samedi 30 avril 2011

Alsace, jour 7

Dernier Jour...


23 heures 03...
Colmar... Peut-être la ville la moins intéressante au final après tout ce qu'on a fait. Loin du fait qu'elle soit moche mais disons que le centre-ville est vite fait quand tu ne t'attardes pas dans les musées et que le temps passer à chercher un restaurant et à y manger a bien blindé aussi la journée.
Le restaurant, j'ai plus le nom en tête mais c'était à côté de la rue du mouton. Très bien, du genre quand même 100 euros à 4.
Si.
J'ai testé la choucroute, j'y tenais. Et je sais donc définitivement que je ne suis pas fan de la choucroute pour le chou (que je n'avais pas digéré pour le tiers d'y celui le soir), pour le jarret, pour le gras dans les morceaux accompagnant. Je ne suis pas non plus persuadé que mes saucisses préférées soient celles du nord bien que j'ai goûté aussi du saucisson à l'ail ou de la charcutaille en forme de saucisse dont je ne saurais le nom sur le marché. Pas halal du tout, du tout, du tout.

Je suis assez fier que mon estomac respecte la viande et la digère et assez sur le cul que tout ce qui est fibre ou crème, de toutes les manières, ça soit très, très, très dur.

Au chapitre du mémorable dans la journée ?

Visite de Turckheim en fin de journée, tranquille, peinard, joli, sans encombres, commerçants sympas, un couple de cigognes nichant à une des portes de la ville.

Visite du magasin des potes d'Alexis, j'ai acheté un jeu (Intrigo), on verra bien ce que ça donne, avec comme souvenirs l'exposition d'hier, comme envie le jeu qui est sorti qui s'appelle Shade, comme nostalgie les parties de 7th Sea, comme désir de peut-être un jour se faire Venise.

Visite du marché couvert, très bonne ambiance, bon expresso, achat d'un gerwutz à goûter le soir.

Visite d'un caviste après le resto, je goûte trois whiskies du crû, j'en achète une petite flasque d'un maturé dans des fûts d'eau de vie de cerise, ça tasse une partie de ma digestion. J'achète une bouteille de gewurtz en vendanges tardives pour finalement l'ouvrir par erreur ce soir. Houuuu, que c'était quelque chose de grand. De grand. De trèèèèèèès grand. Mais qui laisse une certaine impression dans le crâne. Je crois avoir préféré celui testé le midi, plus porté sur des notes de fruits jaunes à noyaux.

Découverte d'un arbre de judée, au centre-ville, un arbre qui soigne, dont une partie de l'écorce a rejoint mon sac médecine. 5 jours sans rien se refuser et savoir qu'on doit parfois refuser des trucs comme au restau ou pour une fois je n'ai pas fini mes deux plats. Ma femme adore vraiment l'apfel strudel.

http://www.forums.supertoinette.com/recettes_183498.allemagne_apfelstrudel.html

Hum.

Il va falloir que j'essaye pour lui faire plaisir.

Je repense à cette journée. Je revois le fait qu'on se pose dans un restaurant, que mes trois camarades expriment leur mécontentement et que tous nous nous cassions. Grosse colère et moutarde qui me monte au nez à ce moment là parce que mon ego est meurtri ; j'étais content de m'être posé dans cet endroit, je le sentais bien et il commençait à se faire tard, sans compter que je déteste faire ça : planter les gens. Conclusion le repas dans l'endroit où ils voulaient tous aller aura été surtout bon pour l'ambiance. Je ne suis pas amateur éclairé de choucroute, il est clair et mon estomac se refuse à digérer certaines parties. Ceci sans compter la serveuse très chauvine (mais sympa qui ne supportait pas les gens de Strasbourg et avait une certaine fierté concernant ses liens avec l'Autriche).

Au final, à l'analyse, une meilleure connaissance du soi.

L'ego est une chose dangereuse quand il se canalise mal. C'est pour ça que je n'ai pas réagi quand une coincée catho (d'après mes camarades) a fait une réflexion dans le parking concernant sa portière... Hé faites attention à ma portière ! (Moi) Oui, oui, ne vous inquiétez pas. (Elle sur un ton très condescendant et acerbe) Oui, ben quand même.

Alors que je m'étais garé au mieux. Alors que je n'ai pas touché sa portière. Mais passons. Le con vole presque aussi bas que l'oiseau qui est rentré par mégarde dans notre voiture sur le parking de Turckheim et il ne faut jamais se laisser bouffer par lui, surtout quand le con, c'est toi.
Une certitude aussi, une semaine de vacances avec les autres c'est bien. Plus, je ne pense pas. Pas que ça soit désagréable d'être à plein mais il y a des choses qu'on est fait pour partager plus à deux et on a moins de choses à imposer ou supporter. Je ne suis pas difficile du tout en vacances, ou du moins j'essaie de l'être le moins possible. J'aime autant que tout le monde le soit.

J'ai en échange des envies d'aller ici ou là, de me balader comme ceci ou cela et je ne voudrais pas trop l'imposer. Quoique. J'ai l'impression que ça a été bien pour ma femme de pouvoir marcher plus souvent accompagnée qu'on ne le fait parfois en vacances où j'ai clairement besoin d'être assez souvent tout seul. Je ne profite bien de certaines images que tout seul de toutes les manières...

Mais bref...

Sans déconner, d'excellentes vacances, de bons compagnons avec lesquels on a bien déliré sur des sujets aussi restreints que la quéquette et que l'apfelstrudel passé en salut nazi.

Si, je vous jure.

La terre est basse.

J'ai adoré regardé aussi le père David de lâcher. C'est bien, ça, que les gens se lâchent. Il n'était pas du tout désagréable d'avoir une complicité avec un gars pendant que ma femme en avait avec sa copine.

Pas du tout. On ne vit pas les mêmes choses, parfois, nous les hommes et les femmes. N'est-ce pas ?

Allez, on doit se rentrer demain.

Bouh.

Mais je crois que j'en ai pour une semaine au moins encore de pages du jour. C'est sûr.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire