lundi 11 novembre 2013

Semaine italienne, 3

Jour 3.
Quelques courses au bateau marché du bout de la via Garibaldi. Check.
Le palais des Doges en dépit du fait que toute l'aile de l'appartement du doge ne soit pas visitable, check.
Manger dans une rosticceria et goûter des produits du crû : morue panée, toast frit avec mozarella et purée de sardine, lasagnes au bœuf (pour moi) et aubergines (pour ma femme), check.
Espresso et caffé coretto, check aussi.
Visite de la Basilique Saint Marc et aussi du haut de la Basilique, check.
Musée Correr ? Me trompé-je sur l'orthographe ? Check.
Un spritz au campari, check.
Finir bien pompette avec une pinte de la bière à neuf degrés parce que la serveuse n'a pas compris quand je me suis contenté sagement d'une demi pinte.
Repas à la maison avec enfin des légumes, check aussi.
Balade au bout de la pointe de Santa Elena près de la base militaire ou au moins du complexe comme tel, fait aussi.
Ma femme m'a demandé ce que j'avais préféré de la journée.
Ben c'est simple :
- La grande salle (une des plus grandes d'Europe) du palais des doges, celles où se trouve le tableau du Paradis du Tintoret.
- Les hauteurs de la Basilique Saint Marc et en particulier les originaux des quatre chevaux qui datent d'il y a deux millénaires.
- La place Saint Marc, en rentrant du pub, qui est un petit peu inondée.
- Une installation d'art contemporain qui ressemble à des dés et une autre avec des têtes de Ben Laden dans le musée archéologique qu'on peut visiter en même temps que le musée Correr (Ma femme corrigera mes fautes de frappe).
- Se planter de sens pour le vaporetto parce que les brumes de la bière ça n'aide pas, déjà que j'avais oublié mon bonnet.
- Être installé tranquillement dehors, de nuit déjà, pour déguster le Spritz au campari qu'en moyenne c'est vraiment pas bon, pitin, pour un palais non vénitien.
Et j'en passe.
Venise, c'est pas une rencontre mystique.
Venise, c'est pas forcément également un choc culturel de folie.
Venise, c'est surtout un monde à part, une autre manière. Paradis du touriste, certes, mais pas que. Il n'y a pas vraiment d'autres endroits au monde comme Venise. Les canaux, les gondoles, l'eau partout, c'est copiée que Venise peut être, mais pas égalée.
Assurément pour moi une ville plus belle que Paris. Plus belle sans doute que toutes celles que j'ai déjà vues. Parce que je suis sensible aux canaux, à la forme des bâtiments, à la circulation piétonnière et l'étrangeté des ces constructions émergeant de l'eau.
Une ville qu'on pourrait certes apprécier au pinacle avec un fort budget pour faire certaines boutiques ou se payer le café Florian.
Mais une ville qui s'appréhende aussi sans cela.
Plus qu'un jour. Déjà.
Bon sang.
La page du jour, sinon :


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