mercredi 13 novembre 2013

Semaine Italienne, 5

Jour 5
Le grand canal ce matin à Venise.
Pas mal de tunnels sur la fin du voyage vers Florence.
La claque culinaire sur Florence. Il y a de la bouffe partout et à l'heure de l'apéro, ils te gavent. T'as des apéros partout sans déconner. Sans le faire exprès, j'ai même goûté du foie...
Je peux dire en bref et sans coup férir qu'au niveau du touriste de base et de l'atmosphère, je préfère Venise mais qu'au niveau du choc gustatif, c'est Florence qui doit l'emporter.
On loge chez un artiste appelé Jean-Baptiste, un peintre en train d'essayer des tas de costumes en ce moment même et sous l'emprise d'une putain de ganja qu'il a fumée chez un pote qui lui a filé des costumes (ou à qui il a filé des costumes ?)
Bref, si je dois parler des gens rencontrés :
- Une américaine sur le ponte Vecchio, qui fait de l'art et du soin par la prière, la pauvre, elle était tout en émoi quand une française est tombée par terre sur le pont. Carolyn, de North Carolina, toute émue alors qu'elle nous avait proposé de prendre une photo de nous deux d'avoir fait tomber une française en reculant.
- Un américain qui a voyagé un max pour son travail (Chine, Brésil, Italie, et j'en passe), rencontré dans un pub où on a essayé de la bière belge...
- Jean-Baptiste, bien sûr qui fait maintenant à manger et nous parle d'un grand tableau qu'il est en train de vendre. Vendredi, il part pour Berlin pour négocier des affaires. Il a un magnifique appartement, plein de trucs d'artistes et de machins vintage. Pas de technologie à part le PC qui diffuse de la musique. Il a pas mal de charges le Jean-Baptiste, sur deux appartements, alors louer une chambre, eh ben c'est tout simplement un bon plan, surtout que comme ça il n'a pas besoin de supporter les gens très longtemps.
- Un black vendeurs de trucs et de machins auprès de qui j'ai eu pitié. J'ai filé cinq euros pour des merdes après un bel embobinage. Mais il y a tellement, tellement, tellement de gens qui mendient ici dans les rues. C'est du jamais vu pour nous.

Pour les images de la journée, je parlerais plutôt du coucher de soleil sur le Ponte Vecchio, du dome, de l'ambiance dans le pub, de la discussion en ce moment avec Jean-Baptiste...
Quoi d'autre ?
Le vin, la bière, le fromage et le jambon locaux.
Oui. Ça.
Choc culinaire.
Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai été arrêté par les petites boutiques.
La France a tué son passé avec les super-marchés.
Pas l'Italie.

Je reviens sur les chocs culinaires.
Le vin. Je ne peux pas tout citer, on en a essayé que trois. Mais tout de même, si rien n'est pour l'instant du niveau de ce qu'on a bu avant de partir, il y a quand même de l'émoi.
Le fromage, désolé ma brave dame mais ce que j'ai acheté chez un marchand de charcuteries et de fromage, ça le fait. La ricotta, le yaourt, le peccorino et le jambon de parme se tiennent là.
Les apéritifs servis de base à l'heure où on a pris notre bière et notre vin, ça se maintient aussi : petite salade de courgette, foie en sauce chaud, sauce piquantes, olives, chips, sauce verte sur patates tièdes, sandwichs chauds au jambon de parme, il est possible de se passer de dîner si on gère bien les apéros, cong.
Demain, c'est décidé, on va d'abord dans les collines pour voir le dessus de Florence.
J'aurais bien été en haut de la tour du dôme aujourd'hui, mais le temps manquait. Et puis rentrer dans l'église a suffi quand même pas mal...
J'ai eu un relatif choc aussi avec pas mal de statues. Mais c'est déjà plus classique.
En discutant avec ma femme des trois villes à absolument faire en Italie, ce n'est pas évident de faire un classement.
Ma femme met Rome en premier pour l'architecture et le choc de l'art antique.
J'attends de voir ce que Florence a à donner de plus.
Mais de base, chaque ville a de toutes les manières son plus pour moi.
Le décor, c'est Venise.
Le manger et l'art, c'est Florence.
L'art religieux et l'Antiquité, c'est Rome.
Facile à dire.
Facile, je sais.
Raccourcis trop rapides.
J'attends comme j'ai dit.
L'idéal étant sans aucun doute de pouvoir faire ces trois grandes villes et des tas de petits villages qui éveilleraient les sens.



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