mardi 12 novembre 2013

Semaine Italienne, 4

Jour 4.
Beau.
Très beau temps.
Alors entre Burano, le cimetière, un bout de Murano, plusieurs rues de Venise, deux bières et un spritz, je ne sais que dire.
20 chats aperçus sur l'île de Burano en deux heures de balade si on ne compte pas le restau ?
Ça c'est pour le kit de crazy cat lady de ma femme...
Des canadiens rencontrés (encore) comme hier. Pas les mêmes. Mais pour moi c'est un signe. Faut retourner là-bas.
Un petit troquet d'habitués près du marché aux poissons de Burano avec un jardin potager dans l'arrière-cour.
Des cafés à un euro ?
Un trèfle à quatre feuilles enfin trouvé en Italie ?
Le repas de midi, 45 euros à deux, la limite supérieure pour notre budget, dans un petit restaurant recommandé par le guide du routard avec u-ni-que-ment des français qui se mettent à table ?
Un bon repas d'ailleurs. J'ai pas fait végétarien, je voulais tester local : charcuterie et escalope milanaise, là où ma femme est partie sur pâtes au saumon et calamars. D'excellents calamars d'ailleurs, les meilleurs que j'ai goûtés et une escalope parfaite.
Un spritz très bien rue Garibaldi.
Mais franchement le vin, après être partis en vacances en ayant goûté un truc excellent – Bugadelles du pays de l'Aude (http://www.communefleury.fr/quoi-faire/la-route-des-vins/337051-domaine-les-bugadelles ), difficile pour les vins italiens de souffrir la comparaison.
Ma femme m'a demandé les trucs que j'ai préférés aujourd'hui...
J'aurais volontiers passé deux heures dans le cimetière (on s'est limité à une heure) alors qu'on ne voulait s'arrêter que vingt minutes. Je n'ai jamais vu de cimetière aussi parfait et bien entretenu et il y a quelque chose de magique dans ce cimetière île et dans toutes ces photos sur les tombes. On fait plus le rapport avec la mort quand on voit la photo d'un défunt.
J'aurais sans doute aussi flâné volontiers une heure de plus à Burano. Histoire de vraiment faire toutes les ruelles et peut-être un ou deux achats. Je lorgne sur une bouteille de limoncello depuis le début du séjour, mais on n'a pas le droit de transporter des liquides dans l'avion. Peut-être en duty free au retour, on verra bien.
J'ai bien aimé le repas de midi, même si on est reparti avec la gerbe ma femme et moi. On était à côté d'une barrière et d'une barque qui bougeaient sur le canal, ça a niqué notre cerveau. On s'est retrouvé deux fois à « tanguer » dans des endroits fixes ensuite.
Le pub, le Devil's Forest (ou l'inverse), où on s'est posé pour la troisième fois du séjour après avoir échoué à trouver des bars à vin.
Rentrer de nuit à l'appartement alors qu'on était juste dans les temps et les cordes pour le faire en bateau. Venise, c'est bien par tous les temps. La nuit, ça devient quelque chose qui est encore plus qu'un choc visuel. Ça devient presque un mystère et un appel aux sens de l'art. Plusieurs fois la ville m'a donné envie de faire du théâtre.
Départ demain malheureusement.
Sans regrets énormes, hein.
On sait que c'est facile d'y revenir et que ce n'est pas possible de tout visiter en trois jours. Pour faire bien tous les quartiers, il nous aurait sans doute fallu la semaine. Peu importe, Florence nous attend.
En mieux ?
En mieux, je ne sais pas.
Le choc de Venise sur l'eau, ça a quelque chose d'inégalable.
Mais après, il y a l'art, l'âme et l'atmosphère d'une ville.
A voir.
Je suis assez impatient de découvrir quelques paysages demain en train. Voyager en train, en effet, ça peut être un moyen intéressant de découvrir des régions d'Italie qui pourraient encore nous appeler.
Pourquoi l'Italie plus que l'Espagne d'ailleurs ?
Je ne sais pas. Plus d'âme, je trouve en Italie. Plus de produits aussi sans doute.
Je me trompe peut-être hein.
Mais j'ai la sensation que ce qui m'intéresse le plus en Italie – le passé et les racines – est plus présent au quotidien en Italie qu'en Espagne.
Après, faut quand même voir que j'aurais seulement fait trois villes à part en Italie là où j'ai pas particulièrement été marqué par un Barcelone rongé par le béton en bord de mer, une Madrid un peu grise et une Saragosse aperçue uniquement avec l’œil de l'adolescent se retrouvant en vacances dans un pays dont il ne parlait même pas la langue (ou à peine).
Bref.
Venise m'a donné envie de découvrir Lyon (pour des rencontres culinaires, comme c'est possible à Venise ou en Italie) et d'autres villes d'Italie.
Ça finira par se faire.
Il faudrait juste que la prochaine fois je me farcisse d'apprendre quelques rudiments d'italien, ça m'a gêné d'avoir à utiliser l'anglais pour communiquer dans une langue latine.

La page du jour, au fait  :
http://www.lapagedujour.net/novembre2013/treizenovembre2013.htm

Le wiki sur Burano :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Burano


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