jeudi 25 février 2010

Lorsqu'elle pleure...

1 heure 46, le 25...

Dans la cité, le gardien a trouvé cela sur une Tour. Dans la cité aux vingt-huit tours...
Mais qui est-elle ?

Lorsqu'elle pleure, je meurs chaque jour un petit peu...
Lorsqu'elle pleure, le ciel se déchire et gronde tant qu'il peut...
Lorsqu'elle pleure, les loups hurlent dans les champs...
Lorsqu'elle pleure, les passants s'enfuient en criant...
Il ne faut pas qu'elle pleure, entends-tu, mon petit.
Il ne faut pas qu'elle pleure, sinon pour nous c'est fini.
Il ne faut pas qu'elle pleure, j'ai encore des choses à faire.
Il ne faut pas qu'elle pleure, il est trop tôt pour l'enfer.
Jamais sur le chemin, je ne me retournerai vers elle.
Jamais sur le chemin, je n'entendrai battre ses ailes.
Jamais, jamais, jamais, entends-tu, mon tendre ami.
Jamais, jamais, jamais, tant qu'il me reste mes esprits.
Seul ou avec mes compagnons, je me dresserai le dernier jour.
Seul ou avec mes compagnons, je regarderai la cité de ma tour.
Et je crierai, je chanterai pour qu'elle m'écoute enfin.
Et je crierai, je chanterai pour qu'elle n'ait plus de chagrin.
John, John, John, toi qui suis le chemin de l'oracle...
John, John, John, j'espère de toi ce fichu miracle.
Je n'ai pas envie que la Révélation nous damne tous.
Je n'ai pas envie que l'Apocalypse nous dissolve tous.
Il faut qu'elle se rendorme et qu'elle rêve des anges.
Il faut qu'elle se rendorme et qu'enfin, elle change.
Parce que lorsqu'elle pleure, John, j'ai envie de mourir.
Parce que lorsqu'elle pleure, John, je me sens partir.

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