dimanche 27 avril 2014

Le retour nom des dioux.

Le retour nom des dioux.
Ce qu'il y a de terrible, c'est de rentrer.
Évidemment qu'on est bien de rentrer chez soi.
Mais nous, on a une étape à chaque fois... On passe d'abord par les parents de ma femme.
Une sorte de sas.
Les vacances, la région parisienne et le retour.
Ce n'est pas en un temps.
Ce temps de latence entre le voyage et le retour chez soi permettrait normalement de sentir le vide du retour.
Là, non.
Du tout.
En un, parce que j'avais pour la première fois de mes vacances un autre objectif : lire l'Idiot (et ce, dans une version bien chiante, deux erreurs de typo au minimum à chaque page).
L'Idiot m'a donc permis de passer le cap. Bien qu'il y ait des trucs finalement extrêmement chiants dedans (l'intrigue qui court sur très peu de choses, 800 pages pour traiter d'aussi peu en terme d'action, c'est un peu raide tout de même), il y a aussi une incroyable finesse dans l'analyse psychologique, ce qui a l'avantage d'être sans doute ce que je préfère avec l'action.
Je suis surpris par ma lecture jusqu'à présent. Vraiment surpris et je crois que Gabriel Arout a fait vraiment un bon travail, finalement, en réalisant ce qu'il a fait, et en dépoussiérant au maximum les trucs justement chiants.
Personnellement, j'aurais fait sauter certaines scènes si j'avais eu à monter la pièce. Supprimant un aspect comique beaucoup plus présent dans la pièce d'ailleurs que dans le roman, mais rendant justice à l'intrigue et l'action.
Mais eh.
A partir de zéro, résumer l'Idiot, c'était déjà pas si mal. Je comprends mieux la scène que je trouve super chiante de dix pages autour d'un personnage et d'un portefeuille parce qu'elle traîne sur près de 60 pages dans le roman, ne serait-ce que pour décrire l'errance d'un des personnages impliqués dans la disparition d'un simple portefeuille.
Mais bref.
En trois (parce qu'il faut en revenir au sujet), l'aspect mystique chrétien du voyage m'a surpris. Les rêves particulièrement. Non que j'ai particulièrement ressenti quoi que ce soit de puissant en dehors de deux endroits précis mais pour la portée de certains de mes rêves.
Et puis, il y a eu l'aéroport où je suis tombé sur un fin connaisseur qui m'a orienté vers l'achat de deux bouteilles de Tulamore dans des éditions peu communes. Un type qui a eu l'occasion de voyager et de séjourner un moment en France et en Belgique.
Une envie particulière d'avoir pu faire comme lui m'a saisi au moment de l'achat.
Passer quelques mois à l'étranger est un rêve qui se manifeste depuis des années.
C'est bien le seul moyen, de toutes les manières, pour parfaire sa langue, n'est-il pas ?
En quatre, je sais que la semaine prochaine, je serai occupé sur l'Idiot, que j'ai fortement envie de l'être et que je ferai tout pour être dans la meilleure forme possible pour cela.
Je vis mon avant-dernier jour de débauche dira-t-on...
Et c'est bien...
Et c'est parfait.
Un poète, un acteur, un prêtre, un écrivain sommeillent en moi. Ils ont envie de se réveiller.

Laissons les faire, dès lundi...

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