crash post ostéopathe seulement aujourd'hui.
Il me faut mon lundi et mardi un peu au tas et ensuite ça ira mieux.

La page du jour, en attendant.
http://www.lapagedujour.net/avril2017/onzeavril2017.htm

Et une petite tristesse d'avoir vu partir si vite cousin, mère, sœur et neveux.
J'étais assez fier que ma sœur soit tante.

Comme je n'ai pas de mémoire, elle m'a rappelé un double incident de notre enfance alors qu'on baladait vers le lac de St Germain ce matin.
Y avait un rouquin et ses deux potes qui nous avaient pris en grippe, enfin, qui m'avaient pris en grippe parce que bon, on sait pas, dans la vie y a des cons qui cherchent à faire chier les sympas (et je suis un sympa jusque dans une certaine mesure).
Bref, le pote qui me tient par le bras droit, l'autre pote qui me tient par le bras gauche et le rouquin prêt à me dérouiller. Et blam, je prends appui sur mes bras, j'expédie mes deux jambes en avant dans le bide du rouquin qui se retrouve couché et je dis à ma sœur : cours, plantant là les deux potes qui n'avaient donc plus qu'à ramasser leur copain.
Rebelote un peu après, le rouquin revient, seul, pour me faire chier. Je lui demande de nous laisser tranquille. Que nenni. Le rouquin en vient aux mains. Mais moi, faut pas me faire chier et je saisis le rouquin par les deux bras, je l'expédie contre un mur, le rouquin glisse, groggy.
Ma sœur me demande s'il est mort. Je lui réponds : on s'en fout, on se barre, et pouf, on est rentrés à la maison.
Jamais plus je n'ai été emmerdé par le rouquin.
Je ne sais pas s'il y a une morale, mais si, un peu je crois, quand quelqu'un ou quelque chose vous emmerde injustement, réagissez, ne courbez pas l'échine. Ne vous laissez pas faire, utiliser le meilleur de vos moyens.
Une autre fois, c'est encore trois crétins qui allaient me tomber dessus et c'est ma sœur qui a déverrouillé la situation en disant aux trois débiles qu'elle allait chercher son père (père qui n'était pas à la maison mais à des milliers de kilomètres en mer).
Je voudrais avoir plus de souvenirs de cet enfant qui avait décidé de ne pas se laisser marcher sur les pieds et qui aurait dû envoyer ses quatre vérités à un père qui n'avait pas tout compris de la manière d'éduquer des mômes.


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