mardi 5 avril 2011

Tadada...

Tadada, je parle à une vieille qui doit avoir un grain. Mais elle a un discours clair, larmoyant, certes, mais clair et une aide-soignante m'a demandé de passer la voir. C'est triste la vieillesse triste.
Tadada, je parle à André, un bon vivant, je sais et je sens qu'il a perdu un gosse. Il n'en parle pas de suite mais il finit par le faire avec des larmes. Il parle surtout aussi de son boulot à la fonderie, des copains, du vin qu'il fait, il porte la lumière et la joie. La bonne manière d'être vieux.
Tadada, le gars qui a vu mourir quelqu'un dans sa chambre voici des mois et qui a un tuyau branché sur la gorge, eh ben dans dix jours il rentre chez lui, ce que j'ai pu être content pour lui. Des mois que je le vois là, des mois... Et au début, il pouvait parler et n'avait pas de tuyau dans la gorge.
Tadada, le moustachu que j'aime bien aussi et que je vois de temps en temps, il va s'en aller faire un séjour en maison de repos pour se remettre en forme, tant mieux.
Tadada, une journée sans prendre de dessert (le chocolat n'est pas considéré comme un dessert) et en biaisant pour manger mes indispensables yaourts ou fromages blanc en début de repas. Marrant de constater aussi par cet aspect la totale et grave addiction au sucre. C'est pas si con, finalement, de commencer ses repas par l'équivalent du sucré ou du dessert. On assimile mieux, il parait.
Tadada, une excellente série (en quatre épisodes) sur Canal suivi d'un film que j'ai adoré : Les anges de Boston. Faudrait que ma femme le voit : un film de gangster un peu à la Snatch.
Tadada, pas de révision de texte aujourd'hui, mais je tente de me rattraper demain.
Tadada, obligé d'aller en réunion demain matin, je déteste faire deux allers retours pour bosser, c'est pas très écologique.
Tadada, rendez-vous chez le conseiller de la poste ce matin, je sens qu'en septembre on va finir clients de la Poste et abandonner la BNP.

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