jeudi 14 novembre 2013

Semaine italienne, jour 6

Jour 6...
J'ai deux pintes de bière à 8,7 degrés dans la gueule.
On fait au plus court :
La campagne de Toscane (et par extension la campagne méditerranéenne) doit figurer parmi mes paysages préférés au monde.
Il y a clairement quelque chose en plus à l'heure de l'apéro dans un pub italien : la bouffe qui est servie en même temps. Et quel plaisir, aussi, de retrouver notre ami américain de la veille. Il m'a donné envie d'aller au nord de Chicago, le cong.
J'ai fait trois rêves, dont un au sujet d'une ami de Jean-Baptiste (notre hôte) qui tient une bijouterie, et il a effectivement une amie sur Berlin qui tient une bijouterie qu'il va voir. Hum.
Marcher des tas de kilomètres dans la journée, c'est pas que ça soit mal ou bien, c'est juste que c'est difficilement possible vu notre état.
J'ai investi dans deux D20 dans la seule boutique de jeu de rôle de la ville.
J'ai vu un écureuil galoper dans les arbres d'une immense propriété privée.
Les olives ne se mangent pas sur l'arbre et ne se cueillent pas en février comme en Crête... Putain, qu'est-ce qu'on en a vu des oliviers en faisant un tour dans la campagne florentine...
Le musée des inventions de Léonardo de Vinci, ça serait tout de même mieux s'l y avait un peu plus de place pour plus d'objets.
J'ai acheté mon seul livre du voyage : sur Léonard, forcément.
Je n'ai cessé de remarquer l’occurrence du 28 aujourd'hui. Mon œil qui pointe par hasard sur un chiffre pour moi.
Merde. C'est déjà presque fini, cong.
En plus détaillé, on a commencé la journée par une longue matinée dans les hauteurs de Florence. La campagne, les vignes, les maisons, les oliviers surtout. Les vignes, en fait pas beaucoup.
Une très longue balade, vraiment.
Un repas à l'appartement avec des pizzas achetées à emporter.
Une longue balade dans Florence, pas partout, parce que très fatigué de la journée, mais une longue balade quand même avant que quelques gouttes ne se mettent à tomber.
Une visite au musée des machines de Léonard (tout petit) après avoir acheté deux dés à 20 faces.
Je ne dirais pas une fascination mais plutôt une déférence : bravo l'artiste et le génie.
Une pinte de cette fichue (et bonne bière belge) dans le pub pas loin et une deuxième pinte emporté par le mouvement.
Repas à l'appartement, brin de discussion avec Jean-Baptiste qui est vraiment un mec sympa. Surpris de voir qu'il a une amie comme dans mon rêve, mais passons. Je dors dans l'appartement de quelqu'un qui ne vit que dans d'autres sphères alors ce n'est pas si étonnant que j'aie pu me connecter cette nuit.
20 et 16 font mes deux dés.
Pas mal, hein ?
Ah.
Revenir ici en voiture pour profiter des paysages de la campagne et de la liberté qu'offre un véhicule.
Mais aurais-je la chance de voir un écureuil ?
Pourrais-je retrouver deux soirs de suite cet américain de Chicago ?
Un troisième soir de suite, vais-je goûter à l'apéro du foie en plus de champignons en sauce ou d'une sauce piquante ?
L'Italie est-elle la capitale culinaire du monde ?
Pourquoi serait-on chauvins, nous français, quand nous ne conservons pas certaines traditions ?
Comment apprendre à blinder son esprit devant tant de vendeurs à la sauvette ou de mendiants ?
Demain, on fera du beau, du pur, de l'art, du détaché de la simple condition de mortel lorsqu'on passera la journée aux offices.
Quoi ?
Je fais trop court.
Moins court que mon esprit ce soir, assurément, mais plus long que ma pensée trop décousue.
Fatigué.
L'alcool y est sans doute pour pas mal, mais la fatigue de la journée n'est pas en reste.
Retenir seulement trois images ?
Le tank imaginé par De Vinci.
La fin de la balade ce matin dans un enchanteur paysage de Toscane.https://maps.google.fr/maps?q=Bourges&ie=UTF-8&ei=AkWFUvXjMIrNtAaIq4CoAg&ved=0CAoQ_AUoAg
Le pub, ce soir avec le chien un peu stupide, l'américain d'hier et les apéros.





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