vendredi 11 décembre 2009

Génération de merde.

Minuit 52, le 11 décembre.

Un demi anniversaire. J'ai rêvé que je perdais ma maison (pas la mienne de la réalité, celle de mon rêve).
J'ai aussi retrouvé par hasard les deux dessins que je m'étais amusé à faire après ma vision dans l'avion lors du retour d'Australie. Du genre, si des esprits ou des aliens existent, ils auraient la gueule que je leur ai dessinée. Marrant. Je vais employer ces étranges créatures en jeu de rôle, tiens.
Mais j'en viens au titre de ce jour.
Je sais que les gamins que j'ai sont souvent de famille difficile ou ne parlant pas toujours bien le français. Mais quand même, il y a des choses générales qui ressortent : ne plus lire, se foutre de connaître ses tables de multiplication (c'est pas grave, on a une calculette sur le portable), se branler comme de l'an 40 du français, ne pas respecter certaines choses, ne pas avoir envie d'apprendre.
Alors, est-ce qu'on devient un vieux con le jour où on se dit : putain, les gosses, ils n'apprennent plus rien. Ils font même parfois trop la loi chez eux, bordel.
On a une gamine, elle est intenable parce que gâtée pourrie par ses parents qui ne la punissent pas assez. Il y a une vertu dans les valeurs de la droite (la seule pour moi, presque, mais passons) : essayer de respecter les anciens. Bordel, où va un monde où on laisse croire aux gosses que c'est pas grave, on s'en fout si on est nul en maths et français, c'est pas grave, on s'en fout si on est con et sans éducation...
Etre un brin éduqué ne fait pas en sorte que tu vas réussir automatiquement, c'est sûr, mais putain dans la vie de tous les jours, ça aide plus qu'être le dernier des abrutis ou des incultes.
Tous les gamins ne sont pas des graines de gros cons, bien sûr. Mais ce qui est difficile quand tu es avec eux, c'est quand tu vois les germes de la grosse connerie et que tu ne peux pas défricher parce que les parents, eh ben, ils ont démissionné.
J'ai décidé que je serai plus sévère. On ne peut pas laisser l'ivraie foutre en l'air les bonnes graines. Je travaille pour les bonnes graines. Ou l'ivraie qui peut être sauvée. Celle qui ne peut pas, tant pis. C'est dur d'admettre que des gosses sont déjà foutus. Mais c'est déjà le cas. Et vu l'avenir qui se prépare, hein, si des trucs comme Copenhague ne réussissent pas, c'est déjà doublement le cas.
Génération qui n'a pas de bol, tiens. On a oublié de leur mettre du plomb dans l'aile.

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