mercredi 9 septembre 2009

Hier.

Hier
12 heures 46, le 9
Ce matin…
J’ai besoin d’un fruit pour aller mieux et fonctionner. Un fruit rare à trouver et à mixer. Un fruit-animal rare. Des sacrifices pourraient être faits pour retrouver ce fruit. Dans le rêve, on finit par en trouver, ce qui n’est pas sans conséquences… En manger me changera, ça fera marcher le moteur intérieur, voyager, continuer à avancer.
Je ferme les yeux. La femme rentre dans le magasin orange une fois le fruit choisi, oui le protagoniste principal du rêve est une femme. Je touche les mains des gens et vois leur futur. L’homme derrière le comptoir est satisfait. Dandruboo est le nom de mon village.
Ce soir.
Balade à Rosa Park ce matin. Pitin, y savent y faire avec les lieux publics et les jardins les salauds. Et les lézards et les oiseaux assurent qu’on a toujours quelque chose de la nature à observer.
Balade à Chinatown, Fortitude Valley et New Farm. On s’est amusé à prendre un chemin de traverse pour passer par tous les quartiers du bord de la rivière, là où il y a les belles propriétés, les riches en retraite tranquille, les femmes désespérément en besoin d’occupation pendant que leur riche mari travaille, des clubs de boules (si, mais je ne sais pas quelles boules).
Au final, un parfum de Vancouver, de San Francisco, une atmosphère clairement anglo-saxonne. Les quartiers résidentiels qui côtoient quelques allées commerçantes, des jardins magnifiques et des maisons tout autant.
Il semble que ma femme préfère au final Vancouver en beauté pure (pour ce qu’on peut aussi trouver à côté).
Je dois dire qu’on a goûté qu’au centre et au « j’ai du pognon et les moyens d’acheter là » de Brisbane, donc le bilan sur la ville n’est peut-être pas totalement objectif.
Et je dois avouer que je reste malgré tout avec un coup de cœur pour Darwin et ses quartiers moins richards et son jardin qui vaut aussi le détour et son marché au bord de la plage.
Il n’y aura qu’à Darwin ou Brisbane, de toutes les manières, que j’aurai trouvé un trèfle à quatre feuilles au cours du voyage.
Bon, sinon, ma femme est en train de se gaver à faire les bagages toute seule pendant que je gère mal de bide et dernier jour avant de changer comme ça m’a été prédit par la foutue machine d’hier.
La dernière soirée a toujours un petit goût amer.
Mais je sais que ce qui sauve le tout c’est que ma femme n’étant pas loin des yeux, loin du cœur, elle va prendre un plaisir immense à retrouver ses chats.
Et moi ?
Mes chats ? Horus ?
Le présent. Juste le présent. Toujours le présent. Demain est un autre jour.
J’ai mal. Mais c’est bon.
Demain je vole.
Après demain, je serai déjà prêt à revenir.
Et tiens, il faudra que je m’enquiers du fait que le téléphone ait été retrouvé. Il me reste 9 minutes de connexion. J’ai laissé mon adresse. On va vérifier.

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