lundi 18 mai 2015

Pas de blog hier.

On rattrape avec les deux pages...
http://www.lapagedujour.net/mai2015/dixseptmai2015.htm

http://www.lapagedujour.net/mai2015/dixhuitmai2015.htm

Et on fait un léger bilan.
Un bilan que je qualifierais de bizarre.
J'ai tellement été malade dans la semaine que je n'ai pas pu profiter de tout, je pense.
Tout était là, 280 personnes sur les deux jours, des applaudissements, des gens satisfaits.
Un cadre, un décor, une putain de lumière, une équipe.
Mais quelque chose en moi était différent : le rôle, sans doute. Pas humain.
Et pas humain, tu joues pas pareil.
Tu ne ressens pas des trucs humains que tu devrais ressentir.
Un peu comme si tu étais spectateur de toi-même. Que tu avais laissé ta peau mortelle à l'esprit d'un immortel.

Bref.
Je ne sais pas pourquoi Obéron faisait un caprice. Je ne sais pas pourquoi il est resté finalement assez sobre.
Je ne sais pas pourquoi il a décidé d'aller jusqu'au bout de certaines choses.
Ce n'est pas humain de faire transformer ta femme en amoureuse folle d'un monstre qui la baiserait pour ensuite pouvoir lui demander un truc que tu veux et tout pardonner.
Mais c'est intéressant.
Tout comme être spectateur dans le spectacle.
Tous les codes étaient cassés, en fait.
Je sais pourquoi maintenant.
Je n'étais pas que acteur. J'étais aussi spectateur, en particulier dans les nombreuses scènes où j'observe invisible. Une mise en abîme d'être le public.
Pas si facile, au final.
Bizarre donc.
Mais pas dans un mauvais sens.
Comment pourrait-on ressentir autrement le fait d'être un être féérique ?

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