mardi 14 décembre 2010

Blues

1 heure 27...

Une longue discussion avec ma femme, hier, dans la voiture au sujet de l'avenir du théâtre. J'ai vraiment envie de proposer un truc comme spectacle.
Faut qu'on voit la réalisation en impro dirigée mais à mon avis ça peut donner sur un thème déjà fait en film, cela dit.
Un coup de blues, forcément, parce qu'une des personnes quittant le théâtre, ça peut entraîner la défection d'autres personnes et en ce cas, eh bien... Eh bien... Je serais extrêmement frustré à me retrouver dans un groupe peau de chagrin qui n'aurait pas envie de monter sur scène.

Le père d'Omar qui est mort hier, en Algérie. Omar, il me donne envie d'aller avec lui en Algérie... Ca ne serait que de moi, la semaine entre Noël et le jour de l'an, s'il y était allé, j'aurais proposé de l'accompagner.
Pas facile de perdre son père, forcément. Et on a essayé de rigoler un peu et de positiver sur l'avenir.

Un voyage aux Etats-Unis que j'aimerais voir se concrétiser, surtout pour voir Thomas Gregory et de l'espace sauvage ainsi que New York. Je pense que j'aurais préféré prévoir plus de temps sur la côte Ouest et faire New York une autre fois, sur une semaine. Mais là, on y gagne en matière de billet d'avion.

Le spectacle de théâtre après-demain. Hou. Oui. On verra. Une ambiance que je ne retrouverai pas forcément l'année prochaine parce qu'il en manquera un ou deux.

L'hôpital, encore, avec ses fantômes. Je revois Maurice qui a perdu son voisin de chambre et puis aussi un type que j'aime bien, un protestant, avec un pasteur Coréen, un habitué de pneumo qui m'explique comment il a la télé sur son ordinateur.
Je parle également avec un monsieur dont je devine sans peine qu'il a perdu un enfant. On sent ces choses là au bout d'un moment et puis je cause aussi avec un quasi voisin de St Germain, un gars qui a renoué avec sa fille au bout de 33 ans qu'ils ne s'étaient plus vus.

Du chocolat, offert par Anne qui nous aide le lundi à l'aide au devoir.

Alors pourquoi Blues ?
Parce que.
Parce que je ne sais pas. Même mes lectures sont blues. J'ai commencé un roman dans l'univers des Royaumes Oubliés. Je pense que la traduction a sabré des éléments et franchement dès qu'il y a des scènes de baston, je n'y comprends rien mais c'est ce que j'aime lire, les vieux trucs. Les vieux trucs, ça me fait penser au blues.
Lecture aussi presque finie d'un excellent ouvrage de Nigel Findley sur les psioniques mais avec une bonne façon de voir des classes de personnages. La seule chose à faire pour que ça soit jouable, c'est de diviser les coûts des pouvoirs par 3 ou 2. Trop chers sinon.
J'ai envie d'utiliser les 5 personnages décrits dans l'ouvrage, ils font de bons pnjs et un bon hommage, donc du blues encore.

Aaaaah.
Mon dieu.

- Et si la mer n'est pas aussi jolie que ce que j'avais imaginé à propos d'elle, je fais quoi ? Demanda le petit garçon à son père en se tenant le bandeau qu'il avait devant les yeux.
- Tu n'as qu'à te dire que grand est synonyme de joli. Répondit le père en contemplant l'horizon.
- Je ne comprends pas. Fit le fils, un peu surpris. Grand, ce n'est pas synonyme de joli.
- Si, si tu veux garder toute l'émotion que tu as mise en imaginant la mère. Car, crois-moi, tu n'as pas pu imaginer à quel point la mer est grande...
- Elle est si grande que ça ?
- Tu veux dire : "elle est si jolie" ? Déclara le père en enlevant le bandeau de son fils.
Un sourire envahit le visage du jeune enfant.
C'est vrai que la mer était jolie, bon sang...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire